Géographie :
Selon Wikipédia : Le comté de Looz (Loon dans les différentes langues germaniques) est un ancien comté qui s’étendait approximativement sur la province belge actuelle du Limbourg, sans Tongres ni Saint-Trond.
Il regroupait les villes de Beringen, de Bilzen, de Looz, de Bree, d’Hamont, de’Hasselt, Herck-la-Ville, de Maaseik, de Peer et de Stokkem.
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C’est sous le pontificat de Baldric que le comté de Looz et le marquisat de Franchimont furent réuuis à l’état de Liége par la donation qu’en firent à S Lambert les souverains de ces deux petits états. Le premier fut donné en 1014 par Arnoul II comte de Looz, à l’article de la mort, du consentement de sa femme Lutgarde. Thiéri d’Alsace comte de Flandre prit les armes pour reconquérir cette province et Lambert, comte de Louvain, qui de son côté la réclamait, fit enlever la comtesse Lutgarde, veuve d’Arnoul, et la fit conduire au château de Louvain. Lutgarde engagea l’évêque Baldric à céder au comte Lambert pour une somme de 1200 marcs, le comté de Brugeron, qui était à sa bienséance. Lambert satisfait de cet engagement renonça à ses prétentions sur le comté de Looz et l’évêque en investit son frère pour le posséder en fief de l’église de Liége à charge de reversion à cette église au défaut d’enfans mâles. Les descendans de ce seigneur le possédèrent de mâle en mâle pendant 3oo ans. Mais ce ne fut qu en 1365 sous l’évêque Jean d’Arckel qu’il fut réuni à perpétuité à l’église de Liége (1).
(1) Le comté de Looz a pris son nom de la petite ville située dans la Hesbaie entre Tongres et St Trond à 2 lieues de chacune de ces villes, 3 de Hasselt et 5 de Liége Cette petite ville s’appelle aussi Borch-Loen.
(« Histoire du pays de Liége », volume 1, Par Louis Dieudonné Joseph Dewez – page 31)
Les Comtes de Looz :
La grande majorité des écrivains, sont d’accord pour reconnaître, comme auteur des comtes de Looz, le prince Raoul ou Rodolphe de Hainaut, frère du comte Régnier III et fils de Régnier II (1) et d’Alix de Bourgogne, soeur de Raoul ou Rodolphe, roi de France.
(1) François Vinchant et d’autres chroniqueurs donnent le surnom de Long Col à Régnier Ier et à Régnier II de Hainaut, mais il y a lieu de
remarquer qu’ils ne distinguent pas Régnier II de Régnier III, dont ils font un seul personnage. On sait aujourd’hui qu’il y a eu cinq princes du nom de Régnier qui se sont succédés en Hainaut, au lieu de quatre, et que l’appellation de Long Col revient également à Régnier Ier (connu aussi sous les noms de Régnier le Grand et de Régnier l’Ancien) et a son petit-fils Régnier III. (Conf. Vanderkindere, La formation territoriale des principautés belges au moyen âge, Bruxelles, 1902, II, p. 67, avec Jeantin, Histoire du comté de Chiny, Nancy, i858, I, p. 164, et Butkens, Trophées de Brabant, 1637-41, p. 3o; Preuves, pp. 12, 13 et 20.)
Note sur la maison de Looz à propos d’Arnould VI, Comte de Looz :
Ce Comte est seulement désigné dans les Recherches, &c, page 20, sous le nom d’Arnould II, & dans l’Art de vérifier les dates, &c sous celui d’Arnould IV.
La Chesnaye-Desbois a omis ce Comte dans sa Généalogie des Comtes de Looz; Il observe qu’Agnès de Bavière qu’on donne pour femme à Arnould V, Comte de Looz, ne se trouve point dans la Généalogie de cette maison de cet Arnould qu’il appelle aussi Arnould V, il passe, après avoir parlé de trois autres Comtes, à Arnould, qu’il nomme, comme nous, le 7e de ce nom. Cette omission d’Arnould VI est sans doute uns distraction échappée à Mr de la Chesnaye-Desbois. Voyez le Dictionnaire de la noblesse, &c tom. 9, page 111.
Livre disponible sur Google :
« Essais critiques sur différents points de l’histoire civile et littéraire de la cidevant principauté de Liège: entre autres, sur les anciens Comtes de Looz, sur les Comtes de Horne, sur ceux de Moha, sur le Duché de Bouillon, etc. etc. avec plusieurs Chartres inédites et quelques-uns de leurs … »
Auteurs : Hilarion Noël de Villenfagne D’Ingihoul
Publié par J. A. Latour, 1808
Copie de l’exemplaire Université de Gand
sur Gallica : « Pages d’histoire sur les comtes de Looz et leurs descendants… » Stéphane de Rinkhout – Vve F. Larcier (Bruxelles) – 1914