Descendants de Guy VII de LAVAL

 

Jusqu’à la 8e génération

blason sire de Laval ap 1265 blason sire de Laval ap 1265

fils de blason Sire de Laval Mathieu II Le Grand , Seigneur de Montmorency †1230
et de blason Sire de Laval Emme , Dame et héritière de Laval †1265

Guy VII dit de Laval de MONTMORENCY blason Sire de Laval , Seigneur d’Acquigny, de Hérouville, de l’Ile Saint-Denis, d’Epinolet, d’Andeli, etc. (1247), Baron de Vitré (1251), Vicomte de Rennes (1251), Seigneur de Marcilli (1251), Seigneur de Laval (1265), décédé en 1267

1 – L’Art de vérifier les dates des faits historiques… tome 13 : (p 116)

1.1 – GUI VII DE MONTMORENCI

Gui, fils de Mathieu de Montmorenci et d’Emme, tige de la branche de Laval-Montmorenci, succéda, l’an 1230, à son père, dans une partie indéterminée de ses terres, et fit, l’an 1247, avec le sire de Montmorenci, son frère consanguin, un partage, au moyen duquel il eut celles d’Aquigni, en Normandie, d’Hérouville près Pontoise, de l’Ile Saint-Denis, d’Epinolet, d’Andeli, etc. Il partit, l’an 1248, pour la croisade, avec André de Vitré, son beau-père, qui mourut, l’an 1250, devant Damiète, laissant un fils nommé comme lui, qui finit ses jours, l’année suivante, sans laisser de lignée. Par-là, Gui, au nom de sa femme, hérita de la baronnie de Vitré, de la vicomté de Rennes, attachée à cette maison, et de la terre de Marcilli.

Il perdit, l’an 1254, Philippette de Vitré, sa femme, qui mourut de phthisie. L’année suivante, il donna sa main à Thomassette de Mathefelon, veuve d’André de Vitré, son beau-frere. Gui succéda, l’an 1265, dans la terre de Laval à sa mère. Le pape, la même année, ayant fait publier une croisade contre Mainfroi, usurpateur du trône de Sicile, Gui de Laval fut du nombre des seigneurs français qui se rendirent en Italie pour cette expédition. Il se distingua, le 26 février de l’année suivante, à la bataille où Mainfroi périt. Pour récompenser la valeur singulière qu’il y fit paraître, le pape Urbain lV lui accorda, dit-on, le privilège de présenter de plein droit, pleno jure, les prébendes de la collégiale de Saint-Thugal ; droit singulier, dont effectivement les seigneurs de Laval furent en possession de tems immémorial. Gui mourut peu de tems après son retour, au commencement de l’an 1267 (v. st.), suivant un arrêt du parlement, de la Chandeleur de cette année. Il eut des enfants des deux lits (Voy.  »les barons de Montmorenci. » ) L’aîné fut Gui VIII, qui suit. Gui VII, en prenant le nom de Laval, conserva les armes de Montmorenci, qu’il chargea de cinq coquilles d’argent sur la croix, comme puîné(1).

(1) Les armes de la branche aînée de la Maison de Montmorenci sont d’or, à la croix de gueules, cantonnée de seize alérions d’azur.

2 – Sigillographie des seigneurs de Laval, 1095-1605 / par Bertrand de Broussillon et Paul de Farcy

Source : Bibliothèque nationale de France Relation : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34097769c Provenance : bnf.fr(p.43-52)

2.1 – GUY VII

1264-1267

Guy VII, fils d’Emma et de Mathieu de Montmorency, ne fut seigneur de Laval que trois ans, de 1264 à 1267.

62-63. Sceau et contre-sceau de Guy VII, 1244. Voir ici : http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k411367z/f44

Nous ne connaissons aucune empreinte du sceau dont il se servit pendant ce court espace de temps. C’est du vivant de sa mère que datent les deux que nous allons décrire. Le premier (2560 des Archives) est de mai 1244 il est absolument inédit et, malgré l’intérêt qu’il présente par la brisure du blason, il avait échappé aux recherches de Du Chesne.

Notre Guy était un petit cadet de Montmorency : Mathieu II avait eu de sa première femme Gertrude de Nesle trois fils: Bouchard VI, son successeur, Mathieu d’Attichy et Jean de Roissy.

Guy n’était donc que son quatrième fils. Pour distinguer son écu de ceux de ses frères, il eut recours à une brisure dont personne n’a parlé jusqu’ici et qui ne rappelle en rien les armoiries attribuées aux premiers Laval ; il chargea d’hermine le premier quartier de ses armes (1). Guy est représenté vêtu d’un haubert recouvert d’une cotte d’armes, de la main droite il tient une épée longue et large ; de la gauche il porte son écu blasonné. Le cheval au galop est vêtu d’une housse armoriée sur laquelle le premier quartier d’hermine et les trois autres aux alérions sont faciles à reconnattre.

Le second sceau (2555 des Archives) est le premier de notre série où figurent les coquilles sur la croix et où le blason, tel qu’il a été porté par les Guy de Laval, se présente dans sa forme définitive.

(…)

Nous avons dit que le second des enfants de Mathieu II de Montmorency était Mathieu d’Attichy. Le sceau de ce Mathieu portait précisément le blason chargé de cinq coquilles, dit de Laval. Du Chesne l’a publié à la page 25 de son Histoire de Montmorency d’après des documents de 1246, 1248 et 1249. Il en existe encore une empreinte originale au Musée d’Amiens consistant en un sceau détaché de 0,08 qui figure sous le numéro 26 de l’ Inventaire des sceaux de Picardie.

Ce Mathieu d’Attichy mourut sans enfants en 1250. Bouchard VI de Montmorency, son frère aîné, était décédé dès 1243 et, comme le droit de représentation n’existait pas dans la coutume de Paris, ce fut notre Guy de Laval qui devint seigneur d’Attichy. En même temps il prit le blason de son frère défunt et c’est ce blason qui a été conservé par toute sa postérité.

Le sceau que nous donnons est de 1251, il est malheureusement très fragmenté mais Du Chesne, qui avait vu une empreinte du même sceau apposée en 1256, l’a publié à la page 26 de son Histoire.

64-65. Sceau et contre-sceau de Guy VII, 1251. Voir ici : http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k411367z/f46

Le bouclier et la housse du cheval portent le blason dans lequel les cinq coquilles qui chargent la croix sont très accentuées. La légende donnée par Du Chesne est : S. DOMINI GUIDONIS DE LAVALLE MILITIS. Le contre sceau se compose d’un écu chargé d’un léopard avec cette légende : + GUIDONIS DE LAVALLE. Ce léopard est, croit-il, un souvenir du blason des anciens Laval.

Contentons-nous de constater que nous l’avons déjà trouvé au-dessus de l’écu dans le contre-sceau d’Emma de 1256. Du reste il ne figurera plus sur aucun sceau des seigneurs de Laval et restera particulier à celui des Causes de cette ville.

(…)

A l’époque de Guy VII appartient la gravure du plus ancien sceau de la Cour de Laval. Cet écu qui portait : parti au premier d’un léopard et au deuxième de Montmorency-Laval, ne fut changé à aucune époque. Dans la plupart des fiefs, les sceaux des Cours étaient modifiés par chacune des familles qui les possédaient. Rien de semblable à Laval, jusque sous les la Trémoïlle la Cour conserva le blason qu’elle portait sous Guy VII.

74-75. Sceau et contre-sceau de la Cour de Laval, 1250-1397. Voir ici : http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k411367z/f52

76-77. Sceau et contre-sceau de la Cour de Vitré, 1294. Voir ici : http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k411367z/f52

M. L. Garnier a bien voulu nous communiquer plusieurs spécimens détachés de ce sceau, sur lequel le graveur a tracé un lion passant au lieu d’un léopard, et qui, gravé peu après 1250, était encore en usage en 1397 (4). Les sceaux de la cour de Vitré ne nous sont connus que par les dessins donnés par M. l’abbé Pâris Jallobert. Celui qu’il publie d’après une empreinte de 1294 est absolument semblable a notre sceau de Laval (5). Il porte le lion de Vitré accolé au blason de Montmorency-Laval avec la légende : S. CURIE DE VITREYO AD CAUS., et au contre-sceau : PARVUS CUR. DE VITREYO.

C’est au XIIIe siècle qu’il faut faire remonter aussi la gravure du sceau de la Cour de Meslay. Le dessin que nous en donnons est pris sur une empreinte de 1421 que nous a communiquée M. l’abbé Angot. Nous ferons remarquer que la croix est très étroite et que, faute de place sans doute, elle semble n’avoir pas été chargée des cinq coquilles.

78-79. Sceau et contre-sceau de la Cour de Meslay, 1421 Voir ici : http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k411367z/f53

_________________

(1) Guy de Laval figurait au tournoi de Compiègne en 1238. (Revue Nobiliaire, V, 410). Le blason qui lui est attribué est d’or à la croix de gueules, cantonnée de seize alerions de sable et chargée de cinq coquilles, alias de cinq roses, selon le manuscrit. Notre sceau ne laisse aucun doute sur le blason que portait Guy avant 1250.

(4) Bibliothèque nationale, fonds latin, n° 17123, fol. 195.

(5) Nous le donnons tel qu’il figure aux Notes et documents sur Vitré avec les hachures de convention destinées à représenter les couleurs mais dont l’invention ne remonte qu’au XVIIe siècle.

Marié vers 1239 avec Philippette blason Sire de Laval , Dame et héritière de Vitré (1251), décédée le 16 septembre 1254, Fille aînée. Soeur et héritière de André IV son frère ( fille de blason Sire de Laval André III , Baron de Vitré †1250 et de blason Sire de Laval Catherine de THOUARS , Baronne de Vitré par alliance ) (L’Art de vérifier les dates des faits historiques… tome 13 : (p 115)

(…) Vers 1238, André de Vitré, favori du monarque, employa Ives de Saint-Berthevin pour procurer le mariage de sa seconde fille avec Gui de Laval, s’obligeant à donner autant de biens à celle-ci qu’à son aînée, promise alors au seigneur de la Guerche. Mais l’année suivante, le baron de Vitré, relevé par le pape de ses engagements avec le seigneur de la Guerche, conclut le mariage de Philippette, sa fille aînée, avec Gui de Laval. (Archi. de Vitré.)

(p116) Gui (…) partit, l’an 1248, pour la croisade, avec André de Vitré, son beau-père, qui mourut, l’an 1250, devant Damiète, laissant un fils nommé comme lui, qui finit ses jours, l’année suivante, sans laisser de lignée.
Il perdit, l’an 1254, Philippette de Vitré, sa femme, qui mourut de phthisie.
Il eut des enfants des deux lits (Voy. les barons de Montmorenci. ) L’aîné fut Gui VIII.

Sigillographie des seigneurs de Laval, 1095-1605 / par Bertrand de Broussillon et Paul de Farcy Source : Bibliothèque nationale de France
Relation : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34097769c, Provenance : bnf.fr (p.46)

La femme de Guy VII fut Philippe Vitré, fille unique d’André de Vitré et de Catherine de Bretagne, qu’il épousa en 1239 et qui mourut le 16 septembre 1254 c’est par elle que Vitré devint le patrimoine des Laval.
(…) Outre Guy VIII, Guy VII eut de Philippe de Vitré deux filles, Catherine et Emmette. Catherine épousa Hervé, vicomte de Léon

), dont

  • Guy VIII de LAVAL blason Sire de Laval , Sire de Laval et d’Acquigny, Baron de Vitré, Vicomte de Rennes, Comte de Caserte (Italie) (1275), décédé vers 22 décembre 1295, l’Ile-Jourdain, inhumé, Abbaye de Clairmont

    1 – L’Art de vérifier les dates des faits historiques… tome 13 : (p116)

    1.1 – GUI VIII

    1267. Gui, fils de Gui VII et de Philippette de Vitré, succéda à ses père et mère dans les terres de Laval, de Vitré, d’Aquigni, etc., et dans la vicomté de Rennes. Il était marié, depuis l’an 1260 avec Isabelle, fille et héritière présomptive de Guillaume de Beaumont, seigneur de Paci et de Villemouble, et comte de Caserte dans la terre de Labour, à quatre lieues de Naples, par le don que Charles d’Anjou, roi de Sicile, lui en avait fait. Il accompagna, l’an 1270, le roi saint Louis dans son expédition d’Afrique. L’année suivante, il fut encore de celle du roi Philippe le Hardi contre Roger-Bernard, comte de Foix. Il perdit, l’an 1272, presqu’en même tems son beau père, et sa femme, qui fut inhumée à Clairmont. L’an 1275 ou environ, il alla prendre possession du comté de Caserte, qui lui était échu par la mort de son beau-père.

    On ignore la durée du séjour qu’il fit en ce pays. Mais il en était sûrement de retour vers la fin de l’an 1284 ; car, au printems de l’année suivante, s’étant mis à la tête de ses vassaux, il alla joindre l’armée que le roi Philippe le Hardi menait contre le roi d’Aragon. L’an 1286, il prit une seconde alliance avec Jeanne de Beaumont. Il partit, l’an 1294, à la suite de Charles, comte de Valois, pour la guerre que ce prince porta en Auvergne, et eut part à la prise de Riom. De là s’étant rendu au siège de Saint-Sever, il y tomba malade ; et s’étant fait porter à l’Ile-Jourdain, il y mourut le lundi après l’Assomption (22 août) de l’an 1295. Son corps fut rapporté en France et déposé auprès de celui d’Isabelle sa première femme. Elle lui avait donné deux fils, dont l’aîné Gui, IX, suit, et Guillaume, seigneur de Pacy, mort en 1283. Jeanne de Beaumont, sa seconde femme, qui lui survécut jusqu en 1333, le fit père de huit enfants. (Voy. les barons de Montmorenci.)

    2 – Sigillographie des seigneurs de Laval, 1095-1605 / par Bertrand de Broussillon et Paul de Farcy

    Source : Bibliothèque nationale de France Relation : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34097769c Provenance : bnf.fr(p.52-54)

    2.1 – GUY VIII

    1267-1295

    Nous ne connaissons qu’un seul exemplaire du sceau de Guy VIII (1). Il est appendu à la charte relative à la Perrine, donnée à la Gravelle le 3 mars 1293 (2) et qui est entrée tout récemment dans le cabinet de M. Paul de Farcy. C’est le plus ancien sceau des Laval qui soit conservé dans le Maine.

    80-81. – Sceau et contre-sceau de Guy VIII. 1293. Voir ici : http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k411367z/f54 (Ndlr : sur le sceau on voit les armes de Montmorency-Laval mais sur le contre-sceau, je pense reconnaître un lion.)

    Le sceau, très finement gravé, avait tout près de 0,09 de diamètre. L’empreinte sur cire brune porte un chevalier armé de toutes pièces, la tête couverte d’un haubert. De la main droite il brandit une longue épée, de la gauche il porte un bouclier chargé, ainsi que la housse de son cheval, du blason de Montmorency-Laval. Il ne reste plus rien de la légende, et peu de chose du corps du cheval.

    Le contre-sceau est bien mieux conservé il porte sur un petit écu central, non pas le léopard comme l’avait cru M. de la Beauluère (3), mais un lion passant, dans lequel il est facile de reconnaître le blason de Vitré. La légende est + LE SECRE GUY DE LAVAL CHEVALIER. Ce contre-sceau servait sans doute ordinairement de signet pour la seigneurie de Vitré. ____________________________ (1) Dans la Revue Nobiliaire (IV, 385-394) M. Goethals a publié, d’après le roi d’armes Gilbert, la liste des cinquante-cinq chevaliers français qui, le 27 mai 1269, prirent part au tournoi de Cambrai, célébré à l’occasion du mariage de Jean de Brabant avec Marguerite, fille de saint Louis. Les onzième et quinzième chevaliers sont Mathieu III de Montmorency et Guy VIII de Laval.  » Mathieu entra dans l’arene le front ceint d’une couronne fleuronnée d’or portant pour cimier une tête et col de chien braqu au naturel.  » Guy VIII avait aussi une couronne fleuronnée d’or « il portait l’écusson de l’illustre maison de Montmorency brisé de cinq coquilles d’argent, sur la croix de gueules ; son cimier se distinguait aussi par une brisure, le chien étant colleté d’or « .

    (2) Page 338 du tome IV de la Commission archéologique de la Mayenne, par M.J.-M. Richard, qui ne mentionne pas le sceau.

    (3) Le Doyen, p. 373.

    Marié en 1260 avec Isabeau de BEAUMONT blason Sire de Laval , Héritière de Passy-sur-Marne, de Villemonble & de Caserte, décédée en 1272, Fille unique, héritière présomptive de Guillaume de Beaumont ( fille de blason Sire de Laval Guillaume de BEAUMONT , Seigneur de Passy-sur-Marne & de Villemonble et de ? ? ) (L’Art de vérifier les dates des faits historiques… tome 13 : (p116)

     » Gui était marié, depuis l’an 1260 avec Isabelle, fille et héritière présomptive de Guillaume de Beaumont, seigneur de Paci et de Villemouble, et comte de Caserte dans la terre de Labour, à quatre lieues de Naples, par le don que Charles d’Anjou, roi de Sicile, lui en avait fait.
    Il perdit, l’an 1272, presqu’en même tems son beau père, et sa femme, qui fut inhumée à Clairmont.

    Elle lui avait donné deux fils, dont l’aîné Gui, IX, suit, et Guillaume, seigneur de Pacy, mort en 1283. (Voy. les barons de Montmorenci.) « 

    Sigillographie des seigneurs de Laval, 1095-1605 / par Bertrand de Broussillon et Paul de Farcy Source : Bibliothèque nationale de France Relation : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34097769c Provenance : bnf.fr – (p.54)

     » La première femme de Guy VIII, la mère de Guy IX, fut Isabelle de Beaumont. Son père Guillaume était seigneur de Passy-sur-Marne (Aisne) et de Villemomble (Seine). Il possédait en outre Bréviaires en Iveline, qui lui avait été donné en juillet 1267 par Robert IV de Dreux, et Béatrix sa femme, et dont Guy VIII fit hommage le 9 mars 1283 à Béatrix, devenue veuve. « 

    ), dont

    • Guy IX La Croix De Fer blason Sire de Laval , Seigneur de Laval, d’Acquigny etc. (1295), Seigneur de Passy-sur-Marne (Aisne), Baron de Vitré (1295), Vicomte de Rennes (1295), Comte de Caserte (1295), décédé en 1333, château de Landavran, près de Vitré, inhumé, Abbaye de Claitmont

      1 – L’Art de vérifier les dates des faits historiques… tome 13 : (p.118)

      1.1 – GUI IX

      1295. Gui IX, fils aîné de Gui VIII et d’Isabelle de Beaumont, succéda, l’an 1295, à son père, dans la seigneurie de Laval.

      Il fit, la même année, avec Jeanne, sa belle-mère, un accord pour ses reprises et son douaire, qui fut confirmé l’année suivante par le roi. Il est dit par cet acte, que madame de Laval, veuve, aura la moitié de tous les mesnages, savoir soixante écuelles d’argent, trente grandes et trente petites, trois pots d’argent à vin et deux à eau, deux plats d’argent à entremets, deux bassins d’argent à mains laver, et toutes les couronnes, chapeaux, anneaux, fermaux, ceintures et attreims pour son corps ; la moitié de toutes les bêtes et haras, sept chevaux, savoir cinq pour son char, un palefroi et un roussin pour André de Laval ; et aura ledit André une épée de guerre de trois qui sont. Et le sire de Laval aura l’autre moitié de tous les mesnages, la coupe qui fut à saint Thomas de Cantorberri, la coupe fleuretée, et autres joyaux ; un écu d’or qui fut anciennement au seigneur de Laval, et le cheval qui fut acheté de Thibaut de Bar, avec toutes les armures et attiremens ; deux épées de guerre, et tous les autres chevaux. Aura de plus ladite dame son douaire dans toute la terre de Laval. Gui, après s’être accommodé avec sa belle-mère, assista au mariage accordé le jour des Brandons entre Jean de Bretagne, fils aîné du duc Artur, et Isabelle, fille de Charles, comte de Valois.

      Héritier de la valeur de ses ancêtres, il servit dans toutes les guerres de la France jusqu’à la paix conclue en 1320. Il se distingua surtout à la bataille de Mons-en-Puelle, gagnée par les Français, le 18 août 1304 sur, les Flamands. Charles, comte d’Anjou et du Maine, ayant établi, l’an 1301, un droit d’aide pour le mariage de sa fille aînée, le sire de Laval fut du nombre des barons qui s’opposèrent à cette imposition. Mais les sires de Craon et de Mayenne s’étant désistés, peu de tems après, de leur opposition, la confédération fut dissoute, et bientôt il ne resta plus d’opposant que le sire de Laval. Il se trouva mal de son obstination. Nous avons un premier arrêt rendu contre lui au parlement de Pontoise en ces termes : Philippus, D. gr. Francorum rex ; dilectis filiis nostris Subdecano S. Martini Turon. et Scholasltico Andegavensi salutem. Requirimus nos quatenus vocatis vocandis constiterit quod charissimus germanus et fidelis noster Andegavi et Cenomanioe Comes esset in possessione terroe dilecoti et fidelis nostri Guidonis domini de Lavalle militis, et explectandi eam, antequàm dictus Guido ab audientia Curiœ dicti comitis ad nostram Curiam appellasset, et per Ballivum Turonensem et dictum comitem et ejus gentes pro eo, amoto impedimento et turbatione, prœdictâ possessione gaudere et terram explectare prœdictam faciat. Actum Pontisaroe die Jovis post festum Sancti-Dionysii 1302. Ce jugement provisoire fut suivi d’un arrêt définitif rendu au parlement tenu à Paris, qui le confirma, et contraignit enfin le sire de Laval à se soumettre, (Mss. d’Hérouval.) Le sire de Laval en usait mal envers les habitants de Vitré. C’est ce que nous apprenons des lettres d’Artur, duc de Bretagne, datées du vendredi après la décolation de saint Jean (30 août) de l’an 1308, par lesquelles il enjoint à noble homme et féal le sire de Laval et de Vitré de ne préjudicier aux droits, honneurs et franchises de la baronnie et de ses sujets de Vitré. (Arch. de Vitré.) Gui IX, finit ses jours au château de Landavran, près de Vitré, l’an 1333, et fut inhumé à l’abbaye de Clairmont. Il avait épousé, l’an 1298, Béatrix de Gaure, comtesse de Faukemberg, en Flandre (morte en 1316) dont il eut, entr’autres enfants, Gui qui suit. C’est à Béatrix que la ville de Laval a l’obligation de ses manufactures de toiles. En partant pour Laval, elle se fit accompagner par des tisserands de Bruges qu’elle fixa dans cette ville, qu’ils rendirent aussi fameuse que leur patrie pour l’objet de leur art.

      2 – Sigillographie des seigneurs de Laval, 1095-1605 / par Bertrand de Broussillon et Paul de Farcy

      Source : Bibliothèque nationale de France Relation : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34097769c Provenance : bnf.fr(p.58)

      2.1 – Guy IX

      1295-1333A Guy IX appartient le sceau de 1331 de Guy de Laval, sire de Pacy. En effet à la mort d’Isabelle de Beaumont, vers 1272 la seigneurie de Passy-sur-Marne (Aisne) passa à son second fils Guillaume qui, décédé sans enfants, la laissa à Guy IX, son frère aîné. Elle passa au quatrième fils de ce dernier, Jean, chef de la branche de Passy. Guy est représenté (1198 de la Flandre) sur un cheval lancé au galop; le bouclier, l’épaulière, le troussequin et la housse portent le blason des Laval; le casque du chevalier et la tête du cheval sont cimés d’une aiglette entre deux cols de paon. L’épée est retenue par une chaîne. La légende porte SCEL GUY DE LAVAL SIRE DE [Paci] CHEVALIER. Les mots sont séparés l’un de l’autre par une rose.

      86-87. – Sceau et contre-sceau de Guy IX, 1331. Voir ici : http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k411367z/f60

      Le contre-sceau est orné d’un écu armorié garni de petits feuillages avec cette légende: + CONTRE S. GUY DE LAVAL SIRE DE PACI CHV.

      Ce sceau est fort habilement gravé et peut être considéré comme l’un des plus beaux types de cette époque.

      Marié en 1298 avec Béatrice de GAVRE blason Sire de Laval , Dame et Héritière des seigneuries de Gavre, de Vinderhoute et de Meerendée (1300), décédée le 4 juillet 1315, Fille unique

      Nommée de GAVRE dans plusieurs autres sources : Père Anselme, Bertrand de Roussillon etc.

      Pour L’Art de vérifier les dates des faits historiques… tome 13 : Béatrix de Gaure, comtesse de Faukemberg, en Flandre (morte en 1316)

      1 – Sigillographie des seigneurs de Laval, 1095-1605 / par Bertrand de Broussillon et Paul de Farcy

      Source : Bibliothèque nationale de France Relation : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34097769c Provenance : bnf.fr(p.60)

      Gavre est. une seigneurie située dans la Flandre orientale. Pendant tout te XIIIe siècle ses seigneurs ont porté le prénom de Rasse ; Rasse VI de 1203 à 1244, Rasse VII de 1244 à 1253 ; Rasse VIII enfin de 1253 à 1300. Béatrix, fille de Rasse VIII et de Béatrix de Longueval, hérita des seigneuries de Gavre, de Vinderhoute et de Meerendée en 1300,lors de la mort de son père qui, ayant épousé en secondes noces Béatrix de Stryen, se noya à Gavre dans l’Escaut. La terre de Gavre resta dans le patrimoine des seigneurs de Laval jusqu’en 1515, époque où Guy XVI la vendit pour 34.000 couronnes d’or à Jacques de Luxembourg.(Ndlr : ! A vérifier, je crois me souvenir qu’elle partit dans la branche de Chateaubriand ! Et peut être vendu ensuite)  » Il parait certain que jamais les seigneurs de Gavre n’ont porté, comme on le croit communément, un écu d’or au lion de gueules, armé, lampassé et couronné d’azur, à la bordure dentelée de sable. Ces seigneurs ont porté, depuis le XIIIe siècle, un écu de gueules à trois lions d’argent, couronnés, armés et lampassés d’or; ils ont sans doute adopté les armoiries de la seigneurie de Chièvres (de gueules à trois lions d’argent) que leur avait transmises la célèbre Domitiane de Chièvres (1) « .

      C’est donc bien à nos Gavre qu’il faut assigner divers sceaux venus jusqu’à nous et qui portent les trois lions. De Rasse VII, grand père de Béatrix, nous avons deux sceaux de 1237 et de 1245, faisant partie de la collection des Archives; ils portent les numéros 10395 et 10396. De Rasse VIII nous en avons trois : le n° 10397 des Archives qui est de 1275 et les numéros 931 et 932 des sceaux de Flandre qui sont de 1287 et 1292. Nous croyons aussi reconnaître dans le numéro 1222 des sceaux de Flandre le sceau du frère que Béatrix de Gavre vit mourir avant elle et dont le décès la rendit héritière de cette seigneurie. Un sceau de l’année 1287 à l’écu portant trois lions, au bâton brochant avec la légende S RASSONIS FILII DOMINI DE LIDEKERKE PRIMOGENITI nous semble celui du fils de Rasse VIII.

      Malgré cette abondance nous ne donnons ici aucun de ces sceaux qui touchent de trop loin à l’histoire du Maine. Nous plaçons ici le blason des Laval tel qu’il était peint en la maison de Vicoigne à Valenciennes, en faisant remarquer que l’oiseau qui figure sur le casque devait être un paon dont le dessinateur a omis l’aigrette (2).

      88. – Vitrail de la maison de Vicoigne.

      (1) Emile Borchrave au tome VII de la Biographie nationale Belge où nous avons trouvé les renseignements qui précèdent sur les Gavre. Nous ferons remarquer qu’une erreur avait été commise à Laval, le 5 septembre 1852 lors de la cavalcade figurant l’entrée de Béatrix, dont la bannière portait d’or au lion de gueules passant. Maignan, Exposition des produits de l’industrie à Laval (Laval, 243 p. in-12, 1852), p. 31.

      (2) Ce dessin, qui appartient à la collection Gaignières, est conservé au n° 24020 du fonds français, intitulé Epitaphes de Flandre.

      2 – La Maison de Laval, 1020-1605 : étude historique (…) Tome 4 / par Bertrand de Broussillon (p. 6)

      (…) le décès de son oncle, Guy XV, advenu le 28 janvier 1501, fit de lui (Nicolas, fils Jean de Lava, Sgr de la Roche-Bernard alias Guy XVI) l’héritier du riche patrimoine des Laval.

      Mais ce patrimoine si considérable, il ne le reçut pas dans son intégrité (…). On n’a pas oublié qu’à la fin du XIIIe siècle, Béatrix de Gavre, épouse de Guy IX, avait incorporé aux domaines de son époux un vaste territoire situé en Flandre, Gavre et ses dépendances. Cet héritage lui était venu grâce à une disposition de la coutume de Flandre, absolument contraire à ce qui était réglé par la coutume du Maine, et qui avait l’inconvénient de compromettre singulièrement les intérêts de la postérité des aînés. La transmission des héritages avait lieu sans admettre le droit de représentation.

      C’est ainsi qu’en 1300, lors du décès de Rasses VIII de Gavre, il se trouva que, par le prédécès de son fils unique, appelé Rasses, lui aussi, le défunt ne laissait qu’un seul héritier au premier degré. Béatrice, épouse de Guy IX de Laval, dont les droits de fille vivante annulaient ceux de ses neveux, dont le père était mort et au nom duquel ils ne pouvaient pas intervenir à la succession par représentation.

      Béatrix devint donc dame de Gavre ; et, à partir de 1300, la transmission de Gavre fut effectuée, comme celle du patrimoine des Laval, sans que le droit de représentation eut à intervenir. Il n’en fut pas de même en 1501 : c’est par représentation des droits de son père, Jean de la Roche-Bernard, que Nicolas de Laval fut héritier de Guy XV ; Gavre, soumis à une coutume qui n’admettait pas l’usage de ce droit, échappa à ses mains, pour venir dans celles de l’aîné de ceux des fils de Guy XIV qui étaient alors vivants, François de Laval-Châteaubriant. Au décès de celui-ci, le 5 janvier 1504, l’aîné de ses fils, Jean de Laval-Châteaubriant, en hérita à son tour ; et, en 1515, dit-on, pour une somme de trente-quatre mille écus, il la vendit à Jacques de Luxembourg, dont le fils, nommé Jacques lui aussi, mourut sans autre héritier que sa soeur, Françoise, laquelle, en épousant Jean d’Egmont, fit passer Gavre dans le patrimoine des d’Egmont (1).

      ( fille de blason Sire de Laval Rasses VIII de GAVRE , Seigneur de Gavre, d’Orcheghem & de Morhem (Flandres) †1300 et de Béatrice de LONGUEVAL ) (L’Art de vérifier les dates des faits historiques… tome 13 : (118)
      Il avait épousé, l’an 1298, Béatrix de Gaure, comtesse de Faukemberg, en Flandre (morte en 1316) dont il eut, entr’autres enfants, Gui qui suit. C’est à Béatrix que la ville de Laval a l’obligation de ses manufactures de toiles. En partant pour Laval, elle se fit accompagner par des tisserands de Bruges qu’elle fixa dans cette ville, qu’ils rendirent aussi fameuse que leur patrie pour l’objet de leur art.), dont

      • Guy X blason Sire de Laval , Sire de Laval, d’Acquigny etc. (1333), Baron de Vitré (1333), Vicomte de Rennes (1333), tué le 18 juin 1347, Bataille de La Roche-Derien, inhumé, Eglise collégiale de la Madeleine à Vitré

        1 – L’Art de vérifier les dates des faits historiques… tome 13 : (p.119)

        1.1 – GUI X

        1333. Gui X, fils et successeur de Gui IX dans la terre de Laval, la baronnie de Vitré et la vicomté de Rennes, avait épousé, dès le 2 mars 1315, Béatrix, deuxième fille d’Artur II, duc de Bretagne.

        Gui X accompagna, l’an 1328, le roi Philippe de Valois dans ses guerres de Flandre, où il soutint la gloire de ses ancêtres, à la tête d’une compagnie d’hommes d’armes. La guerre ayant recommencé en Flandre, l’an 1340, par le siège de Tournai, que firent les Anglais appelés par les Flamands, Jean, duc de Normandie, fut envoyé au secours de la place, accompagné du duc de Bretagne et du sire de Laval. Voici la lettre que le monarque écrivit au dernier quelque tems avant l’ouverture de la campagne : Sire de Laval, nous sçavons et sommes certains que vous amez l’honneur et profit de nous et de nos besognes. Et pour ce que premièrement pour la défension de nostre royaulme nous convient faire frais et missions innombrables, nous avons faict parler à aucuns nobles de nos pays des comtés d’Anjou et du Maine, comme le vicomte de Beaumont, le sire de Mathefelon, Geoffroi de Beaumont, et aucuns aultres nobles, que pour ce nous veuillent octroyer une composition de quatre deniers pour livre à estre levée pour un an pour le faict de la guerre, ainsy comme aultrefois nous fut octroyé ; laquelle imposition ils nous ont gracieusement octroyé ; et ainsy ont faict les bonnes villes. Si vous prions cherement et à certe que ladicte imposition vous veuilliez gracieusement estre levée pour un an en vostre terre que vous avez ezdictes comtés ; et de ce vous veuille faillir, et nous écrivez sur ce vostre volonté. Et aussi tenez-vous prest et garni toutefois que nous le ferons sçavoir. Donné à la Suze au Maine, le 18 juillet. Tel était le ton que nos rois prenaient alors avec leurs grands vassaux lorsqu’ils avaient besoin de leurs services.

        Au retour de la guerre de Flandre, Gui entra dans celle qui s’éleva, l’an 1341, entre Charles de Blois et Jean de Montfort, pour la succession au duché de Bretagne. Quoique beau-frère du second, il embrassa le parti du premier, parce que ce parti lui parut le plus juste. Il contribua par sa valeur et son habileté à plusieurs victoires que Charles remporta sur son rival. Mais la bataille de la Roche-Derien, qui fut donnée le 18 juin 1347, et dans laquelle il eut le principal commandement, termina le cours de ses exploits avec celui de sa vie : il y fut tué après avoir vu deux fois la victoire échapper de ses mains.

        Son corps ayant été apporté à Vitré, y fut inhumé dans l’église collégiale de la Madeleine, où l’on voit son tombeau élevé dans le chœur avec cette inscription : Cy gist noble et puissant seigneur Gui, sire de Laval et de Vitré, qui trépassa à la bataille de la Roche-Derien le 18 juin 1347. Priez Dieu pour luy. On ne peut omettre ici un trait du ressentiment de la duchesse Anne, reine de France, contre la mémoire de ce seigneur, trait rapporté par d’Argentré et certifié encore aujourd’hui par les chanoines de Vitré. Cette princesse passant à Vitré et étant allée entendre la messe à la Madeleine, examina ce tombeau, et, en ayant lu l’épitaphe, elle commanda qu’on crevât un œil à la statue de Gui, disant qu’il avait été le plus cruel ennemi de sa maison. Mais on ajoute que, bientôt après, elle eut honte de cette basse vengeance, et s’en repentit. Toujours est-il vrai qu’il manque un œil à la statue.

        Gui, laissa de Béatrix (morte le 7 décembre 1384), Gui, qui suit ; Jean, qui vient ensuite ; et Catherine, femme du connétable Olivier de Clisson.

        2 – Sigillographie des seigneurs de Laval, 1095-1605 / par Bertrand de Broussillon et Paul de Farcy

        Source : Bibliothèque nationale de France Relation : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34097769c Provenance : bnf.fr(p.63)

        GUY X

        1333-1346

        Guy X, dès 1315, avait épousé Béatrix de Bretagne, née le 7 décembre 1295 d’Arthur II de Bretagne et de sa seconde femme Yolande de Dreux, elle-même fille de Robert IV de Dreux et de Béatrix de Montfort-l’Amaury.

        Guy X fut tué le 18 juin 1337 à la bataille de la Roche-Derrien. Son corps fut rapporté à Vitré et enseveli au milieu du chœur de l’église de la Madeleine sous un tombeau (…) Beatrix mourut seulement le 7 décembre 1382.

        Marié le 2 mars 1315 avec Béatrix de BRETAGNE blason Sire de Laval , Dame de Hédé, née en 1295, décédée le 7 décembre 1384 (à l’âge de 89 ans), 2e fille ( fille de blason Sire de Laval Artus II , Duc de Bretagne 1261-1312 et de blason Sire de Laval Yolande de DREUX , Comtesse de Montfort l’Amaury †1330 ) (L’Art de vérifier les dates des faits historiques… tome 13 : (p119)

         » Gui X, avait épousé, dès le 2 mars 1315, Béatrix, deuxième fille d’Artur II, duc de Bretagne. (…) Gui, laissa de Béatrix (morte le 7 décembre 1384), Gui, qui suit ; Jean, qui vient ensuite ; et Catherine, femme du connétable Olivier de Clisson. « 

        Sigillographie des seigneurs de Laval, 1095-1605 / par Bertrand de Broussillon et Paul de Farcy (p.63)
        Source : Bibliothèque nationale de France
        Relation : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34097769c

         » Guy X, dès 1315, avait épousé Béatrix de Bretagne, née le 7 décembre 1295 d’Arthur II de Bretagne et de sa seconde femme Yolande de Dreux, elle-même fille de Robert IV de Dreux et de Béatrix de Montfort-l’Amaury.(…)
        Guy X et Béatrix de Bretagne eurent trois enfants : 1° Guy XI qui succéda à Guy X ; 2° Jean de Laval qui, sous le nom de Guy XII, succéda à son frère aîné ; 3° Catherine ou Béatrix de Laval qui en février 1361 épousa Olivier IV de Clisson, à qui elle apporta la seigneurie de Villemomble (Seine). »

        ), dont

        • Guy XI blason Sire de Laval , Sire de Laval, de Vitré, Gavre & Acquigny (18 juin 1347), décédé le 22 septembre 1348, Vitré (35), inhumé, Eglise collégiale de la Madeleine à Vitré , + Sans postérité

          1 – L’Art de vérifier les dates des faits historiques… tome 13 : (p120)

          1.1 – GUI XI

          1347. Gui XI, fils aîné de Gui X et de Béatrix de Bretagne, ne survécut qu’un an à son père, dont il fut le successeur dans les seigneuries de Laval, de Vitré, etc. Il avait combattu à côté de lui à la bataille de la Roche-Derien, y avait été fait prisonnier, et avait été racheté par sa mère. Dès l’an 1338 (v. st.), son père l’avait marié, par contrat du jeudi après la mi-Carême (11 mars) avec Isabeau, fille de Maurice, sire de Craon, et sœur d’Amauri IV, auquel elle succéda dans la terre de Craon. Le douaire d’Isabeau fut assigné sur les terres d’Aquigni, de Sainte-Marguerite, de Crevecœur et de Frego, en Normandie.

          Gui XI était à peine en jouissance, qu’il fut sommé, le 25 juillet 1347, par Jean de France, duc de Normandie et comte d’Anjou et du Maine, de venir lui rendre hommage de sa terre de Laval. Il mourut le jour de Saint-Maurice (22 septembre) 1348 dans son château de Vitré, sans laisser de postérité, et fut inhumé près de son père à la Madeleine de Vitré. On croit que sa mort fut la suite des blessures qu’il avait reçues à la bataille de la Roche-Derien, et dont il ne fut jamais bien guéri. Sa veuve épousa, depuis, Louis, sire de Sulli, finit ses jours le 11 février 1384 (v. st.), et fut inhumée aux Cordeliers d’Angers, où reposent les corps de ses ancêtres.

          2 – Sigillographie des seigneurs de Laval, 1095-1605 / par Bertrand de Broussillon et Paul de Farcy

          Source : Bibliothèque nationale de France
          Relation : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34097769c
          Provenance : bnf.fr

          (p.68)

          2.1 – GUY XI

          1347-1348

          Guy XI, fils de Guy X et de Béatrix de Bretagne, succéda à son père le 18 juin 1347. Dès 1338 il avait épousé Isabeau, fille de Maurice VII de Craon et de Marguerite de Mello, dont il n’eut pas d’enfant et qui mourut le 2 février 1394, après avoir été mariée trois fois.

          Guy XI mourut à Vitré le 22 septembre 1348; et, comme son père, fut enseveli en l’église de la Madeleine de Vitré. Nous n’avons rencontré aucun sceau de Guy XI.

          Marié le 11 mars 1338, par contrat, avec Isabeau blason Sire de Laval , Dame et Héritière de Craon, décédée le 11 février 1394, Craon, inhumée, aux Cordeliers d’Angers , Soeur unique et héritière de son frère

          1 – Père Anselme tome2 p859

          Veuve de Guy de Laval elle eu pour douaire les seigneuries d’Acquigny et de Crevecoeur en Normandie.

          2 – L’Art de vérifier les dates des faits historiques… tome 13 : (p120)

          (…) fille de Maurice, sire de Craon, et sœur d’Amauri IV, auquel elle succéda dans la terre de Craon. Le douaire d’Isabeau fut assigné sur les terres d’Aquigni, de Sainte-Marguerite, de Crevecœur et de Frego, en Normandie. Sa veuve épousa, depuis, Louis, sire de Sulli, finit ses jours le 11 février 1384 (v. st.), et fut inhumée aux Cordeliers d’Angers, où reposent les corps de ses ancêtres.

          3 – Sigillographie des seigneurs de Laval, 1095-1605 / par Bertrand de Broussillon et Paul de Farcy

          Source : Bibliothèque nationale de France
          Relation : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34097769c
          Provenance : bnf.fr

          (p.68)

          Dès 1338 il (Guy XI de Laval) avait épousé Isabeau, fille de Maurice VII de Craon et de Marguerite de Mello, dont il n’eut pas d’enfant et qui mourut le 2 février 1394, après avoir été mariée trois fois.

          ( fille de blason Sire de Laval Maurice VII , Sire de Craon et de Marguerite de MELLO ) (L’Art de vérifier les dates des faits historiques… tome 13 : (p120)

          « Gui XI (…) Dès l’an 1338 (v. st.), son père l’avait marié, par contrat du jeudi après la mi-Carême (11 mars) avec Isabeau, fille de Maurice, sire de Craon, et sœur d’Amauri IV, auquel elle succéda dans la terre de Craon. Le douaire d’Isabeau fut assigné sur les terres d’Aquigni, de Sainte-Marguerite, de Crevecœur et de Frego, en Normandie. Il mourut le jour de Saint-Maurice (22 septembre) 1348 dans son château de Vitré, sans laisser de postérité, et fut inhumé près de son père à la Madeleine de Vitré. (…) Sa veuve épousa, depuis, Louis, sire de Sulli, finit ses jours le 11 février 1384 (v. st.), et fut inhumée aux Cordeliers d’Angers, où reposent les corps de ses ancêtres. »

          ).

        • Guy XII blason Sire de Laval , Sire de Laval, de Vitré et de Gavre (1348), Seigneur de Châteaubriand (1348 – 27 novembre 1383), décédé le 24 avril 1412, au Château de Laval, inhumé, Abbaye de Clairmont , Succède à son frère

          1 – L’Art de vérifier les dates des faits historiques… tome 13 : (p122)

          1.1 – GUI XII

          1348. Jean, second fils de Gui X ainsi nommé au baptême par Jean III, duc de Bretagne, son oncle, prit en succédant à son frère aîné, le nom de Gui suivant la loi de sa maison. Peu de tems après, il épousa Louise, fille de Geoffroi VII, sire de Château-Briant, et de Jeanne de Belleville, et sœur de Geoffroi VIII, lequel, étant mort sans enfants, la laissa héritière de la terre de Château-Briant, la cinquième des neuf grandes baronnies de Bretagne. Jeanne de Belleville, mère de Louise, se remaria avec Olivier de Clisson, qu’elle fit père du fameux connétable de ce nom. Celui-ci ayant épousé, comme on l’a dit, Catherine de Laval, devint par-là doublement beau-frère du sire de Laval ; et de là l’étroite liaison qui fut entre eux, et qui fut encore cimentée par une fraternité d’armes. Cependant, quoique les guerres continuassent en Bretagne, il ne paraît pas que le sire de Laval y ait pris beaucoup de part jusqu’à la bataille d’Aurai. Nous voyons seulement qu’en 1356, il se jeta dans Rennes avec le vicomte de Rohan et d’autres seigneurs, pour défendre cette place assiégée par le duc de Lancastre. (Morice, Hist. de Bret. tom. I, p. 287.) Mais, l’an 1370, comme les Anglais couraient la France sous la conduite de Robert Knoles, le roi Charles V lui donna commission de lever deux compagnies d’hommes d’armes pour s’opposer aux passage et ravages de ces ennemis. La défaite que ce général essuya cette même année au lieu dit Pontvalain, fut due en grande partie à la valeur du sire de Laval ; et le roi Charles V le reconnut lui-même par le don qu’il lui fit de quatre mille livres d’or avec une pension de trois cents livres par mois pour son état. (Arch. de Laval, et chambre des comptes de Paris.) Il suivit, l’an 1371, le connétable du Guesclin en Poitou, et eut part aux conquêtes qu’il y fit sur les Anglais. L’an 1373, Louis, duc d’Anjou, gendre de Jeanne, duchesse de Bretagne, et du Guesclin, rentrent en Bretagne avec de grandes forces, dans la vue de punir le duc Jean le Vaillant de ses pratiques secrètes avec l’Angleterre. Le sire de Laval se joignit aux seigneurs bretons soulevés contre leur prince ; et, tandis que le vicomte de Rohan s’emparait de Vannes, et Clisson d’autres villes, il marcha contre Rennes dont il se rendit maître. Ces échecs obligèrent le duc de Bretagne à se retirer en Angleterre. Si ce n’était pas l’intention de la plupart de ses vassaux qui servaient la France contre lui, de le dépouiller de ses états, c’était bien à la vérité celle du roi Charles V. En effet, ayant mandé les trois seigneurs de Rohan, de Clisson et de Laval, ce prince leur déclara en confidence la disposition où il était de garder le duché de Bretagne, et de le réunir à la couronne comme un moyen assuré d’établir la tranquillité du royaume, avec promesse de leur en faire bonne part ; et pour cela, il leur demanda les places et forteresses qu’ils y possédaient. L’histoire dit que le vicomte de Rohan et Clisson commençaient à prêter l’oreille à ces offres, mais que le sire de Laval répondit qu’il ne consentirait jamais au dépouillement du duc de Bretagne, son cousin germain ; qu’il garderait bien ses places, et qu’il n’en arriverait aucun inconvénient ; que lui et ses ancêtres n’avaient jamais varié dans leur attachement au service de la couronne et de l’état ; qu’il suppliait le roi de rendre au duc ses bonnes grâces et qu’ils demeureraient tous pleiges de sa fidélité à l’avenir, et l’empêcheraient bien de faire du mal. Charles V, mortifié de cette réponse, dissimula son chagrin et ne cessa de travailler sous main à gagner les esprits des seigneurs bretons. Mais le sire de Laval, dans une conférence qu’il tint en son hôtel avec les deux seigneurs qui viennent d’être nommés, leur remontra la conséquence de la prétention du roi. « Vous êtes princes leur dit-il, en Bretagne, et vous ne serez plus rien en France. Bientôt sa majesté vous suscitera des querelles pour vous rabaisser. Le roi commande, le duc prie. Quand le duc refuse de vous faire justice, vous êtes assez forts pour le ranger à la raison. » Et en effet ils appelaient de ses ordonnances et procédures de ses officiers au parlement de Paris ou au conseil du roi, et souvent ils étaient maintenus dans leurs prétentions ; le duc ne faisait aucune levée sans leur consentement et sans qu’ils y eussent leur part ; ils participaient aux fouages et aux droits de la souveraineté : tous avantages dont ils seraient privés par la réduction de la Bretagne en simple province du royaume de France. L’effet de la harangue du sire de Laval fut que les trois seigneurs quittèrent la cour sans dire adieu, et se retirèrent dans leurs places, sous prétexte de les garder et de pourvoir aux besoins de la Bretagne menacée par les Anglais. A leur retour, les autres seigneurs bretons, ayant à leur tête Montfort et Montafilant, firent une association pour rappeler leur duc ; elle eut son effet sous la condition qu’on imposa au duc de ne point confier ses places aux étrangers. (Froissart, d’Argentré, du Tillet.) Ce rappel fut suivi du traité de Guerande, conclu en forme d’amnistie le 15 janvier 1381. (n. st.) Les députés qui le négocièrent furent, de la part du roi, le sire de Couci ; le sire de Raineval ; Arnaud de Corbie, premier président au parlement de Paris ; Anseau de Plaisans, sire de Montferrand et messire Jean de Raiz : de la part du duc, Gui, sire de Laval ; Charles de Dinan, sire de Montafilant ; Gui de Rochefort, sire d’Acerac ; et messire Guillaume l’Evêque. (Arch. de Laval.) Le duc étant réconcilié avec la France, accompagna le roi Charles VI, l’an 1382, dans son expédition de Flandre. Avant son départ, il donna commission au sire de Laval, par lettres scellées le 22 juillet de la même année, de gouverner la Bretagne en qualité de son lieutenant-général, avec pouvoir d’agir comme sa propre personne, de donner des grâces, d’établir des gouverneurs et des capitaines dans toutes les places, d’accorder des trêves. Gui, l’année précédente, avait fait lui-même la campagne de Flandre avec le vicomte de Rohan et le sire de Clisson. Tous trois y avaient combattu avec distinction, le 17 novembre, à la journée de Rosebeque, où l’oriflamme fut portée par le sire de la Trémoille. (André Favin, Théât. d’honneur, pag. 249.) Froissart, parlant de cette campagne, nous apprend que la maison de Laval avait pour cri de guerre ‘Saint-Py-Laval. Le sire de Laval était avec Beaumanoir et le connétable de Clisson, l’an 1387, au château de l’Hermine, lorsque le duc de Bretagne (Jean de Montfort), y fit arrêter secrètement le dernier, dans le dessein de le faire périr. S’étant aperçu de la trahison, à l’altération qu’il remarqua sur les traits du duc, le sire de Laval s’écria : Haa, monseigneur, par Dieu, que voulez-vous faire ? N’ayez nulle male voulenté sur beau-frère le connétable. Le duc irrité pour toute réponse, lui ordonna de se retirer. Mais Laval, qui voulait à quelque prix que ce fût, sauver la vie à son beau-frère et épargner un crime à son prince, resta au château. Instruit le soir par Bazvalen, de l’ordre que celui-ci avait reçu de noyer Clisson pendant la nuit, il l’engage à en suspendre l’exécution. Ce fut le salut de Clisson. Le duc, qui avait passé la nuit dans de grandes agitations, ayant appris de Bazvalen, à son lever, que Clisson était encore vivant, l’embrasse et le remercie de lui avoir sauvé à lui-même l’honneur et la vie. Laval étant rentré quelques moments après, il veut se faire un mérite auprès de ce seigneur, de n’avoir pas attenté sur les jours du connétable, et l’assure que c’est en sa considération qu’il laisse la vie à son beau-frère. (Voy. les ducs de Bretagne.)

          La duchesse Jeanne de Navarre, veuve de Jean le Vaillant, ayant accordé son mariage avec Henri IV, roi d’Angletere, et se disposant à l’aller joindre, invite, l’an 1402, le duc de Bourgogne, Philippe le Hardi, à venir la trouver. Le duc se rend le 1er. octobre à Nantes, où la duchesse, du consentement de sa cabale, lui remet, le 19 du même mois, la tutelle des enfants et la régence du duché pendant la minorité de l’aîné. Plusieurs seigneurs bretons, le comte de Penthièvre à leur tête, s’opposent à cette disposition. Le duc de Bourgogne, voyant les esprits ainsi divisés, quitte la Bretagne le 3 décembre, emmenant avec lui le jeune duc Jean et son frère Artur. Les seigneurs, après sa retraite, défèrent l’administration du duché au sire de Laval.

          L’an 1404 (v. st.), par lettres-patentes du 14 janvier, le jeune duc Jean le Bon, devenu majeur, donne au sire de Laval décharge de l’administration du duché, confirme les officiers qu’il a institués, et le met à l’abri de toute recherche.

          Gui XII mourut, l’an 1412, dans son château de Laval, le 24 avril, âgé de plus de quatre-vingts ans. Son corps fut inhumé à l’abbaye de Clairmont, à côte du grand autel, vis-à-vis de Béatrix de Bretagne, sa mère, et non pas aux Cordeliers de Laval, comme le marque Duchêne, d’après Chopin.

          Ayant perdu, l’an 1383, Louise de Château-Briant, sa première femme, dont il resta héritier, en vertu d’une donation mutuelle qu’ils s’étaient faite en 1379, il s’était remarié au mois de mai de l’année suivante, avec dispense du pape, à Jeanne de Laval, sa parente au troisième degré, veuve pour lors du connétable du Guesclin. De ce second mariage sortirent deux fils et une fille. L’aîné, qui survécut plusieurs années à Louis, son cadet, mort dans l’enfance, s’appelait Gui, et portait le titre de sire de Gaure. La mort l’enleva à l’âge d’environ seize ans, par un événement tragique. En jouant à la paume dans la grande rue de Laval, il tomba dans un puits et s’y noya. La fille, nommée Anne, devenue par-là, l’héritière de sa maison, fut mariée, par contrat du 22 janvier 1404 (v. st.), à Jean de Montfort, sire de Kergorlai, fils de Raoul, sire de Montfort, à condition qu’il quitterai le nom et les armes de Montfort, pour prendre le nom de Gui de Laval, avec le cri et les armes de Montmorenci-Laval.

          Gui XII fonda, l’an 1397, avec sa femme, le couvent des Cordeliers de Laval. Froissart dit de lui, qu’ il aima souverainement l’honneur de la France, et Pierre le Baud, qu’il fut moult prudhomme vers Dieu et les hommes, dévot aux églises, aumônier aux pauvres, qu’il entretenoit des musiciens, aima le bien du peuple, qu’il défendit d’oppression de tout son pouvoir, et n’avoit d’autres serment que SI DIEU ME DONNE BONNE VIE. Jeanne sa femme lui survécut vingt et un ans, étant morte le 27 décembre 1433, et fut enterrée aux Cordeliers de Laval.

          2 – Sigillographie des seigneurs de Laval, 1095-1605 / par Bertrand de Broussillon et Paul de Farcy

          Source : Bibliothèque nationale de France
          Relation : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34097769c
          Provenance : bnf.fr

          (p.68-69)

          2.1 – GUY XII

          1348-1412

          Guy XII, second fils de Guy X, succéda à son frère ; en premières noces, vers 1348, il épousa Louise de Châteaubriand, dite de Dinan. C’était la fille de Geoffroy VII de Chateaubriand, la sœur de Geoffroy VIII, morts l’un en 1326 et l’autre le 20 juin 1347. Elle se trouvait héritière de ce fief dont Guy XII fut seigneur jusqu’au 27 novembre 1383 époque où le décès de Louise, qui ne lui avait pas donné d’enfant, fit passer la seigneurie de Châteaubriand sur la tête de son neveu‘.

          Nous possédons deux sceaux sur lesquels figure l’écu de Laval écartelé de Châteaubriand. Ils appartiennent à Guy XII. Le premier (2557 des ‘Archives) est appendu à une approbation du traité de Guérande de 1380.

          Ce sceau, très habilement gravé, porte l’écu de Laval écartelé de Châteaubriand ; le casque orné de lambrequins & fleurs de lys, est sommé d’un bonnet à visière d’où sort un lion assis dans un vol également fleurdelysé. Le fond est rempli par une rosace à compartiments trilobés. De la légende on lit : [s]lRE DE LAVAL…. DE CHATEAUBRIAND.

          100-101. Sceaux de Guy XII, 1380-1381. Voir ici : http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k411367z/f70

          Marié en 1348 avec Louise dite de DINAN blason Sire de Laval , Dame et Héritière de Chateaubriant, décédée le 27 novembre 1383, Soeur & héritière de Geoffroy son frère, décédée ans enfants

          Sigillographie des seigneurs de Laval, 1095-1605 / par Bertrand de Broussillon et Paul de Farcy (p.68)
          Source : Bibliothèque nationale de France
          Relation : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34097769c
          Provenance : bnf.fr

           » Guy XII, (…) en premières noces, vers 1348, il épousa Louise de Châteaubriand, dite de Dinan. C’était la fille de Geoffroy VII de Chateaubriand, la sœur de Geoffroy VIII, morts l’un en 1326 et l’autre le 20 juin 1347. Elle se trouvait héritière de ce fief dont Guy XII fut seigneur jusqu’au 27 novembre 1383 époque où le décès de Louise, qui ne lui avait pas donné d’enfant, fit passer la seigneurie de Châteaubriand sur la tête de son neveu (fils de Geoffroy (VIII ?) à la mode de Bretagne, Charles de Dinan. Son fils Jacques laissa lui-même une fille unique Françoise de Dinan, que nous verrons devenir la femme de Guy XIV. »

          ( fille de blason Sire de Laval Geoffroy VII , Sire de Chateaubriant †1326 et de blason Sire de Laval Jeanne de BELLEVILLE , Dame de Belleville, Montagu, la Garnache, Palluau, Chateaumur, Beauvoir sur Mer ) (L’Art de vérifier les dates des faits historiques… tome 13 : (p122)

          « 1348.(…) Peu de tems après, il épousa Louise, fille de Geoffroi VII, sire de Château-Briant, et de Jeanne de Belleville, et sœur de Geoffroi VIII, lequel, étant mort sans enfants, la laissa héritière de la terre de Château-Briant, la cinquième des neuf grandes baronnies de Bretagne. Jeanne de Belleville, mère de Louise, se remaria avec Olivier de Clisson, qu’elle fit père du fameux connétable de ce nom. Celui-ci ayant épousé, comme on l’a dit, Catherine de Laval, devint par-là doublement beau-frère du sire de Laval ; et de là l’étroite liaison qui fut entre eux, et qui fut encore cimentée par une fraternité d’armes. (…) Ayant perdu, l’an 1383, Louise de Château-Briant, sa première femme, dont il resta héritier, en vertu d’une donation mutuelle qu’ils s’étaient faite en 1379 (…) »

          Sigillographie des seigneurs de Laval, 1095-1605 / par Bertrand de Broussillon et Paul de Farcy (p.68)
          Source : Bibliothèque nationale de France
          Relation : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34097769c
          Provenance : bnf.fr

           » Guy XII, (…) en premières noces, vers 1348, il épousa Louise de Châteaubriand, dite de Dinan. C’était la fille de Geoffroy VII de Chateaubriand, la sœur de Geoffroy VIII, morts l’un en 1326 et l’autre le 20 juin 1347. Elle se trouvait héritière de ce fief dont Guy XII fut seigneur jusqu’au 27 novembre 1383 époque où le décès de Louise, qui ne lui avait pas donné d’enfant, fit passer la seigneurie de Châteaubriand sur la tête de son neveu (fils de Geoffroy (VIII ?) à la mode de Bretagne, Charles de Dinan. Son fils Jacques laissa lui-même une fille unique Françoise de Dinan, que nous verrons devenir la femme de Guy XIV. »

          ).
          Marié le 28 mai 1384 avec Jeanne de LAVAL blason Sire de Laval , Dame de Châtillon-en-Vendelais, d’Aubigné, Tinténiac, Becherel & Romillé et d’Olivet, décédée le 27 décembre 1433, inhumée, aux Cordeliers de Laval , Fille unique

          (Guy de Laval épousa) avec dispense du pape, à Jeanne de Laval, sa parente au troisième degré, veuve pour lors du connétable du Guesclin

          1 – Ascendants et descendants de très haut et très puissant seigneur Antoine-Louis Crozat, (…) de Edgard-Marie-Victor Du Hamel Breuil (Vte)

          (p.3)
          http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5661233g.r=.langFR
          — 1° JEAN DE MONTMORENCY-LAVAL, qui épousa YSABEAU DE TINTÉNIAC. Leur fille unique épousa : 1° le connétable DU GUESCLIN, dont elle n’eut pas d’enfants; 2° son cousin GUY XII, de la branche aînée.

          2 – Sigillographie des seigneurs de Laval, 1095-1605 / par Bertrand de Broussillon et Paul de Farcy

          Source : Bibliothèque nationale de France Relation : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34097769c(p.69 et 70) En secondes noces Guy XII, le 28 mai 1384, épousa sa cousine, Jeanne de Laval, veuve depuis le 13 juillet 1380 du connétable Du Guesclin. Cette Jeanne, fille de Jean de Laval, seigneur de Châtillon en Vendelais, était arrière petite-fille de Guy VIII et petite-fille d’André de Laval.

          (p.74)

          Le contrat de Guy XII et de Jeanne de Laval fut passé le 28 mai 1384.

          Nous empruntons au Carticulaire de la Couture page 344, les sceaux de Guy XII et de Jeanne (1) tels qu’ils ont été dessinés par Gaignières d’après les cires rouges originales pendues à l’accord établi pour la fondation des Cordeliers de Laval, le 5 novembre 1397 entre le couvent de la Couture et le prieuré de Pritz.

          112-113. Sceaux de Guy XII et de Jeanne de Laval, 1397. Voir ici : http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k411367z/f75

          (1) Le dessinateur de Gaignieres n’a pas compris que l’écu de Jeanne était parti de Laval et de Laval-Châtillon de telle sorte qu’ii n’a pas rendu la ‘bordure besantée de la partie sénestre.

          (Ndlr : le blason de Guy XII redevient celui des Laval sans être écartelé des armes de Châteaubriand.)

          3 – Note concernant le blason

          J’ai redessiné le blason d’après le sceau. Mais la couleur n’étant pas précisée. D’après une illustration de la porte de « Fontaine-Daniel » en 1432 (page 75) voir ici : http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k411367z/f76, qui reprend le blason de Jeanne de Laval (la partie gauche est le blason de son époux et celle de droite, de sa famille). Il semblerait que ce soit plutôt une couleur clair et des besants foncés (l’inverse de la croix de gueules).

          Plus loin, ma patience à payée et cette fois-ci, je peux dessiner le blason :

          Sigillographie des seigneurs de Laval, 1095-1605 / par Bertrand de Broussillon et Paul de Farcy Source : Bibliothèque nationale de France Relation : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34097769c Provenance : bnf.fr

          (p.77)

          L’armorial du herault Navarre (1) énumère le blason de huit membres de la famille de Laval.

          Parmi les chevaliers bannerets :

          Le sire de Laval Le sire d’Olivet (Jean de Laval-Châtillon), de Laval à la bordure de sable et besantée d’argent

          ( fille de blason Sire de Laval Jean de LAVAL , Seigneur de Châtillon-en-Vendelais et d’Olivet †1398 et de Isabeau de TINTENIAC , Dame de Tinténiac, de Becherel & de Romillé ) (Dispense du pape Clément VII

          L’Art de vérifier les dates des faits historiques… tome 13 : (p122)

           » Ayant perdu, l’an 1383, Louise de Château-Briant, sa première femme, dont il resta héritier, en vertu d’une donation mutuelle qu’ils s’étaient faite en 1379, il s’était remarié au mois de mai de l’année suivante, avec dispense du pape, à Jeanne de Laval, sa parente au troisième degré, veuve pour lors du connétable du Guesclin. De ce second mariage sortirent deux fils et une fille. L’aîné, qui survécut plusieurs années à Louis, son cadet, mort dans l’enfance, s’appelait Gui, et portait le titre de sire de Gaure. La mort l’enleva à l’âge d’environ seize ans, par un événement tragique. En jouant à la paume dans la grande rue de Laval, il tomba dans un puits et s’y noya. La fille, nommée Anne, devenue par-là, l’héritière de sa maison, fut mariée, par contrat du 22 janvier 1404 (v. st.), à Jean de Montfort, sire de Kergorlai, fils de Raoul, sire de Montfort, à condition qu’il quitterai le nom et les armes de Montfort, pour prendre le nom de Gui de Laval, avec le cri et les armes de Montmorenci-Laval.
          Gui XII fonda, l’an 1397, avec sa femme, le couvent des Cordeliers de Laval. (…) Jeanne sa femme lui survécut vingt et un ans, étant morte le 27 décembre 1433, et fut enterrée aux Cordeliers de Laval. « 

          Sigillographie des seigneurs de Laval, 1095-1605 / par Bertrand de Broussillon et Paul de Farcy (p.69)
          Source : Bibliothèque nationale de France
          Relation : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34097769c
          Provenance : bnf.fr

           » En secondes noces Guy XII, le 28 mai 1384, épousa sa cousine, Jeanne de Laval, veuve depuis le 13 juillet 1380 du connétable Du Guesclin. Cette Jeanne, fille de Jean de Laval, seigneur de Châtillon en Vendelais, était arrière petite-fille de Guy VIII et petite-fille d’André de Laval. »

          ), dont

          • Anne blason Sire de Laval , Dame de Laval, Vitré, Gavre, Acquigny, etc., née vers 1385, décédée le 28 janvier 1466, inhumée, Eglise de Saint-Thugal (à l’âge de peut-être 81 ans)

            Blason d’Anne de Laval réalisé d’après son sceau (voir ci-dessous) la forme losangée correspond en héraldique au blason des demoiselles. J’ai ajouté au dessus la couronne de baron étant donné qu’Anne et son époux Guy se partageaient le titre.

            L’Art de vérifier les dates des faits historiques… tome 13 : (124)

            1 – GUI XIII

            1412. Gui XIII, auparavant nommé Jean de Montfort, succéda avec Anne de Laval, sa femme, à Gui XII, son beau-père, dans les sireries de Laval et de Vitré (…)

            L’an 1413, il prit la résolution d’aller visiter la Terre-Sainte. Avant son départ, il déclara, par lettres du 31 août, qu’allant au voyage d’outremer, il laissait au sire de Montfort, son père, et à la dame de Laval, son épouse, plein pouvoir de garder et gouverner ses terres situées en Bretagne, en Anjou, dans le Maine, en Normandie, en France, en Picardie, en Flandre, dans le Hainaut et en Artois.

            Raoul étant mort l’an 1419, la dame de Laval envoya Thibaut de Laval, son cousin, se saisir des châteaux de Montfort et Gaël. Charles et Guillaume de Montfort, frères de Gui XIII, s’opposèrent à cette prise de possession, et se mirent en devoir de venir assiéger Thibaut. Pour éviter une guerre, on convint de mettre ces places entre les mains du duc de Bretagne. Ce prince les remit à la dame de Laval. L’an 1420, les Anglais, maîtres de la Normandie, entrèrent dans le Maine, où ils firent d’étranges ravages. La dame de Laval, ayant mis des troupes sur pied, défit, l’an 1422, un de leurs partis, composé de quatorze cents hommes, au lieu dit la Brossinière. Les principales places de la province se mirent en état de défense ; mais la plupart furent contraintes de subir le joug des Anglais. Le Mans fut pris deux fois ; Mayenne, Sainte-Susanne, Saint-Célerin, et d’autres, eurent le même sort. Laval resta la dernière. La dame de Laval se voyant menacée, d’un siège, l’an 1424, manda tous les nobles qui devaient garde à sa ville, de venir faire le service. Mais, nonobstant leur résistance et leurs efforts, la ville fut emportée le 9 mars 1428 (n. st.), et, six jours après, le château fut rendu par capitulation. Anne de Laval, retirée alors avec Jeanne, sa mère, au château de Vitré, s’obligea de payer une somme très considérable pour la rançon de la garnison. Cette conquête ne resta pas long-tems entre les mains des Anglais. L’an 1429, les sieurs de la Ferrière et du Bouchet, reprirent sur eux la ville de Laval, le 25 septembre, jour consacré depuis à une procession annuelle, pour perpétuer la mémoire de cet événement.

            2 – Sigillographie des seigneurs de Laval, 1095-1605 / par Bertrand de Broussillon et Paul de Farcy

            Source : Bibliothèque nationale de France
            Relation : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34097769c
            Provenance : bnf.fr

            (p.79)

            2.1 – ANNE DE LAVAL ET GUY XIII

            1412-1414Du sceau dont Anne de Laval se servait pendant son veuvage il existe à notre connaissance deux empreintes sur lesquelles figure au centre un écu en losange aux armes de Montmorency-Laval soutenu par un ange assis. La légende est détruite sur l’une comme sur l’autre.

            123. Sceau d’Anne de Laval, 1462. Voir ici : http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k411367z/f82

            La plus ancienne empreinte est de 1448. M. l’abbé Pâris-Jallobert, qui t’a découverte à Vitré, en a publié le dessin dans ses Notes sur Vitré. La seconde, celle que nous avons dessinée, est attachée à un reçu donné en 1462 par François de Laval et conservé au folio 70 du registre 1668 des Pièces originales. Bien que François dans l’acte en question dise que le sceau apposé est le sien nous n’hésitons pas à le restituer à sa grand’mère : l’écu en losange était en effet exclusivement employé par les veuves ou les filles nobles ; d’ailleurs l’empreinte de 1462 est évidemment produite par la même matrice que celle de 1448.

            Mariée le 22 janvier 1405, par contrat, avec Guy XIII de LAVAL blason Sire de Laval , Sire de Kergolay, Sire de Laval, de Gavre, etc. (1412), Baron de Vitré, décédé le 12 août 1414, Rhodes, Fils aîné, Prend les nom et armes des de Laval, Ecuyer Banneret

            Blason dessiné selon le sceau et une des obligations du contrat de mariage indiquées par Bourjolly, décrite plus bas. J’ai laissé le lambel en blanc (et non argent 🙂 , car je n’en connais pas la couleur. Guy XIII porte le blason du fils défunt.

            1 – L’Art de vérifier les dates des faits historiques… tome 13 : (124)

            1.1 – GUI XIII

            1412. Gui XIII, auparavant nommé Jean de Montfort, succéda avec Anne de Laval, sa femme, à Gui XII, son beau-père, dans les sireries de Laval et de Vitré, et dans les autres terres et domaines dont il avait joui. Depuis son mariage, il servait dans les armées de France, sous le nom de sire de Gaure, avec titre d’écuyer banneret, à la tête de sept bacheliers, et de cent quatre-vingts écuyers qui formaient sa compagnie.

            L’an 1413, il prit la résolution d’aller visiter la Terre-Sainte. Avant son départ, il déclara, par lettres du 31 août, qu’allant au voyage d’outremer, il laissait au sire de Montfort, son père, et à la dame de Laval, son épouse, plein pouvoir de garder et gouverner ses terres situées en Bretagne, en Anjou, dans le Maine, en Normandie, en France, en Picardie, en Flandre, dans le Hainaut et en Artois. On voit par-là combien ses domaines étaient nombreux et répandus.

            S’étant mis en route bien accompagné, il alla droit en Palestine, et après y avoir satisfait sa dévotion, il fit voile, en s’en revenant, vers l’île de Chypre, où il visita la reine Charlotte de Bourbon, sa parente. De là, il se rendit à Rhodes, ignorant que la peste y régnait. Il en fut attaqué et y mourut le 12 août 1414, après avoir fait son testament, trois jours auparavant, dans une vigne, près d’un bourg de Rhodes. Les chevaliers de Saint-Jean lui firent des obsèques magnifiques, dont sa veuve leur marqua sa reconnaissance, par des privilèges qu’elle accorda dans Laval au commandeur de Thévalle.

            De son mariage, il laissa cinq enfants : Gui, sire de Gaure, et depuis comte de Laval ; André, seigneur de Loheac, qui devint par la suite amiral et maréchal de France ; Louis seigneur de Châtillon, grand maître des eaux et forêts sous Louis XI et Charles VIII ; Jeanne, mariée à Louis de Bourbon, comte de Vendôme, et Catherine, dame de Chauvigni et de Châteauroux. Comme tous ces enfants, à la mort de leur père, étaient mineurs, il y eut procès pour leur tutelle entre Raoul de Montfort, leur aïeul, et Anne, leur mère. Elle fut adjugée à celle-ci, par sentence de la justice du Mans, dont il y eut appel au parlement, qui confirma ce jugement par un arrêt de l’an 1417. Raoul étant mort l’an 1419, la dame de Laval envoya Thibaut de Laval, son cousin, se saisir des châteaux de Montfort et Gaël. Charles et Guillaume de Montfort, frères de Gui XIII, s’opposèrent à cette prise de possession, et se mirent en devoir de venir assiéger Thibaut. Pour éviter une guerre, on convint de mettre ces places entre les mains du duc de Bretagne. Ce prince les remit à la dame de Laval. L’an 1420, les Anglais, maîtres de la Normandie, entrèrent dans le Maine, où ils firent d’étranges ravages. La dame de Laval, ayant mis des troupes sur pied, défit, l’an 1422, un de leurs partis, composé de quatorze cents hommes, au lieu dit la Brossinière. Les principales places de la province se mirent en état de défense ; mais la plupart furent contraintes de subir le joug des Anglais. Le Mans fut pris deux fois ; Mayenne, Sainte-Susanne, Saint-Célerin, et d’autres, eurent le même sort. Laval resta la dernière. La dame de Laval se voyant menacée, d’un siège, l’an 1424, manda tous les nobles qui devaient garde à sa ville, de venir faire le service. Mais, nonobstant leur résistance et leurs efforts, la ville fut emportée le 9 mars 1428 (n. st.), et, six jours après, le château fut rendu par capitulation. Anne de Laval, retirée alors avec Jeanne, sa mère, au château de Vitré, s’obligea de payer une somme très considérable pour la rançon de la garnison. Cette conquête ne resta pas long-tems entre les mains des Anglais. L’an 1429, les sieurs de la Ferrière et du Bouchet, reprirent sur eux la ville de Laval, le 25 septembre, jour consacré depuis à une procession annuelle, pour perpétuer la mémoire de cet événement.

            2 – Sigillographie des seigneurs de Laval, 1095-1605 / par Bertrand de Broussillon et Paul de Farcy

            Source : Bibliothèque nationale de France
            Relation : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34097769c
            Provenance : bnf.fr

            (p.79)

            2.1 – ANNE DE LAVAL ET GUY XIII

            1412-1414(…) le dernier descendant des Montmorency-Laval était une fille. Comme deux cents ans auparavant, il fallait choisir une famille dont le rejeton fut la tête d’une nouvelle branche des seigneurs de Laval. Plus heureuse qu’Emma, Anne de Laval avait encore ses parents, et ce fut par leur choix et sous leur autorité que l’ainé des fils de Raoul VIII de Montfort et de Jeanne de Kergorlay, Jean de Montfort, reçut avec la main d’Anne le titre d’héritier présomptif de Laval. La maison de Montfort avait pour armes une croix gringolée, ainsi qu’on le voit sur le sceau de Raoul VII (2910 des Archives), apposé le 6 avril 1380 à son adhésion au traité de Guérande. C’est un sceau armorial rond de 0,027 dans lequel « l’écu est penché, timbré d’un heaume à couronne, cimé d’une tête de dragon et supporté par deux lions. »

            121. – Sceau de Raoul VII de Montfort, 1380. Voir ici : http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k411367z/f80

            Ce blason cessa d’être celui de Jean de Montfort. En effet le 22 janvier 1404 dans son contrat de mariage il s’engageait à délaisser son nom, cri, armes et celles de son père. Il « s’obligeait pour lui et ses descendants à porter et prendre à l’avenir le nom, cri et armes de Lavai c’est à savoir Guy, sire de Laval et le cri et pleines armes de Laval et le tymbre ainsi que les portait le sire de Laval, sans rien y ajouter, ni diminuer, tant en bannerets, panons, écussons, tunique, heaume, sceaux, signets, lettres, écritures, contrats, procès, actes judiciaires, couvertures de chevaux armoriés desdites armes qu’en autres choses ».

            Il déclara, même solennellement que si l’un de ses héritiers manquait à cette promesse il s’exposait à une amende de cent mille livres parisis au profit par moitié du roi et des Laval-Montjean et perdrait le tiers de ses biens au profit soit de celui des Laval qui le poursuivrait, soit du roi de Sicile, duc d’Anjou ou du duc de Bretagne.

            Nous n’avons aucun sceau de Guy XIII postérieur à la mort de Guy XII, mais nous sommes heureux d’en publier un où se montre la complète exécution de ce contrat de mariage. Bourjolly (tome I, p. 282) cite parmi les conditions du contrat une obligation, qui n’est pas relevée par Du Chesne, à savoir « que pendant la vie du sire de Laval le susdit Jean s’appeleroit Guy de Laval, sire de Gavre et porteroit les armes du défunt fils ». Nous trouvons en effet un sceau (5130 de Clairambault), apposé le 7 décembre 1411 à une quittance de gages par Guy de Laval, sire de Gavre écuyer banneret. C’est un sceau rond de 0,048. L’écu brisé d’un lambel à trois pendants est penché, soutenu d’un aigle et d’un lion de face, le casque orné de lambrequins avec hermines est sommé d’une tête d’oiseau dans un vol également orné d’hermines; le champ est semé de petits quatrefeuilles et la légende est détruite.

            122. Sceau de Guy XIII, 1411. Voir ici : http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k411367z/f82

            Ce Guy de Gavre n’est autre que notre Jean de Montfort époux d’Anne de Laval qualifié du titre de Guy de Gavre, qui avait appartenu au fils de Guy XII tombé dans un puits à Laval, et mort le 25 mars 1404.

            3 – La Maison de Laval, 1020-1605 : étude historique (…) par Bertrand de Broussillon

            Il y était convenu que, sans rien abandonner de ses droits héréditaires dans les fortunes de ses père et mère, Jean quitterait son nom, son prénom, le blason de son père, son cri et ses armes et que, aussi longtemps que Guy XII conserverait l’existence, il porterait le nom de Guy de Gavre et garderait le blason de Montmorency-Laval brisé par un lambel à trois pendants, qui avait figuré sur l’écu du fils dont Guy XII et Jeanne de Laval-Châtillon pleuraient encore la fin prématurée.

            ( fils de blason Sire de Laval Raoul VIII de MONTFORT , Sire de Montfort, de Lohéac et de la Roche-Bernard †1419 et de blason Sire de Laval Jeanne , Dame de Kergolay †/1405 ) (L’Art de vérifier les dates des faits historiques… tome 13 : (p122)
            La fille, nommée Anne, devenue par-là, l’héritière de sa maison, fut mariée, par contrat du 22 janvier 1404 (v. st.), à Jean de Montfort, sire de Kergorlai, fils de Raoul, sire de Montfort, à condition qu’il quitterai le nom et les armes de Montfort, pour prendre le nom de Gui de Laval, avec le cri et les armes de Montmorenci-Laval.

            (p124)
            1412. Gui XIII, auparavant nommé Jean de Montfort, succéda avec Anne de Laval, sa femme, à Gui XII, son beau-père, dans les sireries de Laval et de Vitré, et dans les autres terres et domaines dont il avait joui. Depuis son mariage, il servait dans les armées de France, sous le nom de sire de Gaure, avec titre d’écuyer banneret, à la tête de sept bacheliers, et de cent quatre-vingts écuyers qui formaient sa compagnie.
            De son mariage, il laissa cinq enfants : Gui, sire de Gaure, et depuis comte de Laval ; André, seigneur de Loheac, qui devint par la suite amiral et maréchal de France ; Louis seigneur de Châtillon, grand maître des eaux et forêts sous Louis XI et Charles VIII ; Jeanne, mariée à Louis de Bourbon, comte de Vendôme, et Catherine, dame de Chauvigni et de Châteauroux. Comme tous ces enfants, à la mort de leur père, étaient mineurs, il y eut procès pour leur tutelle entre Raoul de Montfort, leur aïeul, et Anne, leur mère. Elle fut adjugée à celle-ci, par sentence de la justice du Mans, dont il y eut appel au parlement, qui confirma ce jugement par un arrêt de l’an 1417.), dont

            • Jeanne blason Sire de Laval , Dame de Longuefuye, Comtesse de Vendôme par alliance, née vers 1405, décédée le 18 décembre 1468, Lavardin (à l’âge de peut-être 63 ans), PA T7, 2e épouse
              Mariée le 24 août 1424, par contrat, avec Louis de BOURBON blason Sire de Laval , Comte de Vendôme, décédé le 21 décembre 1446, Tours, Fils puiné

              Cf PA T1 p322

              Sigillographie des seigneurs de Laval, 1095-1605 / par Bertrand de Broussillon et Paul de Farcy

              Source : Bibliothèque nationale de France
              Relation : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34097769c
              Provenance : bnf.fr

              (p.84)

              Nous donnons le sceau de Louis de Vendôme (996 des Archives). L’écu écartelé de France et de Vendôme est brisé d’une bande chargée de trois lionceaux ; il est placé dans un encadrement trilobé. On ne lit plus de la légende que : …..ILL…

              127. Sceau de Louis de Bourbon-Vendôme, 1425. voir ici : http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k411367z/f85

              Nous plaçons à côté de ce sceau celui des Contrats de Longuefuye dont la matrice originale fait partie de la collection de M. Paul de Farcy et qui a été publié par lui en 1878 dans le compte-rendu du Congrès archéologique.

              128. Sceau des Contrats de Longuefuye. Voir ici : http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k411367z/f86

              Il porte un écu mi-parti de Bourbon-Vendôme et de Montmoreney-Laval. Il date incontestablement de 1433, époque où, par la mort de Jeanne de Laval, Louis de Bourbon devint seigneur de Longuefuye.

              Pour Louis de Bourbon, comte de Vendôme, voir l’abbé Simon Histoire de Vendôme (3 vol. in-8°, Vendôme, 1834-1835), tome I, p. 223-238.

              ( fils de Jean I de BOURBON et de Catherine de VENDOME ) (Sigillographie des seigneurs de Laval, 1095-1605 / par Bertrand de Broussillon et Paul de Farcy
              Source : Bibliothèque nationale de France
              Relation : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34097769c
              Provenance : bnf.fr

              (p.84)

               » L’aînée (Ndlr : des filles), Jeanne, devint le 24 août 1424, la seconde femme de Louis de Bourbon (1), comte de Vendôme, veuf de Jeanne de Roucy.
              (…) Le sceau des Contrats de Longuefuye (…) porte un écu mi-parti de Bourbon-Vendôme et de Montmoreney-Laval. Il date incontestablement de 1433, époque où, par la mort de Jeanne de Laval, Louis de Bourbon devint seigneur de Longuefuye.
              (1) Voir l’abbé Simon Histoire de Vendôme (3 vol. in-8°, Vendôme, 1834-1835), tome I, p. 223-238. »

              ).

            • Guy XIV blason Sire de Laval , Comte de Laval (1er), Sire de Gavre, etc., Héritier présomptif de la baronnie de Vitré, né vers 1407, décédé le 2 septembre 1486, Château de Château-Briant, inhumé, Saint-Thugal (à l’âge de peut-être 79 ans), Adoubé Chevalier avec son frère. Ecuyer banneret, Succède à Raoul de Montfort

              La Maison de Laval, 1020-1605 : étude historique (…) par Bertrand de Broussillon

              Guy XIV était proche parent des duc de Bretagne : Jean V, son beau-père, fut duc de 1399 à 1450; François I et Arthur III, ses beaux-frères, le furent l’un de 1450 à 1457, l’autre de 1457 à 1463; François II, enfin, neveu de Jean V, le fut de 1457 à 1488.

              Durant la vie de Guy XIV, la maison de Laval acquit une grandeur qu’elle n’avait pas eue jusque-là et qui fut le résultat non pas d’un agrandissement du fief de Laval, mais d’un groupement entre les mains de ses seigneurs d’un nombre considérable de fiefs importants. Cette nouvelle grandeur fut due aussi pour une bonne part au mariage de Guy XIV avec la fille de Jean V de Bretagne, laquelle apportait à son époux un lien des plus étroits avec la maison de France, une parenté des plus proches avec le roi lui-même, qui, dès lors, fit toujours à Guy XIV l’honneur de le traiter en neveu. Enfin, l’érection de Laval en comté mit en relief toute la famille de ses seigneurs placés désormais en un rang éminent dans la noblesse française.

              Du reste, si les Laval étaient désormais à l’honneur, ils n’avaient pas failli à être à la peine : en 1429, alors que Charles VII, réduit au rôle de roi de Bourges, se demandait avec anxiété si la ville d’Orléans tomberait, elle aussi, aux mains des Anglais, alors que la France réunissait sa dernière armée dans le but de conserver intact le dernier rempart qu’il lui fût possible d’opposer encore à l’occupation totale de son territoire, Dieu envoya Jeanne d’Arc. Les Laval eurent l’insigne honneur de prendre place dans l’armée qui, en quelques miraculeuses semaines, ayant reçu le 22 mars la Pucelle comme chef de guerre, après avoir fait lever le 10 mai le siège d’Orléans, prit Jargeau le 12 juin, emporta le pont de Meung le 15, prit Beaugency le 18, gagna le 19 juin la bataille de Patay; et, moins d’un mois après, ayant reçu la soumission de Troyes et de Châlons, amenait Charles VII à Reims où, parvenu le 16 juillet, il se faisait sacrer le 17. Tandis que les dames de Laval, Anne et Jeanne, faisaient tous les sacrifices pour envoyer à Charles VII le plus grand nombre possible de leurs gens, Guy XIV, André de Laval-Lohéac, Gilles de Laval-Retz étaient là en personne. Le roi voulut récompenser leurs efforts: et, le jour du sacre, Gilles de Laval-Retz, qui, né à Chantocé à la fin de 14041, n’avait pas tout à fait vingt-cinq ans, fut fait maréchal de France, tandis que Guy XIV avait l’insigne honneur de voir la terre de Laval érigée en comté, faveur considérable, car il n’existe que peu d’exemples d’érections de terre en comté antérieures à celle de Laval.
              (…)
              A tous ces avantages, Guy XIV joignait celui de l’âge, car sa naissance, précédée de celle de sa sœur, Jeanne, comtesse de Vendôme, peut être datée de l’une des premières semaines de l’année 1407.

              1 – L’Art de vérifier les dates des faits historiques… tome 13 : (p126)

              1.1 – GUI XIV, PREMIER COMTE DE LAVAL

              1429. Gui XIV, fils aîné de Gui XIII, et d’Anne de Laval, né l’an 1406, fut élevé dans sa minorité, à la cour de Jean le Sage, duc de Bretagne, dont il devait épouser la fille, Marguerite, qui mourut en 1427. Ayant pris congé de ce prince, il vint avec ses frères, trouver à Loches le roi Charles VII, pour lui offrir leurs services. Il écrivit de là, le 8 juin, à sa mère, une lettre publiée par le P. Labbe dans ses mélanges historiques, pour lui faire part du bon accueil que le roi leur avait fait, et lui annoncer la disposition où ils étaient de suivre la célèbre Pucelle, qu’ils virent à Loches, dans toutes ses expéditions. Ils tinrent parole, et firent la plus fidelle compagnie à cette héroïne, jusqu’à Reims, où elle amena le roi pour le faire sacrer. Le jour même de cette cérémonie (17 juillet 1429), Charles VII, dans un conseil nombreux qu’il tint, érigea la baronnie de Laval en comté, relevant nûment du roi, par lettres qui furent vérifiées au parlement le 17 mai 1431. Ces lettres sont fondées sur les motifs les plus honorables qu’elles énoncent, la grandeur et l’ancienneté de la maison de Laval, son immuable fidélité envers la couronne, les services importants qu’elle lui a rendus, les armées levées à ses dépens pour le besoin de l’état, les pertes qu’elles a essuyées de ses villes et de ses châteaux, etc (Les comtes étaient rares en ce tems-là ; et leurs prérogatives étaient telles, suivant du Tillet, qu’ils précédaient [avant] le connétable.) Pour plus grande distinction, le roi, dans ces mêmes lettres, donna le titre de cousin au comte de Laval et lui accorda le même rang et les mêmes honneurs dont jouissaient alors les comtes d’Armagnac, de Foix et de Soissons, auxquels il n’était guère inférieur en puissance, ayant dans la dépendance de son comté cent cinquante hommages, parmi lesquels se trouvaient quatre terres titrées, trente-six châtellenies, et en tout cent douze paroisses. Enfin, le roi, dans le même tems, fit chevaliers le nouveau comte et le sire de Loheac, son frère. De Reims, Gui accompagna le roi jusqu’au mois de septembre 1430, qu’il prit congé de lui pour retourner dans ses terres. Pour le sire de Loheac, il ne revint de long-tems chez lui, et fut bientôt élevé à la dignité d’amiral, puis honoré du bâton de maréchal.

              De retour à Laval, le comte Gui alla saluer au mois d’octobre 1430, le duc de Bretagne (Jean le Bon), qui lui fit épouser Isabeau, sa fille unique. Elle avait été accordée, par traité du 3 juillet 1424, à Louis, duc d’Anjou, roi de Sicile. Mais le duc de Bretagne, voyant que ce prince, occupé alors à faire la guerre dans la Pouille, tardait d’exécuter ses promesses, rompit les siennes, et s’en fit relever par dispense du pape Martin V, datée du 15 des calendes de novembre, la treizième année de son pontificat. Cette alliance n’empêcha pas que le comte Gui n’eût un différent avec le duc François I, son beau-frère, à l’occasion de certaine levée que celui-ci voulait faire dans la baronnie de Vitré. Gui s’y opposa, soutenant qu’elle ne pouvait se faire sans son consentement, et gagna sa cause au parlement, par arrêt du 28 juillet 1447. Il était veuf alors d’Isabeau, décédée au château d’Aurai, le 14 janvier 1443, et inhumée aux Dominicains de Nantes. Il épousa en secondes noces, le 1er octobre 1450, Françoise, fille unique de Jacques de Dinan, et veuve de Gilles de Bretagne, troisième fils du duc Jean le Sage, mort tragiquement, comme on le dira ailleurs, et sans lignée, au château de la Hardouinaie, le 24 avril précédent. Françoise, dont le père était décédé le 30 avril 1444, apporta au comte de Laval, entr’autres terres, l’importante baronnie de Château-Briant, celle de Montafilant, et celle de Beaumanoir.

              Le comte de Laval étant aux états assemblés, l’an 1451, à Vannes, disputa la préséance au vicomte de Rohan. Les deux partis, après quelques contestations, convinrent de s’en rapporter au jugement du duc Pierre II. Ce prince, après l’examen des pièces qui lui furent apportées de la chambre des comtes et du trésor des chartes, décida que le comte de Laval n’étant encore que présomptif héritier de la baronnie de Vitré, le vicomte de Rohan aurait la première place à gauche le premier jour ; que le second, elle serait occupée par le comte de Laval, et ainsi à l’alternative, dans ce parlement et les suivants, jusqu’à la mort de la comtesse de Laval, propriétaire actuelle de la baronnie de Vitré ; qu’alors Laval précéderait Rohan sans alternative. Mais le vicomte de Rohan protesta contre cette décision, et fut reçu à produire ses moyens de nullité le 29 mai 1460, par sentence du duc François II, séant en son général parlement. Le comte de Laval appela de cette sentence au parlement de Paris, qui la confirma en 1471, et condamna le comte à l’amende. La querelle ne se termina point là. Elle fut renouvelée aux états de 1476, où le procureur-général disputa au vicomte de Rohan la qualité de vicomte de Léon, et reprise enfin l’an 1478 aux états de Vannes, dont on ne voit point qu’il ait émané de jugement (Morice, hist. de Bret. tom. II, pag. 42 et 130.)

              L’an 1464, les princes français, ligués contre le roi Louis XI, sollicitèrent le comte de Laval de se joindre à eux ; mais ce fut en vain. Il demeura fidèle au monarque, et lui envoya le sire de Gaure, son fils aîné, pour combattre sous ses drapeaux.

              Anne de Laval, mère du comte, vivait toujours et continuait d’exercer avec son fils, dans ses terres, l’autorité seigneuriale, partageant même avec lui la dignité comtale. La mort l’enleva, le 28 janvier 1466 (n. st.), dans un âge avancé. L’église de Saint-Thugal, dont elle avait enrichi le chapitre, fut le lieu de sa sépulture. C’était une femme de tête. Elle eut, l’an 1454, avec Jacques d’Epinai, évêque de Rennes, un démêlé, où elle déploya toute la fermeté de son âme, et le prélat tout l’emportement et toute la violence de son caractère. Après cinq ans de contestations, elle obtint du pape Pie II, une bulle, datée de Mantoue, au mois de janvier 1459, par laquelle ce pontife, pour raison des vexations exercées par l’évêque de Rennes, contre madame Anne, comtesse de Laval, l’exempte, elle le comte de Laval son fils, et ses autres enfants, leurs serviteurs, domestiques et officiers, de la juridiction dudit évêque, tant qu’il vivra, et les met sous la juridiction immédiate de l’archevêque de Tours. Tel était le sujet de la querelle : c’était une ancienne coutume qu’à son entrée solennelle dans sa ville épiscopale, l’évêque de Rennes fût porté par quatre barons ; savoir, ceux de Vitré, de la Guerche, de Château-Giron et d Aubigné, lesquels, après le festin, avaient droit de prendre son cheval, avec sa vaisselle de cuivre et d’étain. A l’entrée de Jacques d’Epinai, qui se fit le 10 avril 1454, Anne de Laval, comme dame de Vitré et d’Aubigné, avait envoyé deux gentilshommes, pour lui rendre en son nom le devoir accoutumé en pareille cérémonie. Le repas fini, ils voulurent s’emparer du cheval et de la vaisselle de l’évêque. Les gens du prélat s’y opposèrent, et l’on en vint aux coups de part et d’autre :  »Inde mal labes. »

              Le comte Gui, l’an 1458, assista au parlement assemblé à Vendôme pour juger le duc d’Alençon. Il y fut assis sur le même banc que les princes du sang, et immédiatement après le comte de Vendôme. Il survécut près de vingt et un ans à sa mère, et mourut, le 2 septembre 1486, dans son château de Château-Briant, d’où il fut transporté à Saint-Thugal, pour y être inhumé. Ce comte mérite une place distinguée dans l’histoire par ses vertus politiques, militaires et chrétiennes. Sans avoir jamais eu de commandement en chef, il servit avec gloire le roi Charles VII dans ses guerres contre les Anglais. Ce prince l’admit dans ses conseils ; et le roi Louis XI, quoique peu favorable à ceux qui avaient été en faveur auprès de son père, lui fit le même honneur.

              Françoise de Dinan, sa veuve, se remaria secrètement à Jean de Proesi, et finit ses jours le 3 janvier 1500, (n. st.), à l’âge de soixante-trois ans (1). Du premier lit, Gui XIV eut François, qui lui succéda sous le nom de Gui XV ; Jean, sire de la Roche, né à Redon, l’an 1437, et mort en 1476 ; Pierre, né à Montfort, le 17 juillet 1442, mort archevêque de Reims en 1493 ; Yolande, née à Nantes, le 1er octobre 1421, mariée 1°, l’an 1443, à Alain de Rohan, comte de Porhoet ; 2° à Guillaume d’Harcourt, comte de Tancarville ; Françoise née et morte en 1432 ; Jeanne, née le 10 novembre 1433, et mariée, comme on l’a dit, à René, duc d’Anjou ; Anne, née et morte en 1434 ; Arthuse, née au mois de février 1437, morte sans alliance, l’an 1461, à Marseille, où elle avait accompagné la duchesse Jeanne, sa sœur ; Hélène, née à Ploermel, le 17 juin 1439, et alliée à Jean de Malestroit, sire de Derval ; Louise, née le 13 janvier 1440, mariée par contrat du 15 mai 1468, à Jean de Brosse, dit de Bretagne, comte de Penthièvre. Du second lit, il eut Pierre, mort sans alliance l’an 1476 ; François, sire de Château-Briant, tige de la branche de ce nom ; et Jacques, sire de Beaumanoir, mort le 23 avril 1502, laissant un fils nommé François, mort sans lignée en 1522.

              C’est vraisemblablement sous Gui XIV que fut établie la chambre des comptes de Laval ; du moins on ne voit pas de comptes rendus à cette chambre par les fermiers et les trésoriers de ce comté avant lui. Elle était composée d’un président, qui est à présent le juge ordinaire, de quatre auditeurs et d’un greffier. Ce privilège accordé par Charles VII ou par Louis XI, est une preuve de la grandeur de la maison de Laval. Chopin, de Doman., I. 2., c. 15, ne comptait que sept maisons de son tems qui jouissaient d’une semblable prérogative, savoir : celles ducs de Bourbon, de Vendôme, de Penthièvre, de Nevers, de Bar, et celles des comtes de Dunois et de Laval.

              _________________________

              (1) Cette dame, non moins respectable par ses qualités personnelles que par son rang, avait inspiré une si juste confiance au duc de Bretagne, François II, qu’il la chargea par son testament de la garde de ses deux filles. Elle s’acquitta en femme d’esprit de cette importante commission. Convaincue, par la suite, que le bien de sa patrie exigeait le mariage de la jeune duchesse Anne avec Charles VIII, elle en donna le conseil à cette princesse, malgré les nœuds de la parenté qui l’unissaient au sire d’Albret, son frère utérin. (Observation sur les mémoires de Louis de la Trémoille.)

              2 – Sigillographie des seigneurs de Laval, 1095-1605 / par Bertrand de Broussillon et Paul de Farcy

              Source : Bibliothèque nationale de France Relation : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34097769c Provenance : bnf.fr(p.85)

              GUY XIV 1414-1486

              Du 12 août 1414, date de ta mort de Guy XIII, à la fin d’août 1486, époque où mourut Guy XIV, il s’écoula soixante-douze ans qui furent marqués par deux actes importants pour la famille de Laval à Reims : pendant les fêtes de son sacre. Charles VII érigea la terre de Laval en comté; plus tard, le 2 janvier 1464 (n. s.), Monsieur de Laval, ses enfants et successeurs furent autorisés, en dérogation aux engagements pris lors du contrat d’Anne de Laval avec Jean de Montfort, à porter d’autres armes que celles de Montmorency-Laval (1). Il ne nous est pas possible d’étudier les conséquences de ces deux actes sur les sceaux de Guy XIV, car aucune empreinte ne nous en est connue nous serons plus heureux pour Guy XV.

              (1) La décision du conseil du roi est conservée dans les archives de M. le duc de la Trémoille où M. l’abbé Ledru l’a découverte. Elle a été imprimée dans Bourjolly, t. I, p 402.

              (p.86)

              Guy XIV était bien jeune lors du décès de son père en 1414; son grand-père paternel, Raoul VIII de Montfort, vivait encore et disputa la garde noble de ses petits-enfants à sa belle-fille : Anne de Laval eut gain de cause. Dès octobre 1419 celle-ci passa avec Jean V de Bretagne un contrat aux termes duquel Guy XIV devait épouser Marguerite de Bretagne, seconde fille de Jean V et de Jeanne de France en cas de décès de Marguerite, on lui promettait la main d’Isabeau, fille ainée du duc, bien que dès le 3 juillet 1417 elle eut été fiancée à Louis III d’Anjou (1). Marguerite mourut en juin 1420 et Guy XIV épousa Isabeau le 1er novembre 1430.

              (1) Cet engagement aurait été renouvelé cependant en octobre 1424, selon M. Lecoy de la Marche dans le roi René, t.1, p. 43. Louis III ne se maria qu’après Guy XIV; le 22 juillet 1431 il épousa Marguerite de Savoie.

              (p.108)

              [la] publication [du sceau de Jeanne de Laval] apporte une précieuse confirmation à ce que M. Hucher et M. le duc de Chaulnes ont dit au sujet des blasons des vitraux de Sablé dans la Revue du Maine, tome VI, p. 127 et 284. C’est bien le blason de Jeanne de Laval et celui de Guy XV, son frère, qui figurent dans le vitrail de l’église de Sablé (…). Nous ferons remarquer que l’autorisation de modifier le blason de Montmorency-Laval fut donnée en 1464 à Guy XIV et non à Guy XV et que le blason que Jeanne portait ainsi que son frère Pierre lui venait de son père. (Ndlr : oui mais que penser de la scupture de l’ange portant le blason : « Ecartelé en 1 de France » ? N’y a -t-il pas une évolution du blason sous Guy XV puis Guy XVI ? Il n’y a aucun sceau pour le confirmer.)

              159-160. Sceau et contre-sceau de Jeanne de Laval (Ndlr : il manque l’année du sceau) Voir ici : http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k411367z/f110

              Fiancé le 17 mars 1420 avec Marguerite de BRETAGNE blason Sire de Laval , née en 1412, décédée en juin 1426, Vitré (35), inhumée, Eglise de la Madeleine à Vitré (à l’âge de 14 ans)

              (Gui de LAVAL) devait épouser la fille (du Duc de Bretagne), Marguerite, qui mourut en 1427.

              La Maison de Laval, 1020-1605 : étude historique (…) par Bertrand de Broussillon

              (…) il est absolument certain qu’en exécution d’un contrat du 20 octobre 1419, Guy XIV, le 17 mars 1420, avait été solennellement fiancé à Marguerite de Bretagne, la seconde des filles alors vivantes du duc Jean V et de Jeanne de France, sœur de Charles VII. Avant même l’accord ainsi établi, Anne de Laval, en janvier 1420, était venue à Vannes chercher Marguerite qui, jusqu’au jour de son mariage, devait vivre auprès d’elle, tandis que Guy XIV, installé à la cour de Bretagne, y séjournerait auprès de ses futurs beaux parents. Marguerite mourut bientôt, en juin 1426, dans la ville, où résidait Anne de Laval, à Vitré, où elle reçut la sépulture en l’église de la Madeleine.

              Voir dans la Sigillographie des Seigneurs de Laval, p. 86, la reproduction d’une note de M. de la Borderie insérée au Journal de Vitré, du 5 novembre 1859 et relative à la tombe de Marguerite de Bretagne.

              ( fille de blason Sire de Laval Jean VI Le Bon et Le Sage , Duc de Bretagne 1389-1442 Vannes (56) et de blason Sire de Laval Jeanne de FRANCE 1390-1433 Melun (77) ) (La Maison de Laval, 1020-1605 : étude historique (…) par Bertrand de Broussillon

              mais il est absolument certain qu’en exécution d’un contrat du 20 octobre 1419, Guy XIV, le 17 mars 1420, avait été solennellement fiancé à Marguerite de Bretagne, la seconde des filles alors vivantes du duc Jean V et de Jeanne de France, sœur de Charles VII. Avant même l’accord ainsi établi, Anne de Laval, en janvier 1420, était venue à Vannes chercher Marguerite qui, jusqu’au jour de son mariage, devait vivre auprès d’elle, tandis que Guy XIV, installé à la cour de Bretagne, y séjournerait auprès de ses futurs beaux parents. Marguerite mourut bientôt, en juin 1426, dans la ville, où résidait Anne de Laval, à Vitré, où elle reçut la sépulture en l’église de la Madeleine. Il ne restait plus à Jean V qu’une fille, nommée Isabelle, sœur aînée de Marguerite, et qui était liée à Louis III d’Anjou.

              ).
              Marié le 1er octobre 1430, Redon (35), avec Isabelle de BRETAGNE blason Sire de Laval , Comtesse de Laval, Gavre, etc. par alliance, née vers 1412, décédée le 14 janvier 1444, Château d’Auray, inhumée, aux Jacobins de Nantes (à l’âge de peut-être 32 ans)

              Sigillographie des seigneurs de Laval, 1095-1605 / par Bertrand de Broussillon et Paul de Farcy Source : Bibliothèque nationale de France Relation : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34097769c Provenance : bnf.fr

              (p.91)

              Isabeau de Bretagne mourut le 14 janvier 1443 (v. s.) après avoir eu dix enfants elle fut ensevelie dans l’église des Jacobins de Nantes.

              v. s. : signifit vieux style. En nouveau style (n. s.) elle est décédée le 14/01/1444.

              ( fille de blason Sire de Laval Jean VI Le Bon et Le Sage , Duc de Bretagne 1389-1442 Vannes (56) et de blason Sire de Laval Jeanne de FRANCE 1390-1433 Melun (77) ) (L’Art de vérifier les dates des faits historiques… tome 13 : (p129 et précédentes)

              « De retour à Laval, le comte Gui alla saluer au mois d’octobre 1430, le duc de Bretagne (Jean le Bon), qui lui fit épouser Isabeau, sa fille unique. Elle avait été accordée, par traité du 3 juillet 1424, à Louis, duc d’Anjou, roi de Sicile. Mais le duc de Bretagne, voyant que ce prince, occupé alors à faire la guerre dans la Pouille, tardait d’exécuter ses promesses, rompit les siennes, et s’en fit relever par dispense du pape Martin V, datée du 15 des calendes de novembre, la treizième année de son pontificat. Cette alliance n’empêcha pas que le comte Gui n’eût un différent avec le duc François I, son beau-frère, à l’occasion de certaine levée que celui-ci voulait faire dans la baronnie de Vitré.
              (…) Il était veuf alors d’Isabeau, décédée au château d’Aurai, le 14 janvier 1443, et inhumée aux Dominicains de Nantes.

              Du premier lit, Gui XIV eut François, qui lui succéda sous le nom de Gui XV ; Jean, sire de la Roche, né à Redon, l’an 1437, et mort en 1476 ; Pierre, né à Montfort, le 17 juillet 1442, mort archevêque de Reims en 1493 ; Yolande, née à Nantes, le 1er octobre 1421, mariée 1°, l’an 1443, à Alain de Rohan, comte de Porhoet ; 2° à Guillaume d’Harcourt, comte de Tancarville ; Françoise née et morte en 1432 ; Jeanne, née le 10 novembre 1433, et mariée, comme on l’a dit, à René, duc d’Anjou ; Anne, née et morte en 1434 ; Arthuse, née au mois de février 1437, morte sans alliance, l’an 1461, à Marseille, où elle avait accompagné la duchesse Jeanne, sa sœur ; Hélène, née à Ploermel, le 17 juin 1439, et alliée à Jean de Malestroit, sire de Derval ; Louise, née le 13 janvier 1440, mariée par contrat du 15 mai 1468, à Jean de Brosse, dit de Bretagne, comte de Penthièvre. »

              ).
              Marié le 3 octobre 1450, Rennes (35), avec Françoise de DINAN blason Sire de Laval , Dame et Héritière des terres de Chateaubriant, Montafilant et Beaumanoir (1444), née le 20 décembre 1436, La Roche-Suhart à Trémusson, décédée le 3 janvier 1500 (à l’âge de 63 ans), Fille unique

              La Maison de Laval, 1020-1605 : étude historique (…) par Bertrand de Broussillon

              née à la Roche-Suhart, en la paroisse de Trémusson.

              Lorsque, âgée de moins de huit ans, elle perdait ainsi son père, elle était, depuis trois ans déjà, fiancée à un personnage, né le 16 novembre 1435, ayant, par conséquent, tout juste un an de plus qu’elle, et qui n’était autre que l’héritier de la maison de Laval, le fils aîné de Guy XIV, François de Laval, seigneur de Gavre, le futur Guy XV. Ces fiançailles étaient identiques à toutes celles qui étaient contractées dans les familles féodales de l’époque, et Guy XIV avait tout lieu de croire que Françoise de Dinan serait un jour sa belle-fille: malheureusement, il eut à compter avec les convoitises du troisième de ses beaux-frères, Gilles de Bretagne, qui voulut s’approprier l’immense fortune des Dinan-Montafilant, que le décès du maréchal Bertrand de Dinan, advenu le 21 mai 1444, avait placée tout entière sur la tète de Françoise. Il décida qu’il en ferait sa femme, et, sans tenir compte des fiançailles de 1441, s’assura de sa personne et se mit en possession de tous ses fiefs. Les projets de Gilles de Bretagne semblent n’avoir trouvé aucune opposition sérieuse : le duc François I laissa son frère prendre de force celle qu’il prétendait épouser en dépit des vieux contrats; la mère de Françoise, Catherine de Rohan, fut certainement complice des agissements de Gilles.

              (…)

              Quant à Guy XIV, s’il existe un accord passé entre lui et le grand-père de Françoise, Alain, vicomte de Rohan, par lequel, le 17 juin 1444, tous deux s’engageaient à résister aux prétentions de Gilles de Bretagne et à maintenir intacts les droits de Guy XV, il est également établi que, moins d’un mois plus tard, Guy XIV, le 4 juillet 1444, acceptait du duc François I la promesse qu’une somme de vingt mille écus viendrait l’indemniser de l’abandon des droits de son fils à la main de Françoise, et que, sur cette somme, il touchait un tiers environ dès avant le décès de Gilles. On ne saurait dire si on se mit en règle à l’égard de l’Eglise. On ne connaît aucune lettre pontificale portant dissolution des fiançailles de 1441.

              En fait, Gilles de Bretagne ne rencontra aucun obstacle à l’exécution de ses projets ; et, maître de la personne de Françoise, il s’empressa de se mettre aussi en possession de ses riches domaines, dont les revenus furent perçus en son nom.

              Françoise, elle était dans sa dixième année quand Gilles fut interné et dans sa quatorzième quand Gilles vint à périr, sans avoir un seul jour récupéré sa liberté. Elle se trouva donc veuve sans avoir jamais cohabité avec son mari; et ce titre de veuve de Gilles de Bretagne lui appartenait à un point tel que jamais la cour de Bretagne ne le lui dénia, et que les ducs, qui mirent tant d’âpreté à exploiter sa triste situation, sans chercher à nier ses droits à un douaire se bornèrent à s’en affranchir sous prétexte de compensation.

              (…)

              Sans doute on ne tarda guère à se rendre compte que, d’une part, dans sa cause, l’action d’un simple tuteur était insuffisante, et que, de l’autre, le mari dont ses intérêts exigeaient la prompte désignation, ne pouvait être le futur Guy XV, qui avait seulement un an de plus qu’elle et qui, en 1450, âgé de moins de quinze ans, ne pouvait devenir l’époux des treize ans de Françoise, c’est ce qui explique comment, sans que jamais Françoise se soit plainte d’y avoir été contrainte, elle se trouva un jour, non pas la bru de Guy XIV, mais sa femme.

              (…) Françoise de Dinan, qui devait survivre quatorze ans à Guy XIV, elle fit régler son douaire par un accord passé avec son beau-fils Guy XV, dès le 11 janvier 14871. La mort de Guy XIV, advenue alors qu’elle était déjà dans la cinquantième année de son âge, aurait pu être pour elle le signal de la retraite et déterminer la perte de son influence à la cour de Bretagne ; mais, tout au contraire, l’importance de son rôle ne tarda guère à s’accroitre, lorsque par l’ouverture du testament du duc François II, décédé le 9 septembre 1488, il fut connu que le bail de la Bretagne était confié au maréchal de Rieux et la garde des deux filles héritières du duché que François II laissait orphelines, remise aux mains de Françoise de Dinan 2. De ses deux pupilles, la plus jeune, Isabelle, mourut le 24 août 1490 ; l’aînée, Anne de Bretagne, née le 26 janvier 1476, reconnue pour duchesse dès le jour du décès de son père, épousa Charles VIII et devint ainsi reine de France.

              Durant la période de plus de trois ans, écoulée entre le décès de François II et le mariage d’Anne de Bretagne, Françoise de Dinan se trouva tout naturellement placée au centre des intrigues innombrables qui se nouèrent au sujet du mariage d’Anne dont chacun s’efforçait d’obtenir la main pour le candidat de son choix.

              Père Anselme tome 1 : Promise à Guy sire de Gaure, Enlevée par Gilles de Bretagne.

              L’Art de vérifier les dates des faits historiques… tome 13 : (p129 et précédentes)

              (…) Il épousa en secondes noces, le 1er octobre 1450, Françoise, fille unique de Jacques de Dinan, et veuve de Gilles de Bretagne, troisième fils du duc Jean le Sage, mort tragiquement, comme on le dira ailleurs, et sans lignée, au château de la Hardouinaie, le 24 avril précédent.

              Françoise, dont le père était décédé le 30 avril 1444, apporta au comte de Laval, entr’autres terres, l’importante baronnie de Château-Briant, celle de Montafilant, et celle de Beaumanoir.

              Françoise de Dinan, sa veuve, se remaria secrètement à Jean de Proesi, et finit ses jours le 3 janvier 1500, (n. st.), à l’âge de soixante-trois ans (1).

              (1) Cette dame, non moins respectable par ses qualités personnelles que par son rang, avait inspiré une si juste confiance au duc de Bretagne, François II, qu’il la chargea par son testament de la garde de ses deux filles. Elle s’acquitta en femme d’esprit de cette importante commission. Convaincue, par la suite, que le bien de sa patrie exigeait le mariage de la jeune duchesse Anne avec Charles VIII, elle en donna le conseil à cette princesse, malgré les nœuds de la parenté qui l’unissaient au sire d’Albret, son frère utérin. (Observation sur les mémoires de Louis de la Trémoille.)

              (Tutrice de : Anne, Duchesse de Bretagne 1476-1513 et de sa soeur cadette Isabelle de BRETAGNE †1490)
              ( fille de blason Sire de Laval Jacques de DINAN , Seigneur de Beaumanoir, de Chateaubriant & de Montafilant †1444 et de blason Sire de Laval Catherine de ROHAN ) (Sigillographie des seigneurs de Laval, 1095-1605 / par Bertrand de Broussillon et Paul de Farcy Source : Bibliothèque nationale de France, Relation : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34097769c Provenance : bnf.fr, (p.115)

              Devenu veuf le 14 janvier 1444 (n. s.), Guy XIV, le 13 décembre 1450, épousa Françoise de Dinan, née le 20 novembre 1436.
              Elle donna à Guy XIV deux fils :
              1° Pierre de Laval, décédé dès 1475 ;
              2° François de Laval, seigneur de Châteaubriand, qui épousa le 11 juin 1488 Françoise, dame de Malestroit, née en 1461, morte le 30 octobre 1532, fille de Jean IV, sire de Rieux, de Rochefort, comte d’Harcourt, maréchal de Bretagne et de Françoise de Raguenel, dame de Malestroit, de Châteaugiron, Derval, Rougé et la Bellière.

              L’Art de vérifier les dates des faits historiques… tome 13 : (p129 et précédentes)

              « (…) Il était veuf alors d’Isabeau, décédée au château d’Aurai, le 14 janvier 1443, et inhumée aux Dominicains de Nantes. Il épousa en secondes noces, le 1er octobre 1450, Françoise, fille unique de Jacques de Dinan, et veuve de Gilles de Bretagne, troisième fils du duc Jean le Sage, mort tragiquement, comme on le dira ailleurs, et sans lignée, au château de la Hardouinaie, le 24 avril précédent. Françoise, dont le père était décédé le 30 avril 1444, apporta au comte de Laval, entr’autres terres, l’importante baronnie de Château-Briant, celle de Montafilant, et celle de Beaumanoir.

              Françoise de Dinan, sa veuve, se remaria secrètement à Jean de Proesi, et finit ses jours le 3 janvier 1500, (n. st.), à l’âge de soixante-trois ans (1).

              Du second lit, il eut Pierre, mort sans alliance l’an 1476 ; François, sire de Château-Briant, tige de la branche de ce nom ; et Jacques, sire de Beaumanoir, mort le 23 avril 1502, laissant un fils nommé François, mort sans lignée en 1522.

              (1) Cette dame, non moins respectable par ses qualités personnelles que par son rang, avait inspiré une si juste confiance au duc de Bretagne, François II, qu’il la chargea par son testament de la garde de ses deux filles. Elle s’acquitta en femme d’esprit de cette importante commission. Convaincue, par la suite, que le bien de sa patrie exigeait le mariage de la jeune duchesse Anne avec Charles VIII, elle en donna le conseil à cette princesse, malgré les nœuds de la parenté qui l’unissaient au sire d’Albret, son frère utérin. (Observation sur les mémoires de Louis de la Trémoille.) »

              ).

            • André de LAVAL-LOHÉAC blason Sire de Laval , Seigneur de Loheac et de Retz par alliance, né vers 1408, décédé le 14 décembre 1485, Hôtel de Montjean à Laval (à l’âge de peut-être 77 ans), Amiral & Maréchal de France, adoubé chevalier vers 16 ans (rare)

              Blason dessiné d’après le sceau qui suit avec ajout des mouchetures d’hermines (non précisé ici).

              1 – Sigillographie des seigneurs de Laval, 1095-1605 / par Bertrand de Broussillon et Paul de Farcy

              Source : Bibliothèque nationale de France
              Relation : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34097769c
              Provenance : bnf.fr

              (p.82)

              124. –Sceau d’André de Loheac, 1474. A voir ici : http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k411367z/f83

              On sait quel rôle important fut joué en France par le maréchal de Lohéac nous n’avons pas à y revenir, nous nous contentons de publier un beau sceau (5125 de Clairambault) apposé par lui le 30 décembre 1474 à l’acte de foi et hommage-lige d’André de Chourses, sceau rond finement gravé. L’écu penché, (Ndlr : aux armes de blason Montmorency-Laval) brisé d’un lambel à trois pendants est supporté par deux lions posés sur une terrasse ondulée. Le casque de profil, orné de ses lambrequins est sommé d’un lion assis dans un vol. De la légende on lit encore : SEEL ANDRÉ DE [L]AVAL SIRE […..maré]CHAL DE [France]. André mourut à Laval, en l’hôtel de Montjean, le 14 décembre 1485.

              2 – La Maison de Laval, 1020-1605 : étude historique (…) par Bertrand de Broussillon

              A la bataille de la Brossinière, livrée le dimanche 26 septembre 1423, sur un sol qui dépendait du domaine de Laval, André de Laval-Lohéac fit ses premières armes. Il portait ce jour-là, dit-on, l’épée de du Guesclin que sa grand mère, Jeanne de Laval, avait confiée à sa vaillance et qui, à la suite de la victoire des Français, le soir, sur le champ de bataille, devait servir au duc d’Aumale pour conférer les honneurs de la chevalerie au second fils d’Anne de Laval. Celui-ci avait ainsi la singulière faveur d’être fait chevalier longtemps avant d’avoir touché à sa vingt et unième année, âge qu’il fallait généralement atteindre avant d’avoir cet honneur. André n’était que le troisième enfant de Guy XIII, pour qui la naissance des fils avait été précédée par celle d’une fille, Jeanne, de telle sorte qu’en réservant, à partir du 22 janvier 1405, tous les délais nécessaires pour donner place aux naissances de Jeanne et de Guy XIV, avant celle d’André, il n’est pas possible de faire remonter celle-ci plus haut que janvier 1408. Aussi force est-il d’admettre que le 26 septembre 1423 André devait être tout au plus dans sa seizième année, âge que la tradition lui assigne et auquel la chevalerie n’était concédée que dans des cas absolument exceptionnels.(…)

              Il ne laissait de postérité d’aucune sorte, et après lui la terre de Lohéac, passa à son frère cadet, Louis de Laval-Châtillon, pour venir ensuite, en 1489, lors du décès de ce dernier, à son neveu, Guy XV de Laval.

              Marié en 1451 avec Marie de LAVAL-RETZ blason Sire de Laval , Dame de Retz, décédée le 1er novembre 1457, inhumée, Choeur de Notre Dame de Vitré , Fille & héritière, décédée sans postérité ( fille de blason Sire de Laval Gilles , Seigneur de Retz et de blason Sire de Laval Catherine de THOUARS , Dame de Pouzauges, de Chabanois et de Consolant †1460/ ) (La Maison de Laval, 1020-1605 : étude historique (…) par Bertrand de Broussillon

              Il épousait sa cousine, la fille de son compagnon d’armes du temps de Jeanne d’Arc, Marie de Laval-Retz, alors veuve de l’amiral Prégent de Coëtivy, tué au siège de Cherbourg, le 20 juillet 1450. Marie mourut le ler novembre 1457 sans avoir eu d’enfants, et fut ensevelie dans le chœur de Notre-Dame de Vitré.

              ).

            • Louis de LAVAL-CHÂTILLON blason Sire de Laval , Seigneur de Châtillon-en-Vendelais, né vers 1411, décédé le 21 août 1489, Laval, inhumé, Eglise de Saint-Thugal (à l’âge de peut-être 78 ans), grand maître des eaux et forêts sous Louis XI et Charles VIII, décédé sans alliance

              Note : Blason réalisé à partir du sceau. Je suppose qu’il a repri le blason de sa grand-mère maternelle, Jeanne de Laval, dame de Châtillon en Vendelays. Il a du hérité à la fois du titre et du blason.

              Sigillographie des seigneurs de Laval, 1095-1605 / par Bertrand de Broussillon et Paul de Farcy

              Source : Bibliothèque nationale de France
              Relation : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34097769c
              Provenance : bnf.fr

              (p.83)

              125-126. Sceaux de Louis de Châtillon, 1458,1465,1468. Voir ici : http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k411367z/f84

              Nous possédons deux sceaux de Louis de Laval-Châtillon: le premier porte un écu aux armes de Laval, brisé par une bordure, soutenu de deux lions de profil placés debout, et sommé d’un casque à tortil avec lambrequins très maigres. Le cimier est un lion assis dans un vol d’hermines, le fond de l’écu a été garni de hachures diagonales pour faire ressortir l’écu. On lit tout autour : S. LOUIS DE [La]VAL SIRE DE CHATILON. Une rose termine la légende.

              Il existe deux empreintes de ce sceau, l’une du 1er juin 1458 (5134 de Clairambault) et l’autre du 17 juin 1465 (266 des Archives).

              Le second sceau est fort curieux. En 1466 Louis de Châtillon avait été pourvu de l’important office de grand maître enquêteur et réformateur des eaux et forêts de France en cette qualité, en mars 1468, il fit la nomination d’un sergent des bois de Bouligny. Sur l’empreinte du sceau qui y est appendu (2134 de Normandie) on remarque que le blason de Laval est brisé d’une bordure besantée. L’écu est attaché par sa courroie à un arbre dans une forêt et appuyé sur le sol ondulé. De chaque côté on voit les lettres N. P. il ne paraît pas y avoir eu d’autre légende.

            • Catherine blason Sire de Laval , Dame de Chauvigny par alliance, décédée le 30 août 1450, inhumée, chapelle Saint-Claude en l’église des Cordeliers de Châteauroux
              Mariée avec Guy de CHAUVIGNY blason Sire de Laval , Seigneur de Chauvigny, Vicomte de Brosse, Baron de Châteauroux

              Femme ANTOINETTE de Chauvigny, vicomtesse de Brosse, fille aînée de Guy de Chauvigny, baron de Chasteauroux, vicomte de Brosse & de Catherine de Laval, sa première femme.

              ( fils de Guy de CHAUVIGNY et de Antoinette de COUSAN ) (Père Anselme tome 7 (p501)

              ANTOINETTE de Chauvigny, vicomtesse de Brosse, fille aînée de Guy de Chauvigny, baron de Chasteauroux, vicomte de Brosse & de Catherine de Laval, sa première femme, fut mariée le vingt-six novembre 1458 & mourut le 20 février 1473.

              La Maison de Laval, 1020-1605 : étude historique (…) par Bertrand de Broussillon

              La seconde fille de Guy XIII portait le nom de Catherine; elle épousa Guy de Chauvigny, seigneur de Châteauroux, vicomte de Brosse, à qui elle donna un fils, François, lequel épousa Jeanne de Laval-Retz, fille de René de Laval-Retz et la Suze et d’Anne de Champagne. En 1502, au décès d’André de Chauvigny, seigneur de Retz et la Suze, époux de Louise de Bourbon, qui ne lui avait pas donné d’héritier, la terre de la Suze entra dans les domaines de la maison de Champagne.

              ).

            Mariée en 1416 avec Guy TURPIN

            Sceau de Guy Turpin
            Sceau de Guy Turpin, seigneur de Laval et de Vitré, 1431-1432.

            ( fils de N. TURPIN et de Isabeau de COESMES ) (La Maison de Laval, 1020-1605 : étude historique (…) par Bertrand de Broussillon

            Les débuts de cette longue période (veuvage d’Anne qui dura 51 ans)furent troublés par un incident, sur lequel les historiens de la maison de Laval semblent s’être mis d’accord pour garder le silence, et qui, sans être absolument élucidé dans tous ses détails, parait suffisamment connu aujourd’hui pour prendre place dans l’histoire. Il s’agit d’un mariage clandestin, contracté par Anne, au début de l’année 1416, avec son cousin issu de germain, Guy Turpin.
            Voir l’intéressante étude de M. l’abbé A. Ledru, Anne de Laval et Guy Turpin (Laval, in-12, 1888), dont les pages 45 à 95 sont consacrées à la publication des pièces justificatives. Ce travail a été reproduit avec quelques additions dans : A. Angot et A. Ledru, Anecdotes Mancelles (Laval, 1895, in-8°) p. 57-78, où il n’est pas accompagné de ses pièces justificatives.

            (…) On s’explique donc l’opposition de Jeanne de Laval (mère d’Anne), qui, veuve à la fois de du Guesclin et de Guy XII de Laval, ne voulait à aucun prix accepter pour gendre un petit cadet des Turpin, lequel, avait en outre, à ses yeux, l’inconvénient de venir sur les brisées de son candidat le vieux Geoffroy de Malestroit.
            Dès que Jeanne eût été informée de l’alliance contractée par sa fille, elle s’opposa à la réunion des conjoints par la séquestration d’Anne et opposa une résistance armée au coup de main tenté par Guy Turpin, en 1416, contre la ville de Laval, où Anne était gardée à vue.
            (…) tandis qu’elle obtenait des officialités du Mans et de Tours l’annulation du prétendu mariage, elle poursuivait la nullité de ses effets civils devant le Parlement. Quant aux Montfort, ils profitèrent du litige pour tâcher de se faire adjuger la tutelle des enfants de Guy XIII ; ils n’y réussirent pas, et un accord passé avec Anne, le 22 octobre 1419, accord ratifié par le duc Jean V de Bretagne dès le 23 octobre 1419, maintint Anne dans toute l’étendue de ses droits de tutelle.

            Il ne manque pas de documents où le nom de Guy Turpin est réuni à celui d’Anne comme étant celui de son mari ; on en trouve jusque dans les années 1428, 1430 et même 1432 dans lesquels, ainsi que sur son sceau, Guy Turpin se pare du titre de seigneur de Laval et de Vitré, mais il n’est pas possible de produire le titre sur lequel il se basait pour se qualifier ainsi.
            Quoi qu’il en ait été de la solution de l’affaire, à partir du moment où Jeanne de Laval-Châtillon eut pris en main l’annulation de l’alliance clandestine de sa fille, Guy Turpin et Anne n’eurent plus sans doute l’occasion de se voir. Turpin finit ses jours dans les Flandres, après avoir épousé Agnès Soymans, qui lui donna neuf enfants. Quant à Anne, installée auprès de sa mère, dont les droits de douaire étaient assis sur la baronnie de Vitré, c’est dans cette ville qu’elle fixa sa résidence.

            ).

          • Guy blason Sire de Laval , Sire de Gavre, né vers 1388, décédé le 25 mars 1404, Laval (à l’âge de peut-être 16 ans), + d’une chute. Mort à 16 ans.

            Blason dessiné selon le sceau de Guy XIII (voir la fiche) J’ai laissé le lambel en blanc (et non argent 🙂 , car je n’en connais pas la couleur. Guy XIII porte le blason de Guy de Gavre.

          • Louis
        • Catherine blason Sire de Laval , Dame de Villemonble, Comtesse de Porhoet par alliance, PA T6
          Mariée avec Olivier IV de CLISSON blason Sire de Laval , Comte de Porhoet, Seigneur de Belleville, De Montagu, Connétable de France (28 novembre 1380)

          1 – Catalogue historique des généraux français, connétables, maréchaux de France, lieutenants généraux, maréchaux de camp. Connétables et maréchaux de France depuis les premiers temps de la monarchie jusqu’à la fin du règne de Louis XIV / par M. Louis de La Roque

          1380

          Olivier IV sire de Clisson, comte de Porhoët, sgr de Belleville, de Montagu, de la Garnache, etc., suivit du Guesclin en France, fut lieutenant du roi dans les Basses Marches, servit en Bretagne sous le duc d’Anjou, puis en Castille sous Pierre le Cruel, nommé connétable le 28 novembre 1380, faillit être assassiné par Pierre de Craon; dépossédé de sa charge par les oncles du roi Charles VI, en 1392, et banni par arrêt du parlement, mourut dans ses terres au château de Josselin en 1407.

          II était fils d’Olivier III, décapité en 1341, et de Jeanne de Belleville, héritière de sa maison, dame de Belleville, Montagu, la Garnache, Palluau, Chasteaumur, Beauvoir-sur-Mer, etc.; il ép. Catherine de Laval, fille de Guy et de Béatrix de Bretagne, dont il eut 1. Béatrix comtesse de Porhoët, mariée au vicomte Alain VIII de Rohan, sire de Léon; 2. Marguerite, mariée en 1387 à Jean de Chastillon-Blois, dit de Bretagne, comte de Penthièvre, fils aîné de Charles de Chastillon, dit de Blois surnommé le Saint, duc de Bretagne, comte de Penthièvre et de Jeanne de Bretagne, II ép. en secondes noces Marguerite de Rohan fille d’Alain VII vicomte de Rohan et de Jeanne de Rostrenan, veuve de Jean sire de Beaumanoir.

          Armes : de gueules, au lion d’argent, armé, lampassé et couronné d’or.

          2 – Sigillographie des seigneurs de Laval, 1095-1605 / par Bertrand de Broussillon et Paul de Farcy

          Source : Bibliothèque nationale de France Relation : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34097769c Provenance : bnf.fr(p.65)

          95.–Sceau d’Olivier III de Clisson, 1336. Voir ici : http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k411367z/f66

          Nous possédons trois sceaux d’Olivier de Clisson. Celui qui est conservé dans la collection Clairambault sous le numéro 2626, appartient à son père, Olivier III ; il a été apposé le 14 novembre 1336. C’est  » un sceau rond de 0,024 portant un écu au lion couronné, penché, timbré d’un heaume de face, cimé d’un lion assis entre deux bras armés dans un quadrilobe « . (…)

          96-97-98. Sceaux d’Olivier IV de Clisson, 1370, 1380, 1397 Voir ici : http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k411367z/f67

          (p.67)

          Au dire de Du Chesne (Histoire, p. 570), « par le contrat de ce mariage le seigneur de Clisson accorda à Guy XII, sire de Laval, frère de Catherine, de porter ses armes écartelées de Laval et de Clisson en reconnaissance et mémoire d’une si grande alliance. » Cette clause demeura sans effet car aucun de ses sceaux n’est écartelé de Laval (1).

          (1) Le 23 avril 1407, Olivier de Clisson mourut en son château de Josselin il fut enterré en l’église Notre-Dame (…) Le musée de Versailles sous les nos (1271 et 1272, conserve les moulages des statues tombales d’Olivier de Clisson et de Marguerite (!?) de Laval, son épouse.

          ( fils de blason Sire de Laval Olivier III de CLISSON †1343 et de blason Sire de Laval Jeanne de BELLEVILLE , Dame de Belleville, Montagu, la Garnache, Palluau, Chateaumur, Beauvoir sur Mer ) (L’Art de vérifier les dates des faits historiques… tome 13 : (p121)
          Jeanne de Belleville, mère de Louise, se remaria avec Olivier de Clisson, qu’elle fit père du fameux connétable de ce nom. Celui-ci ayant épousé, comme on l’a dit, Catherine de Laval, devint par-là doublement beau-frère du sire de Laval ; et de là l’étroite liaison qui fut entre eux, et qui fut encore cimentée par une fraternité d’armes.), dont

          • Beatrix blason Sire de Laval , Comtesse de Porhoet & de Blain, décédée en 1448
            Mariée avec Alain VIII blason Sire de Laval , Vicomte de Rohan, Sire de Léon, Seigneur de Noyon sur Andelles, du Pont Saint Pierre, de Radepont, décédé en 1429, Lieutenant Général du duc de Bretagne

            Est nommé entre les chevaliers Bretons qui servoient en 1370 sous Bertrand du GUESCLIN, connétable de France, & Olivier de CLISSON ; se trouva en Flandres avec le duc de Bourgogne, contre les Gantois rebelles l’an 1383. Sa compagnie étoit composée de deux chevaliers bannerets, lui & Hervé le HEUC, & de trente écuyers ; il assista à l’assmeblée des états convoquée à Vannes l’an 1387 par Jean IV, duc de Bretagne, pour arrêter Olivier de CLISSON, connétable de France ; & servit ce dernier, pendant le siège de Saint Brieuc en 1394. Le duc de Bretagne lui écrivit en 1395 pour l’engager de le venir trouver ; le duc lui dit à son arrivée : « Vicomte, vous & le sire de Montbouchier menerez mon fils au chatel-Josselin, & le laisserez là, & me amenerez messire Olivier de CLISSON ; car je me veuille accorder avec luy » ; & le nomma l’un des executeurs de son testament, par son codicille du 26 octobre 1399 le roy lui accorda le 29 decembre 1400 délay pour donner aveu de ses terres.

            Il accompagna le 22 mars 1401 Jean V du nom duc de Bretagne à son entrée dans la ville de Rennes ; s’opposa l’année suivante avec plusieurs autres seigneurs à ce que le duc de Bourgogne eût la garde du pais, & des enfans du feu duc de Bretagne ; assista à l’assemblée des états, tenue à Vannes au mois de décembre 1408. La duchesse de Bretagne, après la prise de son mary, le nomma en 1420 lieutenant general, avec les sires de Chateaubriant & de Rieux sous lui, pour commander les troupes qu’elle avoit levées, afin d’obtenir la liberté du duc ; & lui donna la même année toutes les terres de ceux du Vicomté de Rohan qui avoient favorisé ceux du parti de Penthièvre, & refusé de prendre les armes, suivant la convocation de l’arriereban, faite de la part du duc, sous peine de confiscation de corps, de biens & d’honneur. Le duc de Bretagne ayant convoqué en 1426 le ban & l’arriereban contre les Anglois, n’en exempta que le vicomte de Rohan qui avoit été pourvu depuis peu de la charge de chambellan du roy.

            ( fils de blason Sire de Laval Jean I , Vicomte de Rohan †1395 et de blason Sire de Laval Jeanne , Dame de Léon †1372 ) , dont

            • Alain IX blason Sire de Laval , Vicomte de Rohan, décédé le 20 mars 1461
              Marié par contrat le 19 avril 1407 avec Marguerite de BRETAGNE blason Sire de Laval , Dame de Guillac, Vicomtesse de Rohan par alliance, décédée le 13 avril 1428, Postérité voir PA Ducs et Pairs de France, 1ere femme

              Reçu de son frère Jean VI du de Bretagne pour dot la terre de Guillac à condition que si elle mouru sans enfants le terre retournerait au duc de Bretagne

              ( fille de blason Sire de Laval Jean V Le Vaillant , Duc de Bretagne †1399 et de image Jeanne de NAVARRE , Reine d’Angleterre par alliance †1437 )
              Marié avec Marie de LORRAINE image , décédée le 23 avril 1455 ( fille de image Antoine de LORRAINE-VAUDEMONT , Comte de Vaudemont & de Guise et de Marie d’HARCOURT , Comtesse d’Harcourt & d’Aumale 1398-1476 )
              Marié en février 1455 avec Peronnelle de MAILLÉ ( fille de Hardouin de MAILLÉ et de Peronnelle d’AMBOISE ) (le duc de Bretagne fit cadeau à la mariée le 10 du même mois de 1455 la somme de 4000 écus.).

          • Marguerite blason Sire de Laval
            Mariée en 1387 avec Jean de BLOIS-CHATILLON blason Sire de Laval , Comte de Penthièvre, né en 1347, décédé en 1403 (à l’âge de 56 ans) ( fils de blason Sire de Laval Charles Le Saint de BLOIS-CHATILLON , co Duc de Bretagne 1319-1364 et de blason Sire de Laval Jeanne Dit La Boiteuse de PENTHIÈVRE , Duchesse de Bretagne 1319-1384 ) , dont

            • Guillaume
              Marié avec Isabelle de La TOUR d’AUVERGNE
            • Olivier blason Sire de Laval , Comte de Penthièvre
              Marié avec ? ?
      • Rases blason Sire de Laval , Seigneur de Morhem (Flandres), décédé avant 1396, En vie en 1348

        Sigillographie des seigneurs de Laval, 1095-1605 / par Bertrand de Broussillon et Paul de Farcy Source : Bibliothèque nationale de France Relation : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34097769c Provenance : bnf.fr

        (p.78) L’armorial du herault Navarre énumère le blason de huit membres de la famille de Laval.(…) Rases de Laval : de Laval à une bordure d’argent

        Marié avec Na de FAUQUEMBERGUE , PA T3, Héritière

      • Pierre blason Sire de Laval , Evêque de Rennes, décédé le 11 janvier 1357
      • Jean blason Sire de Laval , Seigneur de Passy-sur-Marne (Aisne), décédé en 1396

        Sigillographie des seigneurs de Laval, 1095-1605 / par Bertrand de Broussillon et Paul de Farcy Source : Bibliothèque nationale de France Relation : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34097769c Provenance : bnf.fr

        (p.62)

        Le quatrième fils de Guy IX et de Béatrix fut Jean de Laval seigneur de Passy-sur-Marne. Nous avons un sceau du fils de ce dernier, Guy de Passy. Jean de Passy avait pour brisure un quartier de gueules chargé de trois lionceaux d’argent.

        89. – Sceau de Guy de Passy, 1383. Voir ici : http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k411367z/f63

        Il est possible que ce quartier ait existé sur notre sceau de Guy de Passy, donné en 1383 (5129 de Clairambault) mais il n’est plus visible aujourd’hui et M. Demay se borne à le décrire ainsi :  » Ecu à la croix chargé de cinq coquilles et cantonné de seize alérions, penché, timbré d’un heaume…… supporté par un lion et un griffon. »

        (…) les Laval-Passy chargeaient le premier quartier de leurs armes des trois lions de Gavre.

        (p.78)

        Parmi les bacheliers figurent (…) Jehan (il faut sans doute lire Guy) de Laval-Passy : de Laval au premier quartier de gueules chargé de trois lionceaux d’argent

      • Foulques blason Sire de Laval , Seigneur de Chalouyau, Tige des Seigneurs de Raiz et de la Suze

        Sigillographie des seigneurs de Laval, 1095-1605 / par Bertrand de Broussillon et Paul de Farcy Source : Bibliothèque nationale de France Relation : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34097769c Provenance : bnf.fr

        (p.62)

        Leur cinquième fils fut Foulques marié à Jeanne de Chabot-Retz, dite la folle.

        90. Sceau de Foulques de Laval-Retz, 1351. Voir ici : http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k411367z/f63

        Nous donnons son sceau, dont aucun moulage n’a été fait, d’après une empreinte du 2 juin 1351 conservée au folio 13 du volume 1668 des Pièces originales de la Bibliothèque nationale. Le premier quartier de l’écu porte comme brisure un lion emprunté au blason des Gavre

        Marié avec Jeanne La Folle CHABOT blason Sire de Laval , Héritière déshéritée de la seigneurie de Retz ( fille de blason Sire de Laval Gérard III le Benoist CHABOT , Seigneur de Retz et de Machecoul et de Marie Clémence de PARTHENAY ) , dont

        • Guy dit Brumor blason Sire de Laval , décédé en 1383, Chef de la maison de Raiz

          Père Anselme T2

          Sigillographie des seigneurs de Laval, 1095-1605 / par Bertrand de Broussillon et Paul de Farcy Source : Bibliothèque nationale de France Relation : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34097769c Provenance : bnf.fr

          (p.78)

          Parmi les bacheliers figurent Briman (Brumor) de Laval-Retz : de Laval au premier quartier de gueules chargé d’un lion d’argent

          Marié avec Tiphaigne dite Estiennette de HUSSON , Dame de Ducé, de Sermentot, de Champ-servon, etc., Vve de Guy de Laval ( fille de Fraslin de HUSSON , Seigneur de Ducé, de Champ-servon, etc. et de Clémence du GUESCLIN ) , dont

          • Guy II blason Sire de Laval , Seigneur de Blazon

            Voir PA T3 p 632

            Wikipédia :

            Désigné 1er héritier de la baronnie de Retz puis changement pour Marie de Craon qui devint héritière. La querelle finit par le mariage des deux héritiers présomptifs.

            Sigillographie des seigneurs de Laval, 1095-1605 / par Bertrand de Broussillon et Paul de Farcy Source : Bibliothèque nationale de France Relation : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34097769c Provenance : bnf.fr

            (p.111)

            A côté des sceaux de Guy XIV nous placerons ceux de son cousin et compagnon d’armes, le maréchal de Retz.

            Gilles était l’arrière-petit-fils de ce Foulques de Laval dont, sous le numéro 99, nous avons donné le sceau et que nous avons vu en 1336 épouser Jeanne Chabot, héritière déshéritée de la seigneurie de Retz ; il était le fils de Guy II, devenu seigneur de Retz par l’adoption de sa tante Jeanne-la-Sage.

            Les Chabot portaient : d’or à trois chabots (poissons à grosse tête) de gueules. La branche de Retz y avait ajouté comme brisure un lambel à trois pendants.

            Tel est en effet le blason qui figure, d’après une empreinte de janvier 1267, à la page 295 du Cartulaire de la Couture sur le sceau de Gérard Chabot II de Retz, seigneur de Château-Gontier par sa femme Emma, issue de Jacques de Château-Gontier et d’Avoise de montmorency, la fille d’Emma de Laval (1).

            En acceptant, le 29 septembre 1401, l’adoption de Jeanne Chabot, Guy II s’était engagé à prendre le nom et les armes de Retz.

            Le fit-il ? Nous ne saurions le dire mais ce ne sont pas elles qui figurent sur un sceau dont la matrice faisait partie de la collection Dongé et que nous reproduisons ici « le champ, encadré d’une bordure à tiers points fleuronnés, contient un écu couché, chargé d’une croix et surmonté d’un heaume de profil, sommé d’une tête de cygne entre deux ailes, le tout soutenu par deux cygnes ». On lit sur la légende : SEEL. POUR. SAUF : CODUIT : DE. GILLES : SIRE : DE : RAYS : ET : DE : POUCAUGES.

            162. Sceau de Gilles de Laval-Retz. Voir ici : http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k411367z/f113

            _____________________

            (1) Aux sources relatives à l’histoire des seigneurs de Retz, indiquées dans Bourjolly (I, 232), il convient d’ajouter le volume publié en 1886 par M. L. Sandret : Histoire généalogique de la maison de Chabot (Nantes, 379 p. in-4°, tiré à cent exemplaires). Un judicieux emploi du Cartulaire des sires de Rays, dont la Table analytique a été publiée par M. Maichegay dans la troisième année, 1855-1856, de la Revue des Provinces de l’Ouest, a permis à l’auteur de préciser mieux que ne l’avaient fait du Paz et M. l’abbé Bossard, les péripéties qui ont amené l’héritage des Gérard-Chabot dans le patrimoine des descendants de Foulques de Laval. A la page 82 nous remarquons que Catherine de Laval, belle-fille de Gérard III et mère de Gérard IV, est qualifiée de fille de Foulques de Laval, alors qu’elle était sa sœur, fille comme lui, de Guy IX et de Béatrix de Gavre.

            Marié avec Marie de CRAON blason Sire de Laval , Héritière de la Baronnie de Retz , dont

            • Gilles de RETZ blason Sire de Laval , Seigneur de Retz, Maréchal de France, Fils aîné

              Blason réalisé d’après le sceau suivant (voir ci-dessous) :

              163. Sceau de Gilles de Laval-Retz. Voir ici : http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k411367z/f114

              (Wikipédia) Armoiries personnelles de Gilles de Rais (à partir de septembre 1429)

              – D’or à la croix de sable (de Retz), à la bordure d’azur semé de fleurs de lis d’or (de France). – En septembre 1429, le roi de France Charles VII fit grand honneur à Gilles de Rais pour les services qu’il lui avait rendus lors de la guerre de Cent Ans : il changea le blason de la baronnie de Retz en lui ajoutant une « bordure de France ».

              Wikipédia

              Il fut une grande figure de la guerre de Cent Ans avant de tomber dans la décadence et la débauche, jusqu’à être condamné par un tribunal ecclésiastique « pour sorcellerie, sodomie, et meurtres de trente petits enfants», bien que le nombre de ses crimes divise les historiens.

              Certains auteurs voient en lui le personnage de « Barbe bleue », le « plus grand tueur en série de l’histoire de France », bien que ces appellations soient anachroniques.

              Sigillographie des seigneurs de Laval, 1095-1605 / par Bertrand de Broussillon et Paul de Farcy Source : Bibliothèque nationale de France Relation : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34097769c Provenance : bnf.fr

              (p.111)

              A côté des sceaux de Guy XIV nous placerons ceux de son cousin et compagnon d’armes, le maréchal de Retz.

              Gilles était l’arrière-petit-fils de ce Foulques de Laval dont, sous le numéro 99, nous avons donné le sceau et que nous avons vu en 1336 épouser Jeanne Chabot, héritière déshéritée de la seigneurie de Retz ; il était le fils de Guy II, devenu seigneur de Retz par l’adoption de sa tante Jeanne-la-Sage.

              Les Chabot portaient : d’or à trois chabots (poissons à grosse tête) de gueules. La branche de Retz y avait ajouté comme brisure un lambel à trois pendants.

              Tel est en effet le blason qui figure, d’après une empreinte de janvier 1267, à la page 295 du Cartulaire de la Couture sur le sceau de Gérard Chabot II de Retz, seigneur de Château-Gontier par sa femme Emma, issue de Jacques de Château-Gontier et d’Avoise de montmorency, la fille d’Emma de Laval (1).

              En acceptant, le 29 septembre 1401, l’adoption de Jeanne Chabot, Guy II s’était engagé à prendre le nom et les armes de Retz.

              Le fit-il ? Nous ne saurions le dire mais ce ne sont pas elles qui figurent sur un sceau dont la matrice faisait partie de la collection Dongé et que nous reproduisons ici « le champ, encadré d’une bordure à tiers points fleuronnés, contient un écu couché, chargé d’une croix et surmonté d’un heaume de profil, sommé d’une tête de cygne entre deux ailes, le tout soutenu par deux cygnes ». On lit sur la légende : SEEL. POUR. SAUF : CODUIT : DE. GILLES : SIRE : DE : RAYS : ET : DE : POUCAUGES.

              162. Sceau de Gilles de Laval-Retz. Voir ici : http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k411367z/f113

              Un document, révélé par M. Marchegay et cité par M. l’abbé Bossard (p. 43), nous apprend qu’en septembre 1429, par lettres patentes données à Sully-sur-Loire, Charles VII ajoutait au blason de Gilles « une orleure des armes de France en laquelle aura fleurs de liz d’or semées sur champ d’azur ». Le sceau dessiné sous le numéro CC XXXII par Dom Morice nous révèle l’exécution de cette faveur c’est le S. DE GILLES. S. DE. RAIS. MARESCHAL. DE. FRANCE ; l’écu aux fleurs de lis sans nombre porte en abîme un écusson chargé d’une croix, il est penché, cimé d’un heaume portant un dragon sur un croissant et supporté par deux anges.

              163. Sceau de Gilles de Laval-Retz. Voir ici : http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k411367z/f114 _____________________

              (1) Aux sources relatives à l’histoire des seigneurs de Retz, indiquées dans Bourjolly (I, 232), il convient d’ajouter le volume publié en 1886 par M. L. Sandret : Histoire généalogique de la maison de Chabot (Nantes, 379 p. in-4°, tiré à cent exemplaires). Un judicieux emploi du Cartulaire des sires de Rays, dont la Table analytique a été publiée par M. Maichegay dans la troisième année, 1855-1856, de la Revue des Provinces de l’Ouest, a permis à l’auteur de préciser mieux que ne l’avaient fait du Paz et M. l’abbé Bossard, les péripéties qui ont amené l’héritage des Gérard-Chabot dans le patrimoine des descendants de Foulques de Laval. A la page 82 nous remarquons que Catherine de Laval, belle-fille de Gérard III et mère de Gérard IV, est qualifiée de fille de Foulques de Laval, alors qu’elle était sa sœur, fille comme lui, de Guy IX et de Béatrix de Gavre.

              Marié avec Catherine de THOUARS blason Sire de Laval , Dame de Pouzauges, de Chabanois et de Consolant, décédée après 1460 ( fille de Miles II de THOUARS et de Beatrice de MONTEJEAN )

      • Isabeau blason Sire de Laval , Dame de Lohéac & de La Roche-Bernard par alliance, décédée en 1322, Décédée jeune
        Mariée avec Jean de LOHÉAC blason Sire de Laval , Seigneur de Lohéac & de La Roche-Bernard, décédé le 20 juin 1347, La Roche-Derien, Chevalier

        Blason

        La Maison de Laval, 1020-1605 : étude historique (…) par Bertrand de Broussillon

        Quant à son blason, il y a lieu de rectifier ce qui en est dit par M. de la Beauluère, qui lui attribue l’écu des anciens seigneurs de Lohéac, de vair plein

        ( fils de Eudon de LA ROCHE-BERNARD et de Hermine de LOHÉAC ) (La Maison de Laval, 1020-1605 : étude historique (…) par Bertrand de Broussillon

        Jean de Montfort, seigneur de Kergorlay, fils de Raoul VIII et de feue Jeanne de Kergorlay, petit-fils de Raoul VII et de feu Isabeau, héritière de la Roche-Bernard et de Lohéac(1).

        (1) Jean de Montfort descendait de Guy IX de Laval; voici comment :
        Isabelle, fille aînée du Guy IX, qui avait épousé Péan (Jean ?!) de Lohéac, était morte en 1322, laissant pour fils Eon de Lohéac, époux de Béatrix de Craon, fille d’Amaury III, dont la fille aînée, Isabeau, avait épousé Raoul VII de Montfort, grand-père de Jean.
        Celui-ci appartenait donc à la cinquième génération issue de Guy IX, tandis que Anne était la propre arrière petite-fille du même Guy IX.

        ), dont

        • Eon blason Sire de Laval , Seigneur de Lohéac & de La Roche-Bernard
          Marié avec Beatrice de CRAON blason Sire de Laval , décédée le 26 septembre 1356, PA T4 ( fille de blason Sire de Laval Amaury III de CRAON , Sire Craon, etc. 1279-1332 et de Beatrice de ROUCY ) (La Maison de Laval, 1020-1605 : étude historique (…) par Bertrand de Broussillon

          Jean de Montfort, seigneur de Kergorlay, fils de Raoul VIII et de feue Jeanne de Kergorlay, petit-fils de Raoul VII et de feu Isabeau, héritière de la Roche-Bernard et de Lohéac(1).

          (1) Jean de Montfort descendait de Guy IX de Laval; voici comment :
          Isabelle, fille aînée du Guy IX, qui avait épousé Péan de Lohéac, était morte en 1322, laissant pour fils Eon de Lohéac, époux de Béatrix de Craon, fille d’Amaury III, dont la fille aînée, Isabeau, avait épousé Raoul VII de Montfort, grand-père de Jean.
          Celui-ci appartenait donc à la cinquième génération issue de Guy IX, tandis que Anne était la propre arrière petite-fille du même Guy IX.

          ), dont

          • Isabeau blason Sire de Laval , Dame et Héritière de la Roche-Bernard et de Lohéac, décédée avant 1405, Fille aînée
            Mariée avec Raoul VII de MONTFORT (La Maison de Laval, 1020-1605 : étude historique (…) par Bertrand de Broussillon

            Jean de Montfort, seigneur de Kergorlay, fils de Raoul VIII et de feue Jeanne de Kergorlay, petit-fils de Raoul VII et de feu Isabeau, héritière de la Roche-Bernard et de Lohéac(1).

            (1) Jean de Montfort descendait de Guy IX de Laval; voici comment :
            Isabelle, fille aînée du Guy IX, qui avait épousé Péan de Lohéac, était morte en 1322, laissant pour fils Eon de Lohéac, époux de Béatrix de Craon, fille d’Amaury III, dont la fille aînée, Isabeau, avait épousé Raoul VII de Montfort, grand-père de Jean.
            Celui-ci appartenait donc à la cinquième génération issue de Guy IX, tandis que Anne était la propre arrière petite-fille du même Guy IX.

            ), dont

            • Raoul VIII blason Sire de Laval , Sire de Montfort, de Lohéac et de la Roche-Bernard, décédé en août 1419, Sire de Montfort (Bretagne)

              Blason réalisé d’après le sceau ci-dessous.

              Sigillographie des seigneurs de Laval, 1095-1605 / par Bertrand de Broussillon et Paul de Farcy

              Source : Bibliothèque nationale de France
              Relation : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34097769c
              Provenance : bnf.fr

              (p.79)

              (…) le dernier descendant des Montmorency-Laval était une fille. Comme deux cents ans auparavant, il fallait choisir une famille dont le rejeton fut la tête d’une nouvelle branche des seigneurs de Laval. Plus heureuse qu’Emma, Anne de Laval avait encore ses parents, et ce fut par leur choix et sous leur autorité que l’ainé des fils de Raoul VIII de Montfort et de Jeanne de Kergorlay, Jean de Montfort, reçut avec la main d’Anne le titre d’héritier présomptif de Laval.

              La maison de Montfort avait pour armes une croix gringolée, ainsi qu’on le voit sur le sceau de Raoul VII (2910 des Archives), apposé le 6 avril 1380 à son adhésion au traité de Guérande. C’est un sceau armorial rond de 0,027 dans lequel « l’écu est penché, timbré d’un heaume à couronne, cimé d’une tête de dragon et supporté par deux lions. »

              121. – Sceau de Raoul VII de Montfort, 1380. Voir ici : http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k411367z/f80

              Ce blason cessa d’être celui de Jean de Montfort (futur Guy XIII de Laval). En effet le 22 janvier 1404 dans son contrat de mariage il s’engageait à délaisser son nom, cri, armes et celles de son père.

              Marié avec Jeanne blason Sire de Laval , Dame de Kergolay, décédée avant 22 janvier 1405

          • Catherine , Dame de Pouzauges, de Chabanois et de Consolant par alliance, PA T4
            Mariée avec Renaud de THOUARS blason Sire de Laval , Seigneur de Pouzauges, de Chabanois et de Consolant, Chevalier banneret ( fils de Miles I de THOUARS †1354/ et de Jeanne de CHABANOIS ) , dont

            • Miles II , PA T4, Seigneur de Pouzauges, de Chabanois et de Consolant, Chev., Capitaine de Fontenay-le-Comte
              Marié avec Beatrice de MONTEJEAN , PA T4 ( fille de Renaud de MONTEJEAN et de ? ? )
            • Jean , PA T4, Mort jeune
            • Beatrice , décédée en 1414, PA T4
              Mariée avec Geoffroy de QUINTIN , PA T4, Comte de Quintin ( fils de Geoffroy de QUINTIN et de ? ? )
      • Catherine blason Sire de Laval , Dame de Retz par alliance
        Mariée avec Gérard IV CHABOT blason Sire de Laval , Baron de Retz ( fils de blason Sire de Laval Gérard III le Benoist CHABOT , Seigneur de Retz et de Machecoul et de Marie Clémence de PARTHENAY ) , dont

        • Gérard V blason Sire de Laval , Baron de Rays, décédé avant 1379
          Marié avec Philippe BERTRAND de BRICQUEBEC , Dame de Roncheville, décédée après 1384 ( fille de Robert VII ou Robert V BERTRAND de BRICQUEBEC , Baron de Bricquebec et de Marie de SULLY ) , dont

          • Jeanne La Sage blason Sire de Laval , Dame et Héritière de la seigneurie de Retz, Mariée trois fois et décédée sans postérité

            Elle adopte Guy II de Laval, Sgr de Blazon son cousin éloigné, puis Marie de Craon. La querelle finit par le mariage des deux héritiers présomptifs qui furent parents du fameux Gilles de Retz.

          • Gérard VI , Décédé sans postérité
      • Jeanne blason Sire de Laval , Religieuse à St Georges de Rennes
    • Guillaume blason Sire de Laval , Seigneur de Passy-sur-Marne (Aisne), décédé en 1283, décédé sans postérité

    Marié en 1286 avec Jeanne de BRIENNE blason Sire de Laval , Dame de Loué, d’Olivet, décédée en 1333 ( fille de blason Sire de Laval Louis de BRIENNE ancêtre direct de Sophie Florence Véronique DÉMÉAUTIS , Sosa 670 854 678 (sosa 670 854 678) , Vicomte de Beaumont par alliance ca 1225 et de blason Sire de Laval Agnès de BEAUMONT MAINE ancêtre direct de Sophie Florence Véronique DÉMÉAUTIS , Sosa 670 854 679 (sosa 670 854 679) , Vicomtesse de Beaumont ) (L’Art de vérifier les dates des faits historiques… tome 13 : (p116)

    L’an 1286, il prit une seconde alliance avec Jeanne de Beaumont.
    sa seconde femme, qui lui survécut jusqu’en 1333, le fit père de huit enfants. (Voy. les barons de Montmorenci.)

    Sigillographie des seigneurs de Laval, 1095-1605 / par Bertrand de Broussillon et Paul de Farcy Source : Bibliothèque nationale de France
    Relation : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34097769c, Provenance : bnf.fr (p.55-58)

    Guy VIII et Jeanne de Brienne laissèrent une nombreuse progéniture. Leur aîné fut André qui épousa la fille d’Hugues de Beauçay, veuve de Guillaume d’Usage, vidame du Mans. Ils furent la tige des branches de Loué, de Lezay, de Brée, de Bois-Dauphin et de la Faigne. Le blason des Beauçay était de gueules à la croix recerclée ou ancrée d’or.

    ), dont

    • André blason Sire de Laval , Seigneur de Chatillon-en-Vendelay, d’Aubigné, de Loué etc., décédé en 1356, Branche des Seigneurs de Loué

      Ascendants et descendants de très haut et très puissant seigneur Antoine-Louis Crozat, … (p.3) http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5661233g.r=.langFR

      De JEANNE DE BRIENNE, sa seconde femme, GUY VIII eut :

      Onzième degré. — ANDRÉ DE MONTMORENCY-LAVAL, + 1356, seigneur de Châtillon-en-Vandelais, d’Aubigné, de Loué, etc.

      Marié avec Eustache de BEAUSSAY blason Sire de Laval , Fille aînée ( fille de blason Sire de Laval Hugues le Grand , Seigneur de Beaussay et de ? ? ) (Ascendants et descendants de très haut et très puissant seigneur Antoine-Louis Crozat, (…) de Edgard-Marie-Victor Du Hamel Breuil (Vte) (p.3)
      http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5661233g.r=.langFR

      Il épousa EUSTACHE DE BEAUSSAY, fille aînée de Hugues le Grand, seigneur de Beaussay.

      Sigillographie des seigneurs de Laval, 1095-1605 / par Bertrand de Broussillon et Paul de Farcy Source : Bibliothèque nationale de France
      Relation : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34097769c, Provenance : bnf.fr (p.58)

      Leur aîné (de Guy VIII de Laval et Jeanne de Brienne) fut André qui épousa la fille d’Hugues de Beauçay, veuve de Guillaume d’Usage, vidame du Mans. Ils furent la tige des branches de Loué, de Lezay, de Brée, de Bois-Dauphin et de la Faigne. Le blason des Beauçay était de gueules à la croix recerclée ou ancrée d’or.

      ), dont

      • Jean blason Sire de Laval , Seigneur de Châtillon-en-Vendelais et d’Olivet, décédé en 1398, Chevalier banneret

        1 – Ascendants et descendants de très haut et très puissant seigneur Antoine-Louis Crozat, (…) de Edgard-Marie-Victor Du Hamel Breuil (Vte) (p.3)

        http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5661233g.r=.langFR
        — 1° JEAN DE MONTMORENCY-LAVAL, qui épousa YSABEAU DE TINTÉNIAC. Leur fille unique épousa : 1° le connétable DU GUESCLIN, dont elle n’eut pas d’enfants; 2° son cousin GUY XII, de la branche aînée.

        2 – Sigillographie des seigneurs de Laval, 1095-1605 / par Bertrand de Broussillon et Paul de Farcy

        Source : Bibliothèque nationale de France Relation : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34097769c Provenance : bnf.fr(p.70) Son père (Ndlr : de Jeanne de Laval) était seigneur d’Olivet et portait le blason de son grand-onde, mort sans postérité, Guy d’Olivet : de Laval à la bordure besantée. Nous donnons son sceau (2559 des Archives), d’après une empreinte du 11 juillet 1370 (1).

        102. – Sceau dn Jean de Laval-Châtillon. 1370. Voir ici : http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k411367z/f71

        C’est un sceau rond de 0,030 dont l’ecu  » de Laval brisé par une bordure besantée, est penché, timbré d’un heaume cimé d’une tête de de magicien.  » Ce Jean de Laval-Châtillon mourut en 1398 après avoir vu sa fille unique épouser successivement le connétable du Guesclin et Guy XII (2).

        103. Sceau de Jean de Laval-Loué, 1405. voir ici : http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k411367z/f71

        Celui qui reprit son blason fut son neveu, appelé aussi Jean de Laval, fils de Guy I de Loué. Nous donnons son sceau tel qu’il nous est fourni par un dessin de Gaignières d’après une empreinte de 1405 (folio 197 du registre 1669 des Pièces originales), sans qu’il nous soit possible d’expliquer la présence de l’aigle, qui y occupe le premier quartier du blason, autrement que par une erreur du dessinateur de Gaignières.

        (1) Ce sceau est appose à une charte par laquelle Jean de Châtillon et son frère Guy de Lavat-Loué reconnaissent avoir reçu en garde du roi Beauçay et Ballon.

        (2) A la cathédrale du Mans, dans le transept à gauche de la rose au-dessus de la chapelle des fonts, il existait au siècle dernier huit vitraux. L’un d’eux représentait Du Guesclin, deux autres Guy XII et Jeanne de Laval, bien facile à reconnaître à son blason bordé de sable et besanté d’argent. Ce renseignement, emprunté aux notes de Maulny, se trouve à la p.249 de l’ Essai sur l’Armorial du diocèse du Mans de Cauvin.

        (p.77)

        L’armorial du herault Navarre (1) énumère le blason de huit membres de la famille de Laval.

        Parmi les chevaliers bannerets :

        Le sire de Laval
        Le sire d’Olivet (Jean de Laval-Châtillon), de Laval à la bordure de sable et besantée d’argent

        (1) Dans sa préface M. Douet d’Arcq, étudiant la liste des princes de la Maison de France qui sont mentionnés dans l’ Armorial est parvenu à le dater des années 1396-1397. Rien ici ne vient contredire cette attribution.

        Jean de Laval, sire d’Olivet, est mort en 1388. Brumor était décédé des 1383. Guy de Passy – qu’il faut évidemment substituer à Jean, décédé longtemps avant – est mort en 1396. Rases, fils de Béatrix de Gavre décédée le 4 juillet 1315, et qui au dire de Du Chesne « florissait ès années 1340 et 1348 » ne devait plus exister en 1396.

        Le personnage désigné sous le nom de Guy de Laval d’Olivet doit être Jean de Laval-Loué qui ne fut pas seigneur d’Olivet mais qui – ainsi que nous l’avons vu en publiant son sceau de 1405 – prit le blason de son oncle, Jean de Châtillon. Olivet fut apporté aux Laval par Isabelle de Brienne et appartint à son second fils, Guy d’Olivet mort sans postérité. La terre passa au frère ainé André de Laval et fut l’apanage de son fils aîné Jean de Châtillon, puis de Jeanne de Laval, sa fille, mariée à Du Guesclin et à Guv XII. ____________________

        3 – Note concernant le blason

        J’ai redessiné le blason d’après le sceau. Mais la couleur n’étant pas précisée. D’après une illustration de la porte de « Fontaine-Daniel » en 1432 (page 75) voir ici : http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k411367z/f76, qui reprend le blason de Jeanne de Laval (la partie gauche est le blason de son époux et celle de droite, de sa famille). Il semblerait que ce soit plutôt une couleur clair et des besants foncés (l’inverse de la croix de gueules).

        Plus loin, ma patience à payée et cette fois-ci, je peux dessiner le blason :

        Sigillographie des seigneurs de Laval, 1095-1605 / par Bertrand de Broussillon et Paul de Farcy Source : Bibliothèque nationale de France Relation : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34097769c Provenance : bnf.fr

        (p.77)

        L’armorial du herault Navarre (1) énumère le blason de huit membres de la famille de Laval.

        Parmi les chevaliers bannerets :

        Le sire de Laval Le sire d’Olivet (Jean de Laval-Châtillon), de Laval à la bordure de sable et besantée d’argent

        Marié avec Isabeau de TINTENIAC , Dame de Tinténiac, de Becherel & de Romillé (Ascendants et descendants de très haut et très puissant seigneur Antoine-Louis Crozat, (…) de Edgard-Marie-Victor Du Hamel Breuil (Vte) (p.3)
        http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5661233g.r=.langFR
        — 1° JEAN DE MONTMORENCY-LAVAL, qui épousa YSABEAU DE TINTÉNIAC. Leur fille unique épousa : 1° le connétable DU GUESCLIN, dont elle n’eut pas d’enfants; 2° son cousin GUY XII, de la branche aînée.), dont

        • Jeanne blason Sire de Laval , Dame de Châtillon-en-Vendelais, d’Aubigné, Tinténiac, Becherel & Romillé et d’Olivet, décédée le 27 décembre 1433, inhumée, aux Cordeliers de Laval , Fille unique

          (Guy de Laval épousa) avec dispense du pape, à Jeanne de Laval, sa parente au troisième degré, veuve pour lors du connétable du Guesclin

          1 – Ascendants et descendants de très haut et très puissant seigneur Antoine-Louis Crozat, (…) de Edgard-Marie-Victor Du Hamel Breuil (Vte)

          (p.3)
          http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5661233g.r=.langFR
          — 1° JEAN DE MONTMORENCY-LAVAL, qui épousa YSABEAU DE TINTÉNIAC. Leur fille unique épousa : 1° le connétable DU GUESCLIN, dont elle n’eut pas d’enfants; 2° son cousin GUY XII, de la branche aînée.

          2 – Sigillographie des seigneurs de Laval, 1095-1605 / par Bertrand de Broussillon et Paul de Farcy

          Source : Bibliothèque nationale de France Relation : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34097769c(p.69 et 70) En secondes noces Guy XII, le 28 mai 1384, épousa sa cousine, Jeanne de Laval, veuve depuis le 13 juillet 1380 du connétable Du Guesclin. Cette Jeanne, fille de Jean de Laval, seigneur de Châtillon en Vendelais, était arrière petite-fille de Guy VIII et petite-fille d’André de Laval.

          (p.74)

          Le contrat de Guy XII et de Jeanne de Laval fut passé le 28 mai 1384.

          Nous empruntons au Carticulaire de la Couture page 344, les sceaux de Guy XII et de Jeanne (1) tels qu’ils ont été dessinés par Gaignières d’après les cires rouges originales pendues à l’accord établi pour la fondation des Cordeliers de Laval, le 5 novembre 1397 entre le couvent de la Couture et le prieuré de Pritz.

          112-113. Sceaux de Guy XII et de Jeanne de Laval, 1397. Voir ici : http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k411367z/f75

          (1) Le dessinateur de Gaignieres n’a pas compris que l’écu de Jeanne était parti de Laval et de Laval-Châtillon de telle sorte qu’ii n’a pas rendu la ‘bordure besantée de la partie sénestre.

          (Ndlr : le blason de Guy XII redevient celui des Laval sans être écartelé des armes de Châteaubriand.)

          3 – Note concernant le blason

          J’ai redessiné le blason d’après le sceau. Mais la couleur n’étant pas précisée. D’après une illustration de la porte de « Fontaine-Daniel » en 1432 (page 75) voir ici : http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k411367z/f76, qui reprend le blason de Jeanne de Laval (la partie gauche est le blason de son époux et celle de droite, de sa famille). Il semblerait que ce soit plutôt une couleur clair et des besants foncés (l’inverse de la croix de gueules).

          Plus loin, ma patience à payée et cette fois-ci, je peux dessiner le blason :

          Sigillographie des seigneurs de Laval, 1095-1605 / par Bertrand de Broussillon et Paul de Farcy Source : Bibliothèque nationale de France Relation : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34097769c Provenance : bnf.fr

          (p.77)

          L’armorial du herault Navarre (1) énumère le blason de huit membres de la famille de Laval.

          Parmi les chevaliers bannerets :

          Le sire de Laval Le sire d’Olivet (Jean de Laval-Châtillon), de Laval à la bordure de sable et besantée d’argent

          Mariée le 21 janvier 1374 avec Bertrand du GUESCLIN , Connétable de France, décédé le 13 juillet 1380, Duc de Molina & Tristemare (Castille), Cte de Longueville & Burgos, Sgr Broon

          Sigillographie des seigneurs de Laval, 1095-1605 / par Bertrand de Broussillon et Paul de Farcy

          Source : Bibliothèque nationale de France
          Relation : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34097769c
          Provenance : bnf.fr

          (p.72)

          Du Guesclin vers la fin de 1363 avait épousé Tiphaine Raguenel, décédée en 1372 sans lui avoir donné d’enfants. Le 21 janvier 1374 (n. s.) il épousa Jeanne de Laval et, au dire de Le Blanc de la Vignolle, par son contrat, il lui reconnut « cent mille francs d’or ; considérant du grand et haut état du lignage de la demoiselle. »

          L’empreinte la plus ancienne (4310 de Clairambault)

          107-108. Sceaux de Du Guesciin, 1364-1365. voir ici : http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k411367z/f73

          date de mars 1364 (n. s.) elle ne se compose plus que d’un écu rond de 0,020 portant une aigle éployée en bande, brochant

          Du Guesclin mourut le 13 juillet 1380 (2).

          (2) Son coeur fut placé dans l' »glise Saint-Sauveur de Dinan

          ( fils de Robert du GUESCLIN , Chevalier, Seigneur de Broon †1353 et de Jeanne MALESMAINS , Dame de Sens (Fougeres) ) (Sigillographie des seigneurs de Laval, 1095-1605 / par Bertrand de Broussillon et Paul de Farcy (p.72)
          Source : Bibliothèque nationale de France
          Relation : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34097769c

           » Le 21 janvier 1374 (n. s.) il épousa Jeanne de Laval et, au dire de Le Blanc de la Vignolle, par son contrat, il lui reconnut « cent mille francs d’or ; considérant du grand et haut état du lignage de la demoiselle. » « 

          ).
          Mariée le 28 mai 1384 avec Guy XII de LAVAL blason Sire de Laval , Sire de Laval, de Vitré et de Gavre (1348), Seigneur de Châteaubriand (1348 – 27 novembre 1383), décédé le 24 avril 1412, au Château de Laval, inhumé, Abbaye de Clairmont , Succède à son frère

          1 – L’Art de vérifier les dates des faits historiques… tome 13 : (p122)

          1.1 – GUI XII

          1348. Jean, second fils de Gui X ainsi nommé au baptême par Jean III, duc de Bretagne, son oncle, prit en succédant à son frère aîné, le nom de Gui suivant la loi de sa maison. Peu de tems après, il épousa Louise, fille de Geoffroi VII, sire de Château-Briant, et de Jeanne de Belleville, et sœur de Geoffroi VIII, lequel, étant mort sans enfants, la laissa héritière de la terre de Château-Briant, la cinquième des neuf grandes baronnies de Bretagne. Jeanne de Belleville, mère de Louise, se remaria avec Olivier de Clisson, qu’elle fit père du fameux connétable de ce nom. Celui-ci ayant épousé, comme on l’a dit, Catherine de Laval, devint par-là doublement beau-frère du sire de Laval ; et de là l’étroite liaison qui fut entre eux, et qui fut encore cimentée par une fraternité d’armes. Cependant, quoique les guerres continuassent en Bretagne, il ne paraît pas que le sire de Laval y ait pris beaucoup de part jusqu’à la bataille d’Aurai. Nous voyons seulement qu’en 1356, il se jeta dans Rennes avec le vicomte de Rohan et d’autres seigneurs, pour défendre cette place assiégée par le duc de Lancastre. (Morice, Hist. de Bret. tom. I, p. 287.) Mais, l’an 1370, comme les Anglais couraient la France sous la conduite de Robert Knoles, le roi Charles V lui donna commission de lever deux compagnies d’hommes d’armes pour s’opposer aux passage et ravages de ces ennemis. La défaite que ce général essuya cette même année au lieu dit Pontvalain, fut due en grande partie à la valeur du sire de Laval ; et le roi Charles V le reconnut lui-même par le don qu’il lui fit de quatre mille livres d’or avec une pension de trois cents livres par mois pour son état. (Arch. de Laval, et chambre des comptes de Paris.) Il suivit, l’an 1371, le connétable du Guesclin en Poitou, et eut part aux conquêtes qu’il y fit sur les Anglais. L’an 1373, Louis, duc d’Anjou, gendre de Jeanne, duchesse de Bretagne, et du Guesclin, rentrent en Bretagne avec de grandes forces, dans la vue de punir le duc Jean le Vaillant de ses pratiques secrètes avec l’Angleterre. Le sire de Laval se joignit aux seigneurs bretons soulevés contre leur prince ; et, tandis que le vicomte de Rohan s’emparait de Vannes, et Clisson d’autres villes, il marcha contre Rennes dont il se rendit maître. Ces échecs obligèrent le duc de Bretagne à se retirer en Angleterre. Si ce n’était pas l’intention de la plupart de ses vassaux qui servaient la France contre lui, de le dépouiller de ses états, c’était bien à la vérité celle du roi Charles V. En effet, ayant mandé les trois seigneurs de Rohan, de Clisson et de Laval, ce prince leur déclara en confidence la disposition où il était de garder le duché de Bretagne, et de le réunir à la couronne comme un moyen assuré d’établir la tranquillité du royaume, avec promesse de leur en faire bonne part ; et pour cela, il leur demanda les places et forteresses qu’ils y possédaient. L’histoire dit que le vicomte de Rohan et Clisson commençaient à prêter l’oreille à ces offres, mais que le sire de Laval répondit qu’il ne consentirait jamais au dépouillement du duc de Bretagne, son cousin germain ; qu’il garderait bien ses places, et qu’il n’en arriverait aucun inconvénient ; que lui et ses ancêtres n’avaient jamais varié dans leur attachement au service de la couronne et de l’état ; qu’il suppliait le roi de rendre au duc ses bonnes grâces et qu’ils demeureraient tous pleiges de sa fidélité à l’avenir, et l’empêcheraient bien de faire du mal. Charles V, mortifié de cette réponse, dissimula son chagrin et ne cessa de travailler sous main à gagner les esprits des seigneurs bretons. Mais le sire de Laval, dans une conférence qu’il tint en son hôtel avec les deux seigneurs qui viennent d’être nommés, leur remontra la conséquence de la prétention du roi. « Vous êtes princes leur dit-il, en Bretagne, et vous ne serez plus rien en France. Bientôt sa majesté vous suscitera des querelles pour vous rabaisser. Le roi commande, le duc prie. Quand le duc refuse de vous faire justice, vous êtes assez forts pour le ranger à la raison. » Et en effet ils appelaient de ses ordonnances et procédures de ses officiers au parlement de Paris ou au conseil du roi, et souvent ils étaient maintenus dans leurs prétentions ; le duc ne faisait aucune levée sans leur consentement et sans qu’ils y eussent leur part ; ils participaient aux fouages et aux droits de la souveraineté : tous avantages dont ils seraient privés par la réduction de la Bretagne en simple province du royaume de France. L’effet de la harangue du sire de Laval fut que les trois seigneurs quittèrent la cour sans dire adieu, et se retirèrent dans leurs places, sous prétexte de les garder et de pourvoir aux besoins de la Bretagne menacée par les Anglais. A leur retour, les autres seigneurs bretons, ayant à leur tête Montfort et Montafilant, firent une association pour rappeler leur duc ; elle eut son effet sous la condition qu’on imposa au duc de ne point confier ses places aux étrangers. (Froissart, d’Argentré, du Tillet.) Ce rappel fut suivi du traité de Guerande, conclu en forme d’amnistie le 15 janvier 1381. (n. st.) Les députés qui le négocièrent furent, de la part du roi, le sire de Couci ; le sire de Raineval ; Arnaud de Corbie, premier président au parlement de Paris ; Anseau de Plaisans, sire de Montferrand et messire Jean de Raiz : de la part du duc, Gui, sire de Laval ; Charles de Dinan, sire de Montafilant ; Gui de Rochefort, sire d’Acerac ; et messire Guillaume l’Evêque. (Arch. de Laval.) Le duc étant réconcilié avec la France, accompagna le roi Charles VI, l’an 1382, dans son expédition de Flandre. Avant son départ, il donna commission au sire de Laval, par lettres scellées le 22 juillet de la même année, de gouverner la Bretagne en qualité de son lieutenant-général, avec pouvoir d’agir comme sa propre personne, de donner des grâces, d’établir des gouverneurs et des capitaines dans toutes les places, d’accorder des trêves. Gui, l’année précédente, avait fait lui-même la campagne de Flandre avec le vicomte de Rohan et le sire de Clisson. Tous trois y avaient combattu avec distinction, le 17 novembre, à la journée de Rosebeque, où l’oriflamme fut portée par le sire de la Trémoille. (André Favin, Théât. d’honneur, pag. 249.) Froissart, parlant de cette campagne, nous apprend que la maison de Laval avait pour cri de guerre ‘Saint-Py-Laval. Le sire de Laval était avec Beaumanoir et le connétable de Clisson, l’an 1387, au château de l’Hermine, lorsque le duc de Bretagne (Jean de Montfort), y fit arrêter secrètement le dernier, dans le dessein de le faire périr. S’étant aperçu de la trahison, à l’altération qu’il remarqua sur les traits du duc, le sire de Laval s’écria : Haa, monseigneur, par Dieu, que voulez-vous faire ? N’ayez nulle male voulenté sur beau-frère le connétable. Le duc irrité pour toute réponse, lui ordonna de se retirer. Mais Laval, qui voulait à quelque prix que ce fût, sauver la vie à son beau-frère et épargner un crime à son prince, resta au château. Instruit le soir par Bazvalen, de l’ordre que celui-ci avait reçu de noyer Clisson pendant la nuit, il l’engage à en suspendre l’exécution. Ce fut le salut de Clisson. Le duc, qui avait passé la nuit dans de grandes agitations, ayant appris de Bazvalen, à son lever, que Clisson était encore vivant, l’embrasse et le remercie de lui avoir sauvé à lui-même l’honneur et la vie. Laval étant rentré quelques moments après, il veut se faire un mérite auprès de ce seigneur, de n’avoir pas attenté sur les jours du connétable, et l’assure que c’est en sa considération qu’il laisse la vie à son beau-frère. (Voy. les ducs de Bretagne.)

          La duchesse Jeanne de Navarre, veuve de Jean le Vaillant, ayant accordé son mariage avec Henri IV, roi d’Angletere, et se disposant à l’aller joindre, invite, l’an 1402, le duc de Bourgogne, Philippe le Hardi, à venir la trouver. Le duc se rend le 1er. octobre à Nantes, où la duchesse, du consentement de sa cabale, lui remet, le 19 du même mois, la tutelle des enfants et la régence du duché pendant la minorité de l’aîné. Plusieurs seigneurs bretons, le comte de Penthièvre à leur tête, s’opposent à cette disposition. Le duc de Bourgogne, voyant les esprits ainsi divisés, quitte la Bretagne le 3 décembre, emmenant avec lui le jeune duc Jean et son frère Artur. Les seigneurs, après sa retraite, défèrent l’administration du duché au sire de Laval.

          L’an 1404 (v. st.), par lettres-patentes du 14 janvier, le jeune duc Jean le Bon, devenu majeur, donne au sire de Laval décharge de l’administration du duché, confirme les officiers qu’il a institués, et le met à l’abri de toute recherche.

          Gui XII mourut, l’an 1412, dans son château de Laval, le 24 avril, âgé de plus de quatre-vingts ans. Son corps fut inhumé à l’abbaye de Clairmont, à côte du grand autel, vis-à-vis de Béatrix de Bretagne, sa mère, et non pas aux Cordeliers de Laval, comme le marque Duchêne, d’après Chopin.

          Ayant perdu, l’an 1383, Louise de Château-Briant, sa première femme, dont il resta héritier, en vertu d’une donation mutuelle qu’ils s’étaient faite en 1379, il s’était remarié au mois de mai de l’année suivante, avec dispense du pape, à Jeanne de Laval, sa parente au troisième degré, veuve pour lors du connétable du Guesclin. De ce second mariage sortirent deux fils et une fille. L’aîné, qui survécut plusieurs années à Louis, son cadet, mort dans l’enfance, s’appelait Gui, et portait le titre de sire de Gaure. La mort l’enleva à l’âge d’environ seize ans, par un événement tragique. En jouant à la paume dans la grande rue de Laval, il tomba dans un puits et s’y noya. La fille, nommée Anne, devenue par-là, l’héritière de sa maison, fut mariée, par contrat du 22 janvier 1404 (v. st.), à Jean de Montfort, sire de Kergorlai, fils de Raoul, sire de Montfort, à condition qu’il quitterai le nom et les armes de Montfort, pour prendre le nom de Gui de Laval, avec le cri et les armes de Montmorenci-Laval.

          Gui XII fonda, l’an 1397, avec sa femme, le couvent des Cordeliers de Laval. Froissart dit de lui, qu’ il aima souverainement l’honneur de la France, et Pierre le Baud, qu’il fut moult prudhomme vers Dieu et les hommes, dévot aux églises, aumônier aux pauvres, qu’il entretenoit des musiciens, aima le bien du peuple, qu’il défendit d’oppression de tout son pouvoir, et n’avoit d’autres serment que SI DIEU ME DONNE BONNE VIE. Jeanne sa femme lui survécut vingt et un ans, étant morte le 27 décembre 1433, et fut enterrée aux Cordeliers de Laval.

          2 – Sigillographie des seigneurs de Laval, 1095-1605 / par Bertrand de Broussillon et Paul de Farcy

          Source : Bibliothèque nationale de France
          Relation : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34097769c
          Provenance : bnf.fr

          (p.68-69)

          2.1 – GUY XII

          1348-1412

          Guy XII, second fils de Guy X, succéda à son frère ; en premières noces, vers 1348, il épousa Louise de Châteaubriand, dite de Dinan. C’était la fille de Geoffroy VII de Chateaubriand, la sœur de Geoffroy VIII, morts l’un en 1326 et l’autre le 20 juin 1347. Elle se trouvait héritière de ce fief dont Guy XII fut seigneur jusqu’au 27 novembre 1383 époque où le décès de Louise, qui ne lui avait pas donné d’enfant, fit passer la seigneurie de Châteaubriand sur la tête de son neveu‘.

          Nous possédons deux sceaux sur lesquels figure l’écu de Laval écartelé de Châteaubriand. Ils appartiennent à Guy XII. Le premier (2557 des ‘Archives) est appendu à une approbation du traité de Guérande de 1380.

          Ce sceau, très habilement gravé, porte l’écu de Laval écartelé de Châteaubriand ; le casque orné de lambrequins & fleurs de lys, est sommé d’un bonnet à visière d’où sort un lion assis dans un vol également fleurdelysé. Le fond est rempli par une rosace à compartiments trilobés. De la légende on lit : [s]lRE DE LAVAL…. DE CHATEAUBRIAND.

          100-101. Sceaux de Guy XII, 1380-1381. Voir ici : http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k411367z/f70

          ( fils de blason Sire de Laval Guy X de LAVAL , Sire de Laval, d’Acquigny etc. †1347 et de blason Sire de Laval Béatrix de BRETAGNE , Dame de Hédé 1295-1384 ) (Dispense du pape Clément VII

          L’Art de vérifier les dates des faits historiques… tome 13 : (p122)

           » Ayant perdu, l’an 1383, Louise de Château-Briant, sa première femme, dont il resta héritier, en vertu d’une donation mutuelle qu’ils s’étaient faite en 1379, il s’était remarié au mois de mai de l’année suivante, avec dispense du pape, à Jeanne de Laval, sa parente au troisième degré, veuve pour lors du connétable du Guesclin. De ce second mariage sortirent deux fils et une fille. L’aîné, qui survécut plusieurs années à Louis, son cadet, mort dans l’enfance, s’appelait Gui, et portait le titre de sire de Gaure. La mort l’enleva à l’âge d’environ seize ans, par un événement tragique. En jouant à la paume dans la grande rue de Laval, il tomba dans un puits et s’y noya. La fille, nommée Anne, devenue par-là, l’héritière de sa maison, fut mariée, par contrat du 22 janvier 1404 (v. st.), à Jean de Montfort, sire de Kergorlai, fils de Raoul, sire de Montfort, à condition qu’il quitterai le nom et les armes de Montfort, pour prendre le nom de Gui de Laval, avec le cri et les armes de Montmorenci-Laval.
          Gui XII fonda, l’an 1397, avec sa femme, le couvent des Cordeliers de Laval. (…) Jeanne sa femme lui survécut vingt et un ans, étant morte le 27 décembre 1433, et fut enterrée aux Cordeliers de Laval. « 

          Sigillographie des seigneurs de Laval, 1095-1605 / par Bertrand de Broussillon et Paul de Farcy (p.69)
          Source : Bibliothèque nationale de France
          Relation : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34097769c
          Provenance : bnf.fr

           » En secondes noces Guy XII, le 28 mai 1384, épousa sa cousine, Jeanne de Laval, veuve depuis le 13 juillet 1380 du connétable Du Guesclin. Cette Jeanne, fille de Jean de Laval, seigneur de Châtillon en Vendelais, était arrière petite-fille de Guy VIII et petite-fille d’André de Laval. »

          ), voir ci-dessus.

      • Guy I blason Sire de Laval , Seigneur de Loué, décédé le 7 juin 1386

        1 – Ascendants et descendants de très haut et très puissant seigneur Antoine-Louis Crozat, (…) de Edgard-Marie-Victor Du Hamel Breuil (Vte) (p.3)

        http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5661233g.r=.langFR
        Douzième degré. — 2° GUY DE MONTMORENCY-LAVAL, premier de sa branche, seigneur de Loué, + 7 juin 1386. Il épousa JEANNE, héritière DE POMMEREU.

        2 – Sigillographie des seigneurs de Laval, 1095-1605 / par Bertrand de Broussillon et Paul de Farcy

        Source : Bibliothèque nationale de France Relation : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34097769c Provenance : bnf.fr(p.71-72)

        Quant à Guy I de Laval-Loué, il ne portait pas comme brisure le quartier de Brienne-Beaumont, attribué ordinairement à sa branche. Son sceau (2356 des Archives) appendu le 11 juillet 1370 au même document que celui de son frère, Jean de Châtillon, nous montre l’ecu de Laval brisé au premier canton de l’écu de Beauçay.

        106. Sceau de Guy I de Laval-Loué, 1370. Voir ici : http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k411367z/f73

        C’est bien du reste le blason qui, selon Du Chesne (Histoire, p. 597) figurait sur sa tombe à Benais, celui aussi que portait son second fils Thibault de Loué, avant la mort de son aîné, Jean, décédé sans postérité.

        Marié avec Jeanne blason Sire de Laval , Héritière de Pommereu (Ascendants et descendants de très haut et très puissant seigneur Antoine-Louis Crozat, (…) de Edgard-Marie-Victor Du Hamel Breuil (Vte) (p.3)
        http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5661233g.r=.langFR
        Douzième degré. — 2° GUY DE MONTMORENCY-LAVAL, premier de sa branche, seigneur de Loué, + 7 juin 1386. Il épousa JEANNE, héritière DE POMMEREU.), dont

        • Jean blason Sire de Laval , Décédé sans postérité
        • Thibaud blason Sire de Laval , Seigneur de Loué, décédé en 1433, conseiller et chambellan de Charles VI

          Ascendants et descendants de très haut et très puissant seigneur Antoine-Louis Crozat, (…) de Edgard-Marie-Victor Du Hamel Breuil (Vte) (p.3)
          http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5661233g.r=.langFR

          Treizième degré. — THIBAUD DE MONTMORENCY- LAVAL, seigneur de Loué, + 1433, conseiller et chambellan de Charles VI. Il épousa JEANNE DE MAILLÉ.

          Marié avec Jeanne de MAILLÉ (Ascendants et descendants de très haut et très puissant seigneur Antoine-Louis Crozat, (…) de Edgard-Marie-Victor Du Hamel Breuil (Vte) (p.3)
          http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5661233g.r=.langFR
          Treizième degré. — THIBAUD DE MONTMORENCY- LAVAL, seigneur de Loué, + 1433, conseiller et chambellan de Charles VI. Il épousa JEANNE DE MAILLÉ.), dont

          • Guy II blason Sire de Laval , Seigneur de Loué, décédé le 19 décembre 1484, Grand chambellan, grand veneur de René, roi de Naples, grand sénéchal et Gouverneur d’Anjou

            Blason dessiné d’après le dessin du tombeau ci-dessous.

            Ascendants et descendants de très haut et très puissant seigneur Antoine-Louis Crozat, (…) de Edgard-Marie-Victor Du Hamel Breuil (Vte) (p.3)
            http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5661233g.r=.langFR

            — 1° GUY DE MONTMORENCY-LAVAL II, seigneur de Loué, grand chambellan, grand veneur de René, roi de Naples, grand sénéchal et gouverneur d’Anjou, + 19 décembre 1484.

            blason Guy II de Laval-Loué

            Marié avec Charlotte de SAINTE MAURE image , Dame de Loué par alliance, décédée le 30 août 1485 ( fille de blason Sire de Laval Jean de SAINTE MAURE , Seigneur de Neelle et de Jeanne des ROCHES ) (Ascendants et descendants de très haut et très puissant seigneur Antoine-Louis Crozat, (…) de Edgard-Marie-Victor Du Hamel Breuil (Vte) (p.3)
            http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5661233g.r=.langFR
            — 1° GUY DE MONTMORENCY-LAVAL II, seigneur de Loué, grand chambellan, grand veneur de René, roi de Naples, grand sénéchal et gouverneur d’Anjou, + 19 décembre 1484. Il épousa CHARLOTTE DE SAINTE-MAURE, fille de Jean de Sainte – Maure, seigneur de Neelle, et de Jeanne des Roches.

            Tombeau de Guy II de Laval et de Charlotte de Sainte Maure

            Tombeau au milieu de la Chapelle de St Jacques a coste droit du Choeur // Ce tombeau est de pierre avec deux figures en relief, et autour est escrit // Cy gist Mess. Guy de Laval Chevalier S. de Loué et de Benays, conseiller et premier chamberlain du Roy de Sicille, Gouverneur et Seneschal d’Anjou qui trespassa le XIX Jour de Decembre l’an mil CCCC et IIIIxx et IIII. Cy gist Madame Charlotte de Saincte More Dame de Loué son espouze qui trespassa le penultiesme jour d’aoust en l’an mil CCCC IIIIxx et cinq : [dessin] en ligne sur Gallica.bnf.fr), dont

            • Pierre blason Sire de Laval , Seigneur de Loué

              Ascendants et descendants de très haut et très puissant seigneur Antoine-Louis Crozat, (…) de Edgard-Marie-Victor Du Hamel Breuil (Vte) (p.3)
              http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5661233g.r=.langFR

              — 1° PIERRE DE MONTMORENCY-LAVAL, auteur de la branche devenue aînée, et dont les dernières descendantes du nom épousèrent : l’une, en 1817, le marquis DE LÊVIS-MIREPOIS, et l’autre (soeur de la première), en 1828, le marquis DE COURONNEL.

            • René blason Sire de Laval , Seigneur de la Faigne, décédé en 1498

              Ascendants et descendants de très haut et très puissant seigneur Antoine-Louis Crozat, (…) de Edgard-Marie-Victor Du Hamel Breuil (Vte) (p.3)
              http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5661233g.r=.langFR

              — 2° RENÉ DE MONTMORENCY-LAVAL, + 1498, seigneur de la Faigne, épousa à Argueil, le 11 février 1494, ANTOINETTE DE HAVART, + 1526, fille de Georges de Havart, seigneur de la Rozière, de la Puisaye, Gémages, la Coudraye, Argueil, vicomte de Dreux, sénéchal héréditaire du Perche, etc., etc., et d’Antoinette d’Estoutéville, dame d’Ansebost, de Cernon, de Montigny

              Marié le 11 février 1494, Argueil, avec Antoinette de HAVART , Dame de la Faigne par alliance, décédée en 1526 ( fille de blason Sire de Laval Georges de HAVART , Vicomte de Dreux et de Antoinette d’ESTOUTEVILLE , Dame d’Ansebost, de Cernon, de Montigny ) (Ascendants et descendants de très haut et très puissant seigneur Antoine-Louis Crozat, (…) de Edgard-Marie-Victor Du Hamel Breuil (Vte) (p.3)
              http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5661233g.r=.langFR
              — 2° RENÉ DE MONTMORENCY-LAVAL, + 1498, seigneur de la Faigne, épousa à Argueil, le 11 février 1494, ANTOINETTE DE HAVART, + 1526, fille de Georges de Havart, seigneur de la Rozière, de la Puisaye, Gémages, la Coudraye, Argueil, vicomte de Dreux, sénéchal héréditaire du Perche, etc., etc., et d’Antoinette d’Estoutéville, dame d’Ansebost, de Cernon, de Montigny.
              Postérité.).

            • Marie , décédée en 1488, PA T8
              Mariée le 18 août 1459 avec Jean de DAILLON , PA T8, Chevalier
          • Thibaud , Tige des Montmorency-Boisdauphin

            Branche éteinte en 1672

    • Guy blason Sire de Laval , Seigneur d’Olivet, Décédé sans postérité

      Sigillographie des seigneurs de Laval, 1095-1605 / par Bertrand de Broussillon et Paul de Farcy Source : Bibliothèque nationale de France Relation : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34097769c Provenance : bnf.fr

      (p.70) Son père était seigneur d’Olivet et portait le blason de son grand-onde, mort sans postérité, Guy d’Olivet : de Laval à la bordure besantée. Nous donnons son sceau (2559 des Archives), d’après une empreinte du 11 juillet 1370 (1).

      102. – Sceau dn Jean de Laval-Châtillon. 1370. Voir ici : http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k411367z/f71

      C’est un sceau rond de 0,030 dont l’ecu  » de Laval brisé par une bordure besantée, est penché, timbré d’un heaume cimé d’une tête de de magicien.  »

      ____________________

      Note concernant le blason

      J’ai redessiné le blason d’après le sceau. Mais la couleur n’étant pas précisée. D’après une illustration de la porte de « Fontaine-Daniel » en 1432 (page 75) voir ici : http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k411367z/f76, qui reprend le blason de Jeanne de Laval (la partie gauche est le blason de son époux et celle de droite, de sa famille). Il semblerait que ce soit plutôt une couleur clair et des besants foncés (l’inverse de la croix de gueules).

      Plus loin, ma patience à payée et cette fois-ci, je peux dessiner le blason :

      Sigillographie des seigneurs de Laval, 1095-1605 / par Bertrand de Broussillon et Paul de Farcy Source : Bibliothèque nationale de France Relation : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34097769c Provenance : bnf.fr

      (p.77)

      L’armorial du herault Navarre (1) énumère le blason de huit membres de la famille de Laval.

      Parmi les chevaliers bannerets :

      Le sire de Laval Le sire d’Olivet (Jean de Laval-Châtillon), de Laval à la bordure de sable et besantée d’argent

      Marié avec Jeanne de CHEMILLÉ , PA T3 ( fille de Pierre de CHEMILLÉ et de ? ? )

    • Louis , PA T3, Chevalier, Seigneur d’Aubigné, décédé Sans postérité
    • Thibaut , décédé en 1356, Poitiers (86), PA T3, Seigneur de Loué, décédé Bataille de Poitiers
    • Mathieu , PA T3, Seigneur de Bré, décédé sans postérité
    • Philippe , PA T3, Dame de Princé
      Mariée avec Guillaume LE VOYER , PA T3, Chevalier, Seigneur de Paulmy (Tourraine) ( fils de Pierre LE VOYER et de Philippe de GENNES )
      Mariée avec Guillaume de ROCHEFORT , PA T3, Seigneur de Rochefort, d’Acerac et de Châteauneuf, Vicomte de Douges ( fils de Thibaut, Seigneur de Rochefort et de ? ? )
    • Agnès , PA T3, Religieuse, Abbesse de Maubuisson
    • Catherine , PA T3, Religieuse
  • Catherine de LAVAL blason Sire de Laval , Dame de Landauran
    Mariée avec Hervé blason Sire de Laval , Vicomte de Léon, Chevalier ( fils de blason Sire de Laval Hervé, Vicomte de Léon et de ? ? ) .
  • Emette de LAVAL blason Sire de Laval , Vicomtesse de Coëtmen par alliance, décédée en 1343, inhumée, Abbaye de Beauport

    Sigillographie des seigneurs de Laval, 1095-1605 / par Bertrand de Broussillon et Paul de Farcy Source : Bibliothèque nationale de France Relation : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34097769c Provenance : bnf.fr

    (p.49)

    Emmette, au dire de Bourjolly (I, 210), serait restée fille, faute d’avoir rencontré une alliance digne de son rang ; l’étude des sceaux nous met à même de le rectifier sur ce point Emmette épousa Prigent, vicomte de Coëtmen. Cette alliance a été établie par M. A. de Barthélemy, dans son travail sur les sires de Coëtmen (3) ; Emmette mourut en 1343, Prigent après 1308; ils furent enterrés en l’abbaye de Beauport. Leurs sceaux ont été publiés par dom Morice à qui nous empruntons ses dessins dont il nous est impossible de contrôler l’exactitude.

    Au centre du sceau de Prigent, dans un double quadrilobe, figure le blason des Coetmen chargé de sept annelets posés trois, trois, un. La légende est : + S. PRIGENTII VICECOMTIS DE QUOTMEN.

    Le sceau d’Emmette porte parti de Laval et de Coetmen avec la légende : + S : AMETE . DE . LAVALL . DNE. DE . COITM : Nous ferons remarquer d’abord que le graveur a placé le parti de Laval à droite au lieu de le mettre à gauche ; de plus – mais cette inexactitude doit être l’oeuvre du graveur de dom Morice – dans les armes de Laval la croix est chargée de neuf coquilles, au lieu de cinq.

    Un débat, qui en 1298 existait entre le duc de Bretagne d’une part, Prigent et Emmette de l’autre, au sujet de leurs droits dans la succession du vicomte de Léon, est connu des historiens. Il a amené la plupart d’entre eux à prétendre qu’Emmette était une demoiselle de Léon. Son sceau, ainsi que ce qu’on connaît des vitraux de la collégiale de Tonquedec et des ornements de la « chapelle du Vicomte » en l’abbaye de Beauport, nous permettent d’affirmer contre ces divers historiens que l’épouse de Prigent était bien fille d’un Laval et, contrairement au dire de Bourjolly, qu’Emmette, fille de Guy VII, trouva une honorable alliance dans la famille de Coëtmen.

    72-73. Sceaux de Prigent de Coëtmen et d’Emmette de Laval, 1298. Voir ici : http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k411367z/f51

    (3) Revue Nobiliaire, tome III (1865), p. 303-309, 362-370.

    Mariée avec Prigent blason Sire de Laval , Vicomte de Coëtmen, décédé après 1308, inhumé, Abbaye de Beauport

    Sigillographie des seigneurs de Laval, 1095-1605 / par Bertrand de Broussillon et Paul de Farcy Source : Bibliothèque nationale de France Relation : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34097769c Provenance : bnf.fr

    (p.49)

    (…) Emmette épousa Prigent, vicomte de Coëtmen. Prigent (mourut) après 1308; ils furent enterrés en l’abbaye de Beauport. Leurs sceaux ont été publiés par dom Morice à qui nous empruntons ses dessins dont il nous est impossible de contrôler l’exactitude.

    Au centre du sceau de Prigent, dans un double quadrilobe, figure le blason des Coetmen chargé de sept annelets posés trois, trois, un. La légende est : + S. PRIGENTII VICECOMTIS DE QUOTMEN.

    72-73. Sceaux de Prigent de Coëtmen et d’Emmette de Laval, 1298. Voir ici : http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k411367z/f51

    (3) Revue Nobiliaire, tome III (1865), p. 303-309, 362-370.

    (Sigillographie des seigneurs de Laval, 1095-1605 / par Bertrand de Broussillon et Paul de Farcy Source : Bibliothèque nationale de France
    Relation : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34097769c, Provenance : bnf.fr – (p.49)

    (…) Emmette épousa Prigent, vicomte de Coëtmen. Cette alliance a été établie par M. A. de Barthélemy, dans son travail sur les sires de Coëtmen (3) ; Emmette mourut en 1343, Prigent après 1308; ils furent enterrés en l’abbaye de Beauport. Leurs sceaux ont été publiés par dom Morice à qui nous empruntons ses dessins dont il nous est impossible de contrôler l’exactitude.
    Le sceau d’Emmette porte parti de Laval et de Coetmen avec la légende : + S : AMETE . DE . LAVALL . DNE. DE . COITM : Nous ferons remarquer d’abord que le graveur a placé le parti de Laval à droite au lieu de le mettre à gauche ; de plus – mais cette inexactitude doit être l’oeuvre du graveur de dom Morice – dans les armes de Laval la croix est chargée de neuf coquilles, au lieu de cinq.
    Un débat, qui en 1298 existait entre le duc de Bretagne d’une part, Prigent et Emmette de l’autre, au sujet de leurs droits dans la succession du vicomte de Léon, est connu des historiens. Il a amené la plupart d’entre eux à prétendre qu’Emmette était une demoiselle de Léon. Son sceau, ainsi que ce qu’on connaît des vitraux de la collégiale de Tonquedec et des ornements de la « chapelle du Vicomte » en l’abbaye de Beauport, nous permettent d’affirmer contre ces divers historiens que l’épouse de Prigent était bien fille d’un Laval et, contrairement au dire de Bourjolly, qu’Emmette, fille de Guy VII, trouva une honorable alliance dans la famille de Coëtmen.
    72-73. Sceaux de Prigent de Coëtmen et d’Emmette de Laval, 1298.
    Voir ici : http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k411367z/f51

    (3) Revue Nobiliaire, tome III (1865), p. 303-309, 362-370.

    ).

Marié en 1255 avec Thomasse de la GUERCHE , Dame de Mathefelon et de Mareuil, décédée après 1267 (L’Art de vérifier les dates des faits historiques… tome 13 : (p 116)
Il perdit, l’an 1254, Philippette de Vitré, sa femme. L’année suivante, il donna sa main à Thomassette de Mathefelon, veuve d’André de Vitré, son beau-frere.), dont

  • Mathieu de LAVAL , PA T3, Sous la tutelle de sa mère en 1272
  • Bouchard de LAVAL blason Sire de Laval , Seigneur d’Attichy sur Aisne, de la Malmaison & de Conflans, Chevalier, Branche d’Attichy
    Marié avec ? ? , dont

    • Bernard , 4e enfant

      Sigillographie des seigneurs de Laval, 1095-1605 / par Bertrand de Broussillon et Paul de Farcy

      Source : Bibliothèque nationale de France
      Relation : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34097769c
      Provenance : bnf.fr

      (p. 67)

      Le sceau suivant appartient à un petit cousin de Guy X, à Bertrand de Laval d’Attichy, quatrième enfant du second fils de Guy VII et de Thomasse de Mathetelon, Bouchard d’Attichy.

      99. Sceau de Bertrand de Laval d’Attichy, 1330. Voir ici : http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k411367z/f68

      Ce sceau (5126 de Clairambault) est du 28 octobre 1339 ; il est rond de 0,022 ; son écu porte les armes de Laval, le premier quartier chargé d’un lion passant brisé d’un bâton en bande brochant sur le tout.

  • Guy de LAVAL , Evêque de Cornouailles (1324), décédé le 7 avril 1338
  • Guillaume de LAVAL , PA T3, Ne prit pas la qualité d’écuyer en 1323

Total: 65 personnes (conjoints non compris).