Descendants de Guy XIV de LAVAL

Jusqu’à la 6e génération, avant la Maison de la Trémoille

Blason des Comte de Montmorency-Laval Blason des Comte de Montmorency-Laval

fils de blason Sire de Laval Guy XIII de LAVAL , Sire de Laval, de Gavre, etc. †1414
et de blason Sire de Laval Anne de LAVAL , Dame de Laval, Vitré, Gavre, Acquigny, etc. ca 1385-1466

Guy XIV blason Sire de Laval , Comte de Laval (1er), Sire de Gavre, etc., Héritier présomptif de la baronnie de Vitré, né vers 1407, décédé le 2 septembre 1486, Château de Château-Briant, inhumé, Saint-Thugal (à l’âge de peut-être 79 ans), Adoubé Chevalier avec son frère. Ecuyer banneret, Succède à Raoul de Montfort

La Maison de Laval, 1020-1605 : étude historique (…) par Bertrand de Broussillon

Guy XIV était proche parent des duc de Bretagne : Jean V, son beau-père, fut duc de 1399 à 1450; François I et Arthur III, ses beaux-frères, le furent l’un de 1450 à 1457, l’autre de 1457 à 1463; François II, enfin, neveu de Jean V, le fut de 1457 à 1488.

Durant la vie de Guy XIV, la maison de Laval acquit une grandeur qu’elle n’avait pas eue jusque-là et qui fut le résultat non pas d’un agrandissement du fief de Laval, mais d’un groupement entre les mains de ses seigneurs d’un nombre considérable de fiefs importants. Cette nouvelle grandeur fut due aussi pour une bonne part au mariage de Guy XIV avec la fille de Jean V de Bretagne, laquelle apportait à son époux un lien des plus étroits avec la maison de France, une parenté des plus proches avec le roi lui-même, qui, dès lors, fit toujours à Guy XIV l’honneur de le traiter en neveu. Enfin, l’érection de Laval en comté mit en relief toute la famille de ses seigneurs placés désormais en un rang éminent dans la noblesse française.

Du reste, si les Laval étaient désormais à l’honneur, ils n’avaient pas failli à être à la peine : en 1429, alors que Charles VII, réduit au rôle de roi de Bourges, se demandait avec anxiété si la ville d’Orléans tomberait, elle aussi, aux mains des Anglais, alors que la France réunissait sa dernière armée dans le but de conserver intact le dernier rempart qu’il lui fût possible d’opposer encore à l’occupation totale de son territoire, Dieu envoya Jeanne d’Arc. Les Laval eurent l’insigne honneur de prendre place dans l’armée qui, en quelques miraculeuses semaines, ayant reçu le 22 mars la Pucelle comme chef de guerre, après avoir fait lever le 10 mai le siège d’Orléans, prit Jargeau le 12 juin, emporta le pont de Meung le 15, prit Beaugency le 18, gagna le 19 juin la bataille de Patay; et, moins d’un mois après, ayant reçu la soumission de Troyes et de Châlons, amenait Charles VII à Reims où, parvenu le 16 juillet, il se faisait sacrer le 17. Tandis que les dames de Laval, Anne et Jeanne, faisaient tous les sacrifices pour envoyer à Charles VII le plus grand nombre possible de leurs gens, Guy XIV, André de Laval-Lohéac, Gilles de Laval-Retz étaient là en personne. Le roi voulut récompenser leurs efforts: et, le jour du sacre, Gilles de Laval-Retz, qui, né à Chantocé à la fin de 14041, n’avait pas tout à fait vingt-cinq ans, fut fait maréchal de France, tandis que Guy XIV avait l’insigne honneur de voir la terre de Laval érigée en comté, faveur considérable, car il n’existe que peu d’exemples d’érections de terre en comté antérieures à celle de Laval.
(…)
A tous ces avantages, Guy XIV joignait celui de l’âge, car sa naissance, précédée de celle de sa sœur, Jeanne, comtesse de Vendôme, peut être datée de l’une des premières semaines de l’année 1407.

Concernant le blason, les historiens ne semblent pas d’accord.

Une chose est certaine, le blason des Montmorency-Laval change entre 1463 et 1464 (dates différente selon les sources, sans doute un lien avec le millésime : nouveau style et ancien style).

On trouve deux blasons « écartelé de France et d’Evreux » dans les armoiries de deux des enfants de Guy XIV : Pierre et Jeanne de Laval (voir le sceau ci-dessous) mais cela ne prouve pas que le père ait changé d’armoiries. Peut être ont-il suivit leur frère Guy XV.

« L’art de vérifier les dates » indique (voir fiche de Guy XV) :

Louis XI, en considération de cette alliance (Guy XV x Catherine d’Alençon), lui donna, l’an 1463, le gouvernement de Melun, et lui permit d’écarteler dans son écu des armes de France.

Tandis que Sigillographie des seigneurs de Laval, 1095-1605 / par Bertrand de Broussillon et Paul de Farcy (p.108) M. de Broussillon indique :

« Nous ferons remarquer que l’autorisation de modifier le blason de Montmorency-Laval fut donnée en 1464 à Guy XIV et non à Guy XV et que le blason que Jeanne portait ainsi que son frère Pierre lui venait de son père. « 

L’auteur cite également le roi Charles (fils de Louis XI).

Concernant le blason que j’ai dessiné pour Guy XV : je n’ai trouvé nulle part de sceau ni de blason avec les armes de Montmorency-Laval écartelé de France, à part celles de son prédécesseur. Sauf dernièrement, sur la photographie d’une sculpture d’ange en bois, tenant un blason j’ai constaté avec joie que le blason était « de Laval Montmorency écartelé au 1 de France » !

J’ai réalisé ce blason, en espérant ne pas me tromper de Guy.

On peut trouver cette photo sur ce site http://www.laval53000.fr/ , très bien documenté, rubrique « Le Vieux-Château ». La photo de l’ange en bois se trouve en bas de cette page. Lien direct : http://www.laval53000.fr/laval-medieval/le-vieux-ch%C3%A2teau/ A noter que l’on trouve parmis ces photos, une statue de Beatrice de Gavre (avec son blason, mais trop petit) »

Conclusion :

La modification du blason est-elle complète en 1464 ou juste écartelé de France comme je l’ai indiqué pour Guy XV. Ou faut-il attendre une évolution du blason par la suite en fonction de donation faite sous Louis XI ou son fils Charles ?

Il n’y a aucun sceau pour confirmer l’une ou l’autre version.

Peut être que je finirai par trouver un autre jeton ou une autre sculpture, correctement datée.

1 – L’Art de vérifier les dates des faits historiques… tome 13 : (p126)

1.1 – GUI XIV, PREMIER COMTE DE LAVAL

1429. Gui XIV, fils aîné de Gui XIII, et d’Anne de Laval, né l’an 1406, fut élevé dans sa minorité, à la cour de Jean le Sage, duc de Bretagne, dont il devait épouser la fille, Marguerite, qui mourut en 1427. Ayant pris congé de ce prince, il vint avec ses frères, trouver à Loches le roi Charles VII, pour lui offrir leurs services. Il écrivit de là, le 8 juin, à sa mère, une lettre publiée par le P. Labbe dans ses mélanges historiques, pour lui faire part du bon accueil que le roi leur avait fait, et lui annoncer la disposition où ils étaient de suivre la célèbre Pucelle, qu’ils virent à Loches, dans toutes ses expéditions. Ils tinrent parole, et firent la plus fidelle compagnie à cette héroïne, jusqu’à Reims, où elle amena le roi pour le faire sacrer. Le jour même de cette cérémonie (17 juillet 1429), Charles VII, dans un conseil nombreux qu’il tint, érigea la baronnie de Laval en comté, relevant nûment du roi, par lettres qui furent vérifiées au parlement le 17 mai 1431. Ces lettres sont fondées sur les motifs les plus honorables qu’elles énoncent, la grandeur et l’ancienneté de la maison de Laval, son immuable fidélité envers la couronne, les services importants qu’elle lui a rendus, les armées levées à ses dépens pour le besoin de l’état, les pertes qu’elles a essuyées de ses villes et de ses châteaux, etc (Les comtes étaient rares en ce tems-là ; et leurs prérogatives étaient telles, suivant du Tillet, qu’ils précédaient [avant] le connétable.) Pour plus grande distinction, le roi, dans ces mêmes lettres, donna le titre de cousin au comte de Laval et lui accorda le même rang et les mêmes honneurs dont jouissaient alors les comtes d’Armagnac, de Foix et de Soissons, auxquels il n’était guère inférieur en puissance, ayant dans la dépendance de son comté cent cinquante hommages, parmi lesquels se trouvaient quatre terres titrées, trente-six châtellenies, et en tout cent douze paroisses. Enfin, le roi, dans le même tems, fit chevaliers le nouveau comte et le sire de Loheac, son frère. De Reims, Gui accompagna le roi jusqu’au mois de septembre 1430, qu’il prit congé de lui pour retourner dans ses terres. Pour le sire de Loheac, il ne revint de long-tems chez lui, et fut bientôt élevé à la dignité d’amiral, puis honoré du bâton de maréchal.

De retour à Laval, le comte Gui alla saluer au mois d’octobre 1430, le duc de Bretagne (Jean le Bon), qui lui fit épouser Isabeau, sa fille unique. Elle avait été accordée, par traité du 3 juillet 1424, à Louis, duc d’Anjou, roi de Sicile. Mais le duc de Bretagne, voyant que ce prince, occupé alors à faire la guerre dans la Pouille, tardait d’exécuter ses promesses, rompit les siennes, et s’en fit relever par dispense du pape Martin V, datée du 15 des calendes de novembre, la treizième année de son pontificat. Cette alliance n’empêcha pas que le comte Gui n’eût un différent avec le duc François I, son beau-frère, à l’occasion de certaine levée que celui-ci voulait faire dans la baronnie de Vitré. Gui s’y opposa, soutenant qu’elle ne pouvait se faire sans son consentement, et gagna sa cause au parlement, par arrêt du 28 juillet 1447. Il était veuf alors d’Isabeau, décédée au château d’Aurai, le 14 janvier 1443, et inhumée aux Dominicains de Nantes. Il épousa en secondes noces, le 1er octobre 1450, Françoise, fille unique de Jacques de Dinan, et veuve de Gilles de Bretagne, troisième fils du duc Jean le Sage, mort tragiquement, comme on le dira ailleurs, et sans lignée, au château de la Hardouinaie, le 24 avril précédent. Françoise, dont le père était décédé le 30 avril 1444, apporta au comte de Laval, entr’autres terres, l’importante baronnie de Château-Briant, celle de Montafilant, et celle de Beaumanoir.

Le comte de Laval étant aux états assemblés, l’an 1451, à Vannes, disputa la préséance au vicomte de Rohan. Les deux partis, après quelques contestations, convinrent de s’en rapporter au jugement du duc Pierre II. Ce prince, après l’examen des pièces qui lui furent apportées de la chambre des comtes et du trésor des chartes, décida que le comte de Laval n’étant encore que présomptif héritier de la baronnie de Vitré, le vicomte de Rohan aurait la première place à gauche le premier jour ; que le second, elle serait occupée par le comte de Laval, et ainsi à l’alternative, dans ce parlement et les suivants, jusqu’à la mort de la comtesse de Laval, propriétaire actuelle de la baronnie de Vitré ; qu’alors Laval précéderait Rohan sans alternative. Mais le vicomte de Rohan protesta contre cette décision, et fut reçu à produire ses moyens de nullité le 29 mai 1460, par sentence du duc François II, séant en son général parlement. Le comte de Laval appela de cette sentence au parlement de Paris, qui la confirma en 1471, et condamna le comte à l’amende. La querelle ne se termina point là. Elle fut renouvelée aux états de 1476, où le procureur-général disputa au vicomte de Rohan la qualité de vicomte de Léon, et reprise enfin l’an 1478 aux états de Vannes, dont on ne voit point qu’il ait émané de jugement (Morice, hist. de Bret. tom. II, pag. 42 et 130.)

L’an 1464, les princes français, ligués contre le roi Louis XI, sollicitèrent le comte de Laval de se joindre à eux ; mais ce fut en vain. Il demeura fidèle au monarque, et lui envoya le sire de Gaure, son fils aîné, pour combattre sous ses drapeaux.

Anne de Laval, mère du comte, vivait toujours et continuait d’exercer avec son fils, dans ses terres, l’autorité seigneuriale, partageant même avec lui la dignité comtale. La mort l’enleva, le 28 janvier 1466 (n. st.), dans un âge avancé. L’église de Saint-Thugal, dont elle avait enrichi le chapitre, fut le lieu de sa sépulture. C’était une femme de tête. Elle eut, l’an 1454, avec Jacques d’Epinai, évêque de Rennes, un démêlé, où elle déploya toute la fermeté de son âme, et le prélat tout l’emportement et toute la violence de son caractère. Après cinq ans de contestations, elle obtint du pape Pie II, une bulle, datée de Mantoue, au mois de janvier 1459, par laquelle ce pontife, pour raison des vexations exercées par l’évêque de Rennes, contre madame Anne, comtesse de Laval, l’exempte, elle le comte de Laval son fils, et ses autres enfants, leurs serviteurs, domestiques et officiers, de la juridiction dudit évêque, tant qu’il vivra, et les met sous la juridiction immédiate de l’archevêque de Tours. Tel était le sujet de la querelle : c’était une ancienne coutume qu’à son entrée solennelle dans sa ville épiscopale, l’évêque de Rennes fût porté par quatre barons ; savoir, ceux de Vitré, de la Guerche, de Château-Giron et d Aubigné, lesquels, après le festin, avaient droit de prendre son cheval, avec sa vaisselle de cuivre et d’étain. A l’entrée de Jacques d’Epinai, qui se fit le 10 avril 1454, Anne de Laval, comme dame de Vitré et d’Aubigné, avait envoyé deux gentilshommes, pour lui rendre en son nom le devoir accoutumé en pareille cérémonie. Le repas fini, ils voulurent s’emparer du cheval et de la vaisselle de l’évêque. Les gens du prélat s’y opposèrent, et l’on en vint aux coups de part et d’autre :  »Inde mal labes. »

Le comte Gui, l’an 1458, assista au parlement assemblé à Vendôme pour juger le duc d’Alençon. Il y fut assis sur le même banc que les princes du sang, et immédiatement après le comte de Vendôme. Il survécut près de vingt et un ans à sa mère, et mourut, le 2 septembre 1486, dans son château de Château-Briant, d’où il fut transporté à Saint-Thugal, pour y être inhumé. Ce comte mérite une place distinguée dans l’histoire par ses vertus politiques, militaires et chrétiennes. Sans avoir jamais eu de commandement en chef, il servit avec gloire le roi Charles VII dans ses guerres contre les Anglais. Ce prince l’admit dans ses conseils ; et le roi Louis XI, quoique peu favorable à ceux qui avaient été en faveur auprès de son père, lui fit le même honneur.

Françoise de Dinan, sa veuve, se remaria secrètement à Jean de Proesi, et finit ses jours le 3 janvier 1500, (n. st.), à l’âge de soixante-trois ans (1). Du premier lit, Gui XIV eut François, qui lui succéda sous le nom de Gui XV ; Jean, sire de la Roche, né à Redon, l’an 1437, et mort en 1476 ; Pierre, né à Montfort, le 17 juillet 1442, mort archevêque de Reims en 1493 ; Yolande, née à Nantes, le 1er octobre 1421, mariée 1°, l’an 1443, à Alain de Rohan, comte de Porhoet ; 2° à Guillaume d’Harcourt, comte de Tancarville ; Françoise née et morte en 1432 ; Jeanne, née le 10 novembre 1433, et mariée, comme on l’a dit, à René, duc d’Anjou ; Anne, née et morte en 1434 ; Arthuse, née au mois de février 1437, morte sans alliance, l’an 1461, à Marseille, où elle avait accompagné la duchesse Jeanne, sa sœur ; Hélène, née à Ploermel, le 17 juin 1439, et alliée à Jean de Malestroit, sire de Derval ; Louise, née le 13 janvier 1440, mariée par contrat du 15 mai 1468, à Jean de Brosse, dit de Bretagne, comte de Penthièvre. Du second lit, il eut Pierre, mort sans alliance l’an 1476 ; François, sire de Château-Briant, tige de la branche de ce nom ; et Jacques, sire de Beaumanoir, mort le 23 avril 1502, laissant un fils nommé François, mort sans lignée en 1522.

C’est vraisemblablement sous Gui XIV que fut établie la chambre des comptes de Laval ; du moins on ne voit pas de comptes rendus à cette chambre par les fermiers et les trésoriers de ce comté avant lui. Elle était composée d’un président, qui est à présent le juge ordinaire, de quatre auditeurs et d’un greffier. Ce privilège accordé par Charles VII ou par Louis XI, est une preuve de la grandeur de la maison de Laval. Chopin, de Doman., I. 2., c. 15, ne comptait que sept maisons de son tems qui jouissaient d’une semblable prérogative, savoir : celles ducs de Bourbon, de Vendôme, de Penthièvre, de Nevers, de Bar, et celles des comtes de Dunois et de Laval.

_________________________

(1) Cette dame, non moins respectable par ses qualités personnelles que par son rang, avait inspiré une si juste confiance au duc de Bretagne, François II, qu’il la chargea par son testament de la garde de ses deux filles. Elle s’acquitta en femme d’esprit de cette importante commission. Convaincue, par la suite, que le bien de sa patrie exigeait le mariage de la jeune duchesse Anne avec Charles VIII, elle en donna le conseil à cette princesse, malgré les nœuds de la parenté qui l’unissaient au sire d’Albret, son frère utérin. (Observation sur les mémoires de Louis de la Trémoille.)

2 – Sigillographie des seigneurs de Laval, 1095-1605 / par Bertrand de Broussillon et Paul de Farcy

Source : Bibliothèque nationale de France Relation : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34097769c Provenance : bnf.fr(p.85)

GUY XIV 1414-1486

Du 12 août 1414, date de ta mort de Guy XIII, à la fin d’août 1486, époque où mourut Guy XIV, il s’écoula soixante-douze ans qui furent marqués par deux actes importants pour la famille de Laval à Reims : pendant les fêtes de son sacre. Charles VII érigea la terre de Laval en comté; plus tard, le 2 janvier 1464 (n. s.), Monsieur de Laval, ses enfants et successeurs furent autorisés, en dérogation aux engagements pris lors du contrat d’Anne de Laval avec Jean de Montfort, à porter d’autres armes que celles de Montmorency-Laval (1). Il ne nous est pas possible d’étudier les conséquences de ces deux actes sur les sceaux de Guy XIV, car aucune empreinte ne nous en est connue nous serons plus heureux pour Guy XV.

(1) La décision du conseil du roi est conservée dans les archives de M. le duc de la Trémoille où M. l’abbé Ledru l’a découverte. Elle a été imprimée dans Bourjolly, t. I, p 402.

(p.86)

Guy XIV était bien jeune lors du décès de son père en 1414; son grand-père paternel, Raoul VIII de Montfort, vivait encore et disputa la garde noble de ses petits-enfants à sa belle-fille : Anne de Laval eut gain de cause. Dès octobre 1419 celle-ci passa avec Jean V de Bretagne un contrat aux termes duquel Guy XIV devait épouser Marguerite de Bretagne, seconde fille de Jean V et de Jeanne de France en cas de décès de Marguerite, on lui promettait la main d’Isabeau, fille ainée du duc, bien que dès le 3 juillet 1417 elle eut été fiancée à Louis III d’Anjou (1). Marguerite mourut en juin 1420 et Guy XIV épousa Isabeau le 1er novembre 1430.

(1) Cet engagement aurait été renouvelé cependant en octobre 1424, selon M. Lecoy de la Marche dans le roi René, t.1, p. 43. Louis III ne se maria qu’après Guy XIV; le 22 juillet 1431 il épousa Marguerite de Savoie.

(p.108)

[la] publication [du sceau de Jeanne de Laval] apporte une précieuse confirmation à ce que M. Hucher et M. le duc de Chaulnes ont dit au sujet des blasons des vitraux de Sablé dans la Revue du Maine, tome VI, p. 127 et 284. C’est bien le blason de Jeanne de Laval et celui de Guy XV, son frère, qui figurent dans le vitrail de l’église de Sablé (…). Nous ferons remarquer que l’autorisation de modifier le blason de Montmorency-Laval fut donnée en 1464 à Guy XIV et non à Guy XV et que le blason que Jeanne portait ainsi que son frère Pierre lui venait de son père. (Ndlr : oui mais que penser de la scupture de l’ange portant le blason : « Ecartelé en 1 de France » ? N’y a -t-il pas une évolution du blason sous Guy XV puis Guy XVI ? Il n’y a aucun sceau pour le confirmer.)

159-160. Sceau et contre-sceau de Jeanne de Laval (Ndlr : il manque l’année du sceau) Voir ici : http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k411367z/f110

Fiancé le 17 mars 1420 avec Marguerite de BRETAGNE blason Sire de Laval , née en 1412, décédée en juin 1426, Vitré (35), inhumée, Eglise de la Madeleine à Vitré (à l’âge de 14 ans)

(Gui de LAVAL) devait épouser la fille (du Duc de Bretagne), Marguerite, qui mourut en 1427.

La Maison de Laval, 1020-1605 : étude historique (…) par Bertrand de Broussillon

(…) il est absolument certain qu’en exécution d’un contrat du 20 octobre 1419, Guy XIV, le 17 mars 1420, avait été solennellement fiancé à Marguerite de Bretagne, la seconde des filles alors vivantes du duc Jean V et de Jeanne de France, sœur de Charles VII. Avant même l’accord ainsi établi, Anne de Laval, en janvier 1420, était venue à Vannes chercher Marguerite qui, jusqu’au jour de son mariage, devait vivre auprès d’elle, tandis que Guy XIV, installé à la cour de Bretagne, y séjournerait auprès de ses futurs beaux parents. Marguerite mourut bientôt, en juin 1426, dans la ville, où résidait Anne de Laval, à Vitré, où elle reçut la sépulture en l’église de la Madeleine.

Voir dans la Sigillographie des Seigneurs de Laval, p. 86, la reproduction d’une note de M. de la Borderie insérée au Journal de Vitré, du 5 novembre 1859 et relative à la tombe de Marguerite de Bretagne.

( fille de blason Sire de Laval Jean VI Le Bon et Le Sage , Duc de Bretagne 1389-1442 Vannes (56) et de blason Sire de Laval Jeanne de FRANCE 1390-1433 Melun (77) ) (La Maison de Laval, 1020-1605 : étude historique (…) par Bertrand de Broussillon

mais il est absolument certain qu’en exécution d’un contrat du 20 octobre 1419, Guy XIV, le 17 mars 1420, avait été solennellement fiancé à Marguerite de Bretagne, la seconde des filles alors vivantes du duc Jean V et de Jeanne de France, sœur de Charles VII. Avant même l’accord ainsi établi, Anne de Laval, en janvier 1420, était venue à Vannes chercher Marguerite qui, jusqu’au jour de son mariage, devait vivre auprès d’elle, tandis que Guy XIV, installé à la cour de Bretagne, y séjournerait auprès de ses futurs beaux parents. Marguerite mourut bientôt, en juin 1426, dans la ville, où résidait Anne de Laval, à Vitré, où elle reçut la sépulture en l’église de la Madeleine. Il ne restait plus à Jean V qu’une fille, nommée Isabelle, sœur aînée de Marguerite, et qui était liée à Louis III d’Anjou.

)

Marié le 1er octobre 1430, Redon (35), avec Isabelle de BRETAGNE blason Sire de Laval , Comtesse de Laval, Gavre, etc. par alliance, née vers 1412, décédée le 14 janvier 1444, Château d’Auray, inhumée, aux Jacobins de Nantes (à l’âge de peut-être 32 ans)

Sigillographie des seigneurs de Laval, 1095-1605 / par Bertrand de Broussillon et Paul de Farcy Source : Bibliothèque nationale de France Relation : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34097769c Provenance : bnf.fr

(p.91)

Isabeau de Bretagne mourut le 14 janvier 1443 (v. s.) après avoir eu dix enfants elle fut ensevelie dans l’église des Jacobins de Nantes.

v. s. : signifit vieux style. En nouveau style (n. s.) elle est décédée le 14/01/1444.

( fille de blason Sire de Laval Jean VI Le Bon et Le Sage , Duc de Bretagne 1389-1442 Vannes (56) et de blason Sire de Laval Jeanne de FRANCE 1390-1433 Melun (77) ) (L’Art de vérifier les dates des faits historiques… tome 13 : (p129 et précédentes)

« De retour à Laval, le comte Gui alla saluer au mois d’octobre 1430, le duc de Bretagne (Jean le Bon), qui lui fit épouser Isabeau, sa fille unique. Elle avait été accordée, par traité du 3 juillet 1424, à Louis, duc d’Anjou, roi de Sicile. Mais le duc de Bretagne, voyant que ce prince, occupé alors à faire la guerre dans la Pouille, tardait d’exécuter ses promesses, rompit les siennes, et s’en fit relever par dispense du pape Martin V, datée du 15 des calendes de novembre, la treizième année de son pontificat. Cette alliance n’empêcha pas que le comte Gui n’eût un différent avec le duc François I, son beau-frère, à l’occasion de certaine levée que celui-ci voulait faire dans la baronnie de Vitré.
(…) Il était veuf alors d’Isabeau, décédée au château d’Aurai, le 14 janvier 1443, et inhumée aux Dominicains de Nantes.

Du premier lit, Gui XIV eut François, qui lui succéda sous le nom de Gui XV ; Jean, sire de la Roche, né à Redon, l’an 1437, et mort en 1476 ; Pierre, né à Montfort, le 17 juillet 1442, mort archevêque de Reims en 1493 ; Yolande, née à Nantes, le 1er octobre 1421, mariée 1°, l’an 1443, à Alain de Rohan, comte de Porhoet ; 2° à Guillaume d’Harcourt, comte de Tancarville ; Françoise née et morte en 1432 ; Jeanne, née le 10 novembre 1433, et mariée, comme on l’a dit, à René, duc d’Anjou ; Anne, née et morte en 1434 ; Arthuse, née au mois de février 1437, morte sans alliance, l’an 1461, à Marseille, où elle avait accompagné la duchesse Jeanne, sa sœur ; Hélène, née à Ploermel, le 17 juin 1439, et alliée à Jean de Malestroit, sire de Derval ; Louise, née le 13 janvier 1440, mariée par contrat du 15 mai 1468, à Jean de Brosse, dit de Bretagne, comte de Penthièvre. »

), dont

  • Yolande blason Sire de Laval , Comtesse de Porhoet, puis de Tancarville par alliance, née le 1er octobre 1431, Nantes, décédée le 8 novembre 1487 (à l’âge de 56 ans)

    PA T7, Cf PA T4 p56 & T5 p137

    L’Art de vérifier les dates des faits historiques… tome 13 : (p129)

    Yolande, née à Nantes, le 1er octobre 1421, mariée 1°, l’an 1443, à Alain de Rohan, comte de Porhoet ; 2° à Guillaume d’Harcourt, comte de Tancarville

    Sigillographie des seigneurs de Laval, 1095-1605 / par Bertrand de Broussillon et Paul de Farcy Source : Bibliothèque nationale de France Relation : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34097769c Provenance : bnf.fr

    (p.123)

    L’aînée des sœurs de Guy XV fut Yolande, née à Nantes le 20 octobre 1431 (! j’ai 1421, me parait plus logique), mariée le 21 mai 1435 avec Alain de Rohan, fils aîné d’Alain IX, et qui, devenue veuve, épousa en deuxièmes noces le 14 juillet 1454, Guillaume d’Harcourt, comte de Tancarville, vicomte de Melun, baron de Montgommery, conseiller, chambellan héréditaire de Normandie, souverain maître des Eaux et Forêts de France. Ils moururent tous deux en 1487 : Guillaume le 27 octobre, Yolande le 8 novembre. Ils eurent deux enfants : Marguerite, morte avant son mariage, et Jeanne qui, par contrat du 20 juin 1471, épousa René II de Lorraine.

    Mariée en 1443 avec Alain de ROHAN blason Sire de Laval , Comte de Porhoët, décédé en 1449 ( fils de blason Sire de Laval Alain IX , Vicomte de Rohan †1461 et de blason Sire de Laval Marguerite de BRETAGNE , Dame de Guillac †1428 ) (Mariés par dispense d’Eugène IV), dont

    • NaMorte en bas âge

    Mariée le 4 juillet 1454 avec Guillaume d’HARCOURT blason Sire de Laval , Comte de Tancarville, de Longueville & de Montgommery, Vicomte de Melun, Sire & Baron de Montgommery, décédé le 27 octobre 1487, Conseiller, Chambelan du Roy, Connétable & Chambellan héréditaire de Normandie

    Descendant de Jacques d’HARCOURT fils Jean V

    Guillaume d’HARCOURT Comte de Tancarville, Vicomte de Melun, Sire & Baron de Montgommery, Conseiller, Chambelan du Roy, Connétable & Chambellan héréditaire de Normandie, Souverain Maitre des Eaux & Forêts de France. + le 27 octobre 1487. Il portoit pour armes : écartelé aux 1 & 4 d’Harcourt ; au 2 semé de France, d’un lambel de 3 pendants de gueules, chaque lambel chargé de 3 châteaux d’or, à une bordure de gueules, qui est Ponthieu; & sur le tout : parti, au 1 de gueules, à un écusson d’argent, à une orle de 8 étoiles d’or, qui est Tancarville ; au 3 d’azur, à 7 besans d’or 3, 3 & 1 & au chef d’or qui est de Melun.

    Sigillographie des seigneurs de Laval, 1095-1605 / par Bertrand de Broussillon et Paul de Farcy Source : Bibliothèque nationale de France Relation : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34097769c Provenance : bnf.fr

    (p.123)

    Nous connaissons trois sceaux de Guillaume de Tancarville : ils sont des 3 mai 1453, 10 juillet 1476 et 22 juin 1477 et portent les numéros 8796, 8797, 8800 de la collection de Clairambault.

    Celui de 1453 est un « sceau rond de 0,048. Ecu écartelé : au 1 et 4, deux fasces; au 2, un semé de fleurs de lis au lambel; au 3, trois bandes à la bordure; sur le tout un écusson chargé de… à la bordure; penché, timbré d’un heaume cimé d’une touffe, supporté par deux lions, comme légende : …. DE HARCORT COTE DE TACARVILE DE MOGOMERI VICOTE DE….

    Celui de 1476 est un « sceau rond de 0,06. Ecu à deux fasces, penché, timbré d’un heaume à lambrequins cimé d’une touffe, supporté par un lion et un griffon tenant chacun une bannière ; celle de dextre : écartelée au 1 et 4, de trois bandes à la bordure; au 2 et 3, d’un semé de fleurs de lis au lambel; celle de sénestre écartelée : au 1 et 4, d’un écusson en abîme à l’orle d’angemmes; au 2, de neuf besants, 3, 3, et 3, sous un chef; au 3, de trois fasces à la barre brochant. S. DE GUILLE COTE DE TANCARVILLE ET DE MOGOMERI…, au contre-sceau un écu à l’écusson en abîme, accompagné d’angemmes en orle. – Sans légende ».

    Celui de 1477 est semblable à ce dernier, sauf que sur la seconde bannière, l’écusson en abîme est accompagné non d’un orle d’angemmes, mais de huit quintefeuilles et que les besants sont au nombre de sept seulement. Le contre-sceau porte l’écu à l’écusson en abîme, accompagné de huit quintefeuilles en orle. La légende de ce sceau est : S. DE GUILLE COTE DE TA… VICOT. …ELLE.

    Les sceaux de Clairambault 8798 et 8799 n’appartiennent pas à Guillaume d’Harcourt, mais à Guillaume de Melun, son grand-père maternel.

    ( fils de Jacques d’HARCOURT et de Marguerite de MELUN ) (Sigillographie des seigneurs de Laval, 1095-1605 / par Bertrand de Broussillon et Paul de Farcy Source : Bibliothèque nationale de France, Relation : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34097769c, Provenance : bnf.fr, (p.123)

    L’aînée des sœurs de Guy XV fut Yolande, née à Nantes le 20 octobre 1431 (! j’ai 1421, me parait plus logique), mariée le 21 mai 1435 avec Alain de Rohan, fils aîné d’Alain IX, et qui, devenue veuve, épousa en deuxièmes noces le 14 juillet 1454, Guillaume d’Harcourt, comte de Tancarville, vicomte de Melun, baron de Montgommery, conseiller, chambellan héréditaire de Normandie, souverain maître des Eaux et Forêts de France. Ils moururent tous deux en 1487 : Guillaume le 27 octobre, Yolande le 8 novembre. Ils eurent deux enfants : Marguerite, morte avant son mariage, et Jeanne qui, par contrat du 20 juin 1471, épousa René II de Lorraine.

    ), dont

    • Marguerite , Morte aussitot après ses fiançailles
    • Jeanne blason Sire de Laval , Comtesse de Tancarville, Baronne de Montgommery, décédée en 1488

      Elle institua héritier de tous ses biens François d’ORLEANS 1er du nom Comte de Dunois & de Longueville son cousin.

      Mariée le 20 juin 1471 avec René II de LORRAINE blason Sire de Laval , Duc de Lorraine & de Bar, PA T1, Postérité cf Ducs de Lorraine

      duc de Lorraine et duc de Bar et comte de Vaudémont et comte d’Alsace et comte de Mortain et comte de Forcalquier et comte de Guise et comte d’Aumale et comte d’Harcourt et seigneur de Joinville et seigneur de Boves 23/02/1483-10/12/1508.

      ( fils de image Ferry II de LORRAINE-VAUDEMONT , Comte de Vaudemont et de image Yolande d’ANJOU , Reine de Jérusalem & Sicile 1428-1483 ) (Mariage sans enfants. Son mari la quitta car elle était petite, bossue et incapable d’avoir des enfants.).

  • Françoise , née en 1432, Vannes, décédée en 1432
  • Jeanne blason Sire de Laval , Reine de Sicile par alliance, née le 10 novembre 1433, Auray, décédée en 1498, Beaufort (à l’âge de 65 ans)

    Jeanne de Laval
    Source image : Fond photographique sur le site du Grand-Palais, http://www.rmn.fr/, usage non-commercial

    Cote cliché : 06-508399, N° d’inventaire : RF665
    Titre : Diptyque des Matheron
    Description : Portraits de René, duc d’Anjou, comte de Provence, roi de Sicile et de Jérusalem (1409-1480) et de sa femme Jeanne de Laval
    Auteur : Froment Nicolas (vers 1425-1483/1486), Période : 15e siècle, Bas Moyen Âge (Europe occidentale), huile sur bois, Localisation : Paris, musée du Louvre

    PA T7, 2e épouse, Cf PA T1 p232

    L’Art de vérifier les dates des faits historiques… tome 13 : (p129)

    Jeanne, née le 10 novembre 1433, et mariée, comme on l’a dit, à René, duc d’Anjou

    Sigillographie des seigneurs de Laval, 1095-1605 / par Bertrand de Broussillon et Paul de Farcy Source : Bibliothèque nationale de France Relation : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34097769c Provenance : bnf.fr

    (p.108)

    [la] publication [du sceau de Jeanne de Laval] apporte une précieuse confirmation à ce que M. Hucher et M. le duc de Chaulnes ont dit au sujet des blasons des vitraux de Sablé dans la Revue du Maine, tome VI, p. 127 et 284. C’est bien le blason de Jeanne de Laval et celui de Guy XV, son frère, qui figurent dans le vitrail de l’église de Sablé (…). Nous ferons remarquer que l’autorisation de modifier le blason de Montmorency-Laval fut donnée en 1464 à Guy XIV et non à Guy XV et que le blason que Jeanne portait ainsi que son frère Pierre lui venait de son père.

    159-160. Sceau et contre-sceau de Jeanne de Laval Voir ici : http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k411367z/f110

    Mariée le 10 septembre 1454, Angers, avec René Le Bon image , Duc d’Anjou, Roi de Sicile, de Jérusalem et de Naples, Comte de Guise, né le 16 janvier 1408, Angers, décédé le 14 juillet 1480, Aix-en-Provence (13) (à l’âge de 72 ans)

    René d'Anjou
    Source image : Fond photographique sur le site du Grand-Palais, http://www.rmn.fr/, usage non-commercial

    Diptyque des Matheron, Portraits de René, duc d’Anjou, comte de Provence, roi de Sicile et de Jérusalem (1409-1480) et de sa femme Jeanne de Laval

    Adopté par Louis de BAR son oncle maternel. Adopté en 1435 par Jeanne II reine de Sicile et de Naples.

    3 enfants naturels cf PA T1 P 248

    ( fils de Louis II d’ANJOU 1377-1417 et de image Yolande , Infante d’Aragon 1380-1442 ) (

    Laval, Jeanne de / René, le roi
    © BIU Santé, Paris

    Iconographie du roi René, de Jeanne de Laval, sa seconde femme et de divers autres princes de la maison d’Anjou… / par Eugène Hucher (1879)
    Droits : domaine public, Identifiant : ark:/12148/bpt6k57272945
    Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l’homme, 8-LK2-3110
    Relation : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34099750f
    Provenance : bnf.fr

    (p. 5 à 7)

    Cette pièce fondue ou ciselée, dans tous les cas modelée dans ce sentiment délicat et franchement naturaliste, cher au génie italien, représente Jeanne de Laval, seconde femme du Roi René, charmante princesse que René aima d’amour et qu’il épousa sous l’empire violent de ce sentiment bien qu’elle ne fût pas de son rang (1), qu’elle n’eût qu’une dot minime et que sa famille n’eût que peu ou point de crédit personnel.

    Ces sortes d’alliances sont trop rares dans ce rang suprême, pour n’être pas relevées par l’histoire et célébrées par les fervents amis du beau et du bon. Elles font l’éloge de chacun des époux, du mari qui est assez sage pour préférer le bonheur du foyer, à l’éclat et au faste, de la femme, qui par ses qualités personnelles, a su s’attirer la vive et sincère affection d’un époux désormais affranchi des illusions de la jeunesse. René, en effet, était arrivé à l’âge ( quarante-cinq ans ) où l’on préfère les qualités du coeur aux charmes physiques et souvent décevants de la personne ; et cependant était-ce instinct secret ou combinaison providentielle, René n’avait pas vu Jeanne de Laval avant son mariage. Il ne la connaissait que par ouï dire ou tout au plus par un portrait qu’on lui fit voir (2).

    (1) Sans doute la maison de Laval ne pouvait entrer en parallèle avec celle d’Anjou-Sicile qui tenait de si près à la couronne de France; néanmoins les Sires de Laval alliés aux ducs d’Alençon, aux Montmorency, aux Châteaubriant, barons de Vitré et vicomtes de Rennes, pouvaient marcher de pair avec les meilleures familles de France. Guy XV, frère de Jeanne de Laval, épousa en 1461, Catherine, fille de Jean le Beau, duc d’Alençon, et, en considération de ce mariage, Louis XI lui accorda en 1463, la prérogative bien rare, d’écarleler dans son écu, des armes de France ; c’est pour cela sans nul doute, qu’en 1480-1483 lorsque Jeanne de Laval donna à l’église de Sablé (Sarthe), le vitrail placé dans le choeur du côté de l’épitre, elle fit placer les armes de France sans brisure, au 1er écart de son blason que nous avons reconnu avec bonheur au sommet de la lancette de gauche de cette fenêtre. Ce blason, mi-parti d’Anjou et de Laval, est accompagné dans l’autre lancette du blason plein de Laval qui est celui de Guy XV son frère aîné ou peut être de Pierre de Laval, son autre frère, qui mourut archevêque de Reims ; il porte le même écart de France.
    (…)

    Plus-tard on retrouve le même écart de France d’ans les sceaux de Guy XVI (1507), de Guy XVII (1542) et de Claude de Foix, sa femme (1542). Sceaux des Archives nationales, par M. Douët d’Arcq.

    (2) « Tandis qu’il démandait à la guerre une diversion momentanée à sa
    » douleur, ses amis lui cherchaient une compagne capable de lui procurer
    » des consolations plus durables. Ils fixèrent leurs vues sur Jeanne de
    » Laval, fille de Gui XIV, comte de Laval, et d’Isabelle de Bretagne et la
    » lui proposèrent.

    » On a prétendu et répété souvent que cette princesse, qui avait alors
    » vingt un ans environ, était secrètement aimée de lui, depuis un certain
    » tems, du vivant même de sa première femme et qu’elle avait notamment
    » rempli dans le pas de Tarascon, le rôle de la Pastourelle chargée de
    » distribuer les récompenses aux vainqueurs du tournoi. Elle était cépen-
    » dant bien jeune à l’époque de cette fête donnée en 1449. Mais des raisons
    » plus fortes, viennent détruire le petit roman échaffaudé sur cette base
    » par les historiens. En premier lieu, la bergère de Tarascon était Isabelle
    » de Lenoncourt et non Jeanne de Laval, comme le prouvent suffisamment
    » les comptes du roi de Sicile.

    » Ensuite l’origine de sa passion et les causes de son mariage sont
    » exposées tout différemment par ce prince lui-même, dans une églogue
    » champêtre où, comme Virgile, il a reproduit les faits réels sous le voile
    » d’une allégorie transparente ; le titre même du poème, Regnault et
    » Jeanneton dissimule à peine les véritables noms du berger et de la
    » bergère mis en scène par l’auteur… » Le Roi René, par M. Lecoy de
    la Marche.).

  • Anne , née en 1434, Vannes, décédée en 1434
  • Guy XV blason Sire de Laval , Sire de Gavre, Comte de Laval et de Montfort (1486), Vicomte de Rennes (1486), Baron de Vitré (1486), né le 16 novembre 1435, Montcontour, décédé le 20 janvier 1501, inhumé, Saint-Thugal (à l’âge de 65 ans)

    Jeton Guy XV de Laval

    L’Art de vérifier les dates des faits historiques… tome 13 : (p.130)

    1 – GUI XV.

    1486. Gui XV, nommé François au baptême par François II, duc de Bretagne, son parrain, né à Montcontour, le 18 novembre 1435, de Gui XIV et d’Isabelle de Bretagne, appelé le sire de Gaure pendant la vie de son père, lui succéda dans les comtés de Laval et de Montfort, la vicomté de Rennes, la baronnie de Vitré et autres terres affectées à l’aîné de sa maison. Il avait été élevé avec le dauphin Louis, fils de Charles VII, et vécut toujours dans une grande intimité avec lui.

    Ce prince, étant monté sur le trône, lui fit épouser, en 1461 (v. st.), Catherine, fille de Jean le Beau, duc d’Alençon, avec dispense du pape Pie II, donnée au mois de mars de la même année, où il est dit qu’ils étaient parents in duplici tertio et duplici quarto consanguinitatis gradibus. (Arch. de Laval.) Louis XI, en considération de cette alliance, lui donna, l’an 1463, le gouvernement de Melun, et lui permit d’écarteler dans son écu des armes de France.

    L’an 1467, par lettres du 19 novembre, pour l’égaler aux princes du sang, il lui accorda le privilège de précéder le chancelier et les prélats du royaume, comme il l’avait accordé aux comtes d’Armagnac, de Foix et de Vendôme (1). A cette faveur, ce monarque ajouta dans la suite, par lettres de janvier 1481 (v. st.), celle de distraire le comté de Laval du comté du Maine pour être dans la mouvance immédiate de la couronne, avec pouvoir de nommer à tous les offices royaux qui se trouvaient dans son district. Le roi Charles VIII, fils et successeur de Louis XI, ne se contenta pas de confirmer, par lettres données à Blois, au mois de novembre 1483, toutes les grâces que la maison de Laval avait obtenues de son père, il y en ajouta de nouvelles. Il donna, l’an 1488, au comte Gui, le gouvernement et la jouissance de la ville de Dreux ; et l’année suivante, par lettres datées du 3 février 1488 (v. st.), il lui conféra l’office de grand-maître de l’hôtel, vacant par la mort d’Antoine de Chabannes.

    C’étaient des récompenses de la fidélité que Gui XV avait montrée à ce prince dans la guerre de Bretagne, commencée au mois de juin 1487, et terminée au mois d’août de l’année suivante. Gui l’avait reçu au château de Laval, où il fit même un assez long séjour, lorsqu’il vint dans cette province. Après la bataille de Saint-Aubin, gagnée le 28 juillet 1488 par la Trémoille sur le duc de Bretagne, le comte Gui avait fait entrer les Français dans la ville de Vitré par une poterne de son château. François de Laval, son frère, sire de Château-Briant, n’avait pas suivi le même parti. Entraîné par le maréchal de Rieux, son beau-père, il s’était déclaré pour le duc de Bretagne, et avait commandé l’arrière-garde brétonne à la bataille dont on vient de parler. Le comte de Laval vint à bout de le réconcilier avec le roi de France. Gui XV tint, l’art 1495, les états de Bretagne, comme député du roi.

    L’an 1499, il eut une attaque de paralysie, dont il demeura perclus d’esprit et de corps jusqu’à sa mort, arrivée le 20 janvier 1501 (n. st.), et non le 10 mai 1500, comme le prétend Moréri. Sa sépulture est à Saint-Thugal.

    De son épouse, Catherine d’Alençon, morte le 17 juillet 1505, il n’eut qu’un fils, décédé en bas âge avant son père.

    (1) Ces lettres portent : Considérant la proximité de lignage en quoi il nous atteint, icelui nostre neveu et cousin, avons oltroyè et oltroyons par ces présentes et par privilège spécial et à ses hoirs comtes de Laval, que doresnavant ils soyent en tels honneurs, lieu de prééminence, soit en nostre grand conseil et en nostre parlement, en ambassades, et en tous autres lieux où il se trourera, qu’il précède nostre chancelier et tous les prélats du nostre royaume, tout ainsi qu’ont fait et font nos très-chers et ames cousins les comtes d’Armagnac, de Foix et de Vendosme. Donné au Mans, le 19 novembre 1467. (Du Tillet.)

    2 – Concernant les armes de Guy XV

    Comme mentionné ci-dessus :

    « Louis XI, en considération de cette alliance, lui donna, l’an 1463, le gouvernement de Melun, et lui permit d’écarteler dans son écu des armes de France. « 

    Je n’ai trouvé nulle part de sceau ni de blason avec les armes de Montmorency-Laval écartelé de France, à part celles de son prédécesseur. Sauf que dernièrement, sur la photographie d’une sculpture d’ange en bois, tenant un blason j’ai constaté avec joie que le blason était « de Laval Montmorency écartelé au 1 de France » !Je remercie vivement cette personne d’avoir pris ce cliché qui me permet de réaliser ce blason, en espérant ne pas me tromper de Guy. On peut trouver cette photo sur ce site http://www.laval53000.fr/ , très bien documenté, rubrique « Le Vieux-Château ». La photo de l’ange en bois se trouve en bas de cette page. Lien direct : http://www.laval53000.fr/laval-medieval/le-vieux-ch%C3%A2teau/ A noter que l’on trouve parmis ces photos, une statue de Beatrice de Gavre (avec son blason, mais trop petit)

    3 – Sigillographie des seigneurs de Laval, 1095-1605 / par Bertrand de Broussillon et Paul de Farcy

    Source : Bibliothèque nationale de France Relation : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34097769c Provenance : bnf.fr(p.117)

    3.1 – GUY XV

    1486-1501

    Guy XV, né à Moncontour le 16 mars 1435, reçut au baptême le nom de son parrain François, duc de Bretagne. On possède encore son contrat de mariage du 8 janvier 1462 avec Catherine d’Alençon, fille de Jean V d’Alençon et de Marie d’Armagnac. Le mariage eut lieu seulement en septembre 1462, dans la ville d’Alençon.

    En l’absence des sceaux de Guy XIV, ceux de son fils sont précieux à étudier.

    Pour mémoire seulement nous mentionnerons celui apposé à un reçu du 21 février 1462 (v. s.), et conservé au folio 69 du volume 1668 des Pièces originales en le publiant sous le numéro 123, nous l’avons restitué à sa grand’mère Anne de Laval.

    Le premier nous est fourni par les Notes et documents sur Vitré d’après une empreinte du 12 juin 1465, apposée à une donation faite à Notre-Dame de Vitré, et dont le texte est publié par M. l’abbé Pâris Jallobert à la page XXIX de son livre. Nous ne l’avons pas reproduit. Il porte le blason de Montmorency-Laval sans aucune modification.

    161. Sceau de Guy XV, 1478. Voir ici : http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k411367z/f119 (Ndlr : c’est le même que celui trouvé sur la sculpture de l’ange en bois)

    Le deuxième de 0,075, que nous donnons d’après une empreinte du 1er janvier 1478 (n. s.), (Clairambault 5127), mais dont il existe un autre exemplaire, du 3 juillet 1464, à la bibliothèque de la rue Richelieu parmi les Pièces originales, registre 1668, folio 70, nous présente un écu de Montmorency-Laval, brisé d’un premier quartier de France, timbré d’un heaume, couronné et garni de lambrequins aux fleurs de lis et supporté par deux lions. De chaque côté, dans le champ les lettres AY-DE. De la légende on lit encore : ….PRIMOGENITI COMITIS LAVALENSIS DNI MONTISFORTIS GUIERCHIE ET SAGONEN…. L’empreinte de 1478 porte le contre-sceau que nous donnons sous le numéro 169 avec le sceau de 1480 celle de 1464 étant plaquée, ne comporte pas de contre-sceau.

    168-169. Sceau et contre-sceau de Guy XV, 1480.

    Le troisième est de 1480 (Clairambault 5128). C’est un sceau rond de 0,078. Ecu écartelé, au 1 de France, au 2 et 3 de Laval, au 4, d’Evreux (3 fleurs de lis au bâton componé) ; en abîme l’écu de Vitré ; timbré d’un heaume à volet orné d’une couronne de marquis, armorié, drapé, cimé d’un lion entre deux vols d’hermine et supporté par deux lions. Un élégant rinceau remplit le fond du sceau. S. FRANCISCI RIMOGENITI CO….. …EN AQUINEIS DNS. Le contre-sceau porte un écu aux armes du sceau posé sur un rais + CONTRAS FRAN…..GENITI COITIS LAVALEN…S. Devenu comte de Laval, Guy XV se servait d’un sceau dont nous avons une empreinte de 1493 (Archives 824).

    170-171. – Sceau et contre-sceau de Guy XV, 1493. Voir ici : http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k411367z/f121

    Ce sceau, d’une excessive richesse d’ornementation, représente un chevalier sur un cheval galopant à sénestre ; il brandit de la droite son épée, de la gauche il tient un bouclier carré et ses guides. Son casque est couronné, sommé d’un lion dans un vol et orné de lambrequins qui flottent au vent le cheval a une longue plume sur la tête, la terrasse et les parties vides du fond sont remplies par des buissons épineux d’où sortent des flammes. La légende en partie brisée énumère les titres du comte. Le contre-sceau porte dans un rais les armoiries des Montmorency-Laval, avec cette légende : + CONTRA SIGILLUM GUIDONIS LAVALENSIS.

    Il en possédait un autre, le seul où nous voyions figurer le collier de Saint-Michel, qui lui fut conféré à l’une des premières promotions. Ce sceau, que nous ne reproduisons pas ici, a été apposé le 10 septembre 1490 à un acte conservé au folio 123 du registre 1669 des Pièces originalesIl porte le blason de Montmorency-Laval sans aucune modification. (Ndlr : ! )

    En résumé Guy XV a porté trois blasons différents :

    1° Celui de Montmorency-Laval, dont nous constatons l’usage aux deux extrémités et sa vie, en 1465 et 1490.

    2° Montmorency-Laval, brisé d’un quartier de France. Outre les sceaux de 1464 et de 1478, où il figure, le musée de Laval possède un autre témoin de l’existence de ce blason c’est l’extrémité d’une poutre, tirée d’une maison démolie pour l’ouverture de la rue des Halles, et sur laquelle on a sculpté un ange portant un écu ainsi chargé. (Ndlr : ! C’est la photographie dont je parle et que j’ai trouvé sur internet !)

    3° Montmorency brisé au premier quartier de France, au quatrième d’Evreux et chargé en abîme de l’écu de Vitré. Nous trouvons ce blason sur un contre-sceau de 1478, sur un sceau de 1480 nous l’avons déjà rencontré à la fois au sceau et au contre-sceau de 1482 du frère de Guy XV, de Pierre de Laval (voir figure 187) nous le trouverons encore au contre-sceau de Guy XVI et au sceau de Guy XVII.

    Ces deux derniers blasons furent le résultat de l’autorisation donnée en 1464 aux Montfort-Laval de porter un blason différent de celui de Montmorency-Laval. Le quartier de

    France et celui d’Evreux étaient destinés à rappeler l’un que Guy XIV était le gendre d’une fille de France, Jeanne, fille de Charles VI et épouse de Jean V de Bretagne, l’autre qu’il était petit-gendre d’une autre personne du sang royal, Jeanne d’Evreux, reine de Navarre, mère de Jean V. (Ndlr : C’est ce qui me manquait ! Mais il y a toujours une contradiction avec l’Art de vérifier les dates qui mentionne le roi Louis XI et le mariage de Guy XV avec Catherine d’Alençon… donc pour l’instant j’attribu le blason à Guy XV et pas à Guy XIV)

    Nous avons dit que Guy XV, le 8 janvier 1462, épousa Catherine d’Alençon, fille de Jean V et de Marie d’Armagnac.

    (pupille : Guy XVI de LAVAL, Comte de Laval et de Montfort ca 1476-1531)
    Fiancé vers 1441 avec Françoise de DINAN blason Sire de Laval , Dame et Héritière des terres de Chateaubriant, Montafilant et Beaumanoir (1444), née le 20 décembre 1436, La Roche-Suhart à Trémusson, décédée le 3 janvier 1500 (à l’âge de 63 ans), Fille unique

    La Maison de Laval, 1020-1605 : étude historique (…) par Bertrand de Broussillon

    née à la Roche-Suhart, en la paroisse de Trémusson.

    Lorsque, âgée de moins de huit ans, elle perdait ainsi son père, elle était, depuis trois ans déjà, fiancée à un personnage, né le 16 novembre 1435, ayant, par conséquent, tout juste un an de plus qu’elle, et qui n’était autre que l’héritier de la maison de Laval, le fils aîné de Guy XIV, François de Laval, seigneur de Gavre, le futur Guy XV. Ces fiançailles étaient identiques à toutes celles qui étaient contractées dans les familles féodales de l’époque, et Guy XIV avait tout lieu de croire que Françoise de Dinan serait un jour sa belle-fille: malheureusement, il eut à compter avec les convoitises du troisième de ses beaux-frères, Gilles de Bretagne, qui voulut s’approprier l’immense fortune des Dinan-Montafilant, que le décès du maréchal Bertrand de Dinan, advenu le 21 mai 1444, avait placée tout entière sur la tète de Françoise. Il décida qu’il en ferait sa femme, et, sans tenir compte des fiançailles de 1441, s’assura de sa personne et se mit en possession de tous ses fiefs. Les projets de Gilles de Bretagne semblent n’avoir trouvé aucune opposition sérieuse : le duc François I laissa son frère prendre de force celle qu’il prétendait épouser en dépit des vieux contrats; la mère de Françoise, Catherine de Rohan, fut certainement complice des agissements de Gilles.

    (…)

    Quant à Guy XIV, s’il existe un accord passé entre lui et le grand-père de Françoise, Alain, vicomte de Rohan, par lequel, le 17 juin 1444, tous deux s’engageaient à résister aux prétentions de Gilles de Bretagne et à maintenir intacts les droits de Guy XV, il est également établi que, moins d’un mois plus tard, Guy XIV, le 4 juillet 1444, acceptait du duc François I la promesse qu’une somme de vingt mille écus viendrait l’indemniser de l’abandon des droits de son fils à la main de Françoise, et que, sur cette somme, il touchait un tiers environ dès avant le décès de Gilles. On ne saurait dire si on se mit en règle à l’égard de l’Eglise. On ne connaît aucune lettre pontificale portant dissolution des fiançailles de 1441.

    En fait, Gilles de Bretagne ne rencontra aucun obstacle à l’exécution de ses projets ; et, maître de la personne de Françoise, il s’empressa de se mettre aussi en possession de ses riches domaines, dont les revenus furent perçus en son nom.

    Françoise, elle était dans sa dixième année quand Gilles fut interné et dans sa quatorzième quand Gilles vint à périr, sans avoir un seul jour récupéré sa liberté. Elle se trouva donc veuve sans avoir jamais cohabité avec son mari; et ce titre de veuve de Gilles de Bretagne lui appartenait à un point tel que jamais la cour de Bretagne ne le lui dénia, et que les ducs, qui mirent tant d’âpreté à exploiter sa triste situation, sans chercher à nier ses droits à un douaire se bornèrent à s’en affranchir sous prétexte de compensation.

    (…)

    Sans doute on ne tarda guère à se rendre compte que, d’une part, dans sa cause, l’action d’un simple tuteur était insuffisante, et que, de l’autre, le mari dont ses intérêts exigeaient la prompte désignation, ne pouvait être le futur Guy XV, qui avait seulement un an de plus qu’elle et qui, en 1450, âgé de moins de quinze ans, ne pouvait devenir l’époux des treize ans de Françoise, c’est ce qui explique comment, sans que jamais Françoise se soit plainte d’y avoir été contrainte, elle se trouva un jour, non pas la bru de Guy XIV, mais sa femme.

    (…) Françoise de Dinan, qui devait survivre quatorze ans à Guy XIV, elle fit régler son douaire par un accord passé avec son beau-fils Guy XV, dès le 11 janvier 14871. La mort de Guy XIV, advenue alors qu’elle était déjà dans la cinquantième année de son âge, aurait pu être pour elle le signal de la retraite et déterminer la perte de son influence à la cour de Bretagne ; mais, tout au contraire, l’importance de son rôle ne tarda guère à s’accroitre, lorsque par l’ouverture du testament du duc François II, décédé le 9 septembre 1488, il fut connu que le bail de la Bretagne était confié au maréchal de Rieux et la garde des deux filles héritières du duché que François II laissait orphelines, remise aux mains de Françoise de Dinan 2. De ses deux pupilles, la plus jeune, Isabelle, mourut le 24 août 1490 ; l’aînée, Anne de Bretagne, née le 26 janvier 1476, reconnue pour duchesse dès le jour du décès de son père, épousa Charles VIII et devint ainsi reine de France.

    Durant la période de plus de trois ans, écoulée entre le décès de François II et le mariage d’Anne de Bretagne, Françoise de Dinan se trouva tout naturellement placée au centre des intrigues innombrables qui se nouèrent au sujet du mariage d’Anne dont chacun s’efforçait d’obtenir la main pour le candidat de son choix.

    Père Anselme tome 1 : Promise à Guy sire de Gaure, Enlevée par Gilles de Bretagne.

    L’Art de vérifier les dates des faits historiques… tome 13 : (p129 et précédentes)

    (…) Il épousa en secondes noces, le 1er octobre 1450, Françoise, fille unique de Jacques de Dinan, et veuve de Gilles de Bretagne, troisième fils du duc Jean le Sage, mort tragiquement, comme on le dira ailleurs, et sans lignée, au château de la Hardouinaie, le 24 avril précédent.

    Françoise, dont le père était décédé le 30 avril 1444, apporta au comte de Laval, entr’autres terres, l’importante baronnie de Château-Briant, celle de Montafilant, et celle de Beaumanoir.

    Françoise de Dinan, sa veuve, se remaria secrètement à Jean de Proesi, et finit ses jours le 3 janvier 1500, (n. st.), à l’âge de soixante-trois ans (1).

    (1) Cette dame, non moins respectable par ses qualités personnelles que par son rang, avait inspiré une si juste confiance au duc de Bretagne, François II, qu’il la chargea par son testament de la garde de ses deux filles. Elle s’acquitta en femme d’esprit de cette importante commission. Convaincue, par la suite, que le bien de sa patrie exigeait le mariage de la jeune duchesse Anne avec Charles VIII, elle en donna le conseil à cette princesse, malgré les nœuds de la parenté qui l’unissaient au sire d’Albret, son frère utérin. (Observation sur les mémoires de Louis de la Trémoille.)

    (Pupilles : Anne, Duchesse de Bretagne 1476-1513 et sa soeur cadette Isabelle de BRETAGNE †1490)
    (fille de blason Sire de Laval Jacques de DINAN , Seigneur de Beaumanoir, de Chateaubriant & de Montafilant †1444 et de blason Sire de Laval Catherine de ROHAN ) (Lorsque, âgée de moins de huit ans, elle perdait ainsi son père, elle était, depuis trois ans déjà, fiancée à un personnage, né le 16 novembre 1435, ayant, par conséquent, tout juste un an de plus qu’elle, et qui n’était autre que l’héritier de la maison de Laval, le fils aîné de Guy XIV, François de Laval, seigneur de Gavre, le futur Guy XV.).
    Marié le 8 janvier 1462 avec Catherine d’ALENÇON blason Sire de Laval , Comtesse de Laval et de Montfort par alliance, décédée le 17 juillet 1505

    Cf PA T1 p 273

    ( fille de blason Sire de Laval Jean II ou V Le Beau , Duc d’Alençon et de Marie d’ARMAGNAC ) (L’Art de vérifier les dates des faits historiques… tome 13 : (p.130)

    (Louis XI), étant monté sur le trône, lui fit épouser, en 1461 (v. st.), Catherine, fille de Jean le Beau, duc d’Alençon, avec dispense du pape Pie II, donnée au mois de mars de la même année, où il est dit qu’ils étaient parents in duplici tertio et duplici quarto consanguinitatis gradibus. (Arch. de Laval.) Louis XI, en considération de cette alliance, lui donna, l’an 1463, le gouvernement de Melun, et lui permit d’écarteler dans son écu des armes de France.
    De son épouse, Catherine d’Alençon, morte le 17 juillet 1505, il n’eut qu’un fils, décédé en bas âge avant son père.

    Sigillographie des seigneurs de Laval, 1095-1605 / par Bertrand de Broussillon et Paul de Farcy Source : Bibliothèque nationale de France, Relation : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34097769c, Provenance : bnf.fr, (p.122)

    Nous avons dit que Guy XV, le 8 janvier 1462, épousa Catherine d’Alençon, fille de Jean V et de Marie d’Armagnac.
    (p.125)
    Guy XV, mourut en son château de Laval le 22 janvier 1500. Catherine d’Alençon lui survécut de cinq ans et mourut le 6 mars 1505. Ils furent inhumés avec leur fils unique, mort en bas âge, en l’église de Saint-Tugal.

    ), dont

    • Jean,Mort au berceau
  • Jean blason Sire de Laval , Seigneur de la Roche-Bernard, né le 14 février 1437, Redon (35), décédé le 14 octobre 1476 (à l’âge de 39 ans)

    L’Art de vérifier les dates des faits historiques… tome 13 : (p129)

    Jean, sire de la Roche, né à Redon, l’an 1437, et mort en 1476

    La Maison de Laval, 1020-1605 : étude historique (…) Tome 4 / par Bertrand de Broussillon (p.6)

    Jean, le second des fils de Guy XIV, né, comme Guy XV, d’Isabelle de Bretagne, avait vu le jour à Redon le 14 février 1437. A la fin de la trente-troisième année de son âge, le 27 janvier 1470, il épousa Jeanne du Perrier, qu’il laissa veuve le 14 octobre 1476 et qui ne tarda guère à épouser en secondes noces Pierre de Rohan, baron de Pontchâteau.

    Marié le 27 janvier 1470 avec Jeanne du PERRIER , Dame de Quintin et du Perrier ( fille de Tristan du PERRIER et de Isabeau de MONTAUBAN ) (La Maison de Laval, 1020-1605 : étude historique (…) Tome 4 / par Bertrand de Broussillon (p.6)
    Jean, le second des fils de Guy XIV (…). A la fin de la trente-troisième année de son âge, le 27 janvier 1470, il épousa Jeanne du Perrier, qu’il laissa veuve le 14 octobre 1476 et qui ne tarda guère à épouser en secondes noces Pierre de Rohan, baron de Pontchâteau.), dont

    • Guy XVI blason Sire de Laval , Comte de Laval et de Montfort (1501), Baron de Vitré (1501), Vicomte de Rennes (1501), né vers 1er octobre 1476, décédé le 30 mai 1531, La Gravelle, inhumé, Eglise de Saint-Thugal (à l’âge de peut-être 54 ans), Gouverneur & Amiral de Bretagne

      1 – La Maison de Laval, 1020-1605 : étude historique (…) Tome 4 / par Bertrand de Broussillon (p6)

      Jean, avait eu un fils unique, Nicolas, né vers le 1er octobre 1476, et qui se trouvait par conséquent dans sa vingt-sixième année quand le décès de son oncle, Guy XV, advenu le 28 janvier 1501, fit do lui l’héritier du riche patrimoine des Laval.

      Mais ce patrimoine si considérable, il ne le reçut pas dans son intégrité, et force lui fut d’en abandonner l’une des perles les plus précieuses. On n’a pas oublié qu’à la fin du XIIIe siècle, Béatrix de Gavre, épouse de Guy IX, avait incorporé aux domaines de son époux un vaste territoire situé en Flandre, Gavre et ses dépendances. Cet héritage lui était venu grâce à une disposition de la coutume de Flandre, absolument contraire à ce qui était réglé par la coutume du Maine, et qui avait l’inconvénient de compromettre singulièrement les intérêts de la postérité des aînés. La transmission des héritages avait lieu sans admettre le droit de représentation. C’est ainsi qu’en 1300, lors du décès de Rasses VIII de Gavre, il se trouva que, par le prédécès de son fils unique, appelé Rasses, lui aussi, le défunt ne laissait qu’un seul héritier au premier degré. Béatrice, épouse de Guy IX de Laval, dont les droits de fille vivante annulaient ceux de ses neveux, dont le père était mort et au nom duquel ils ne pouvaient pas intervenir à la succession par représentation. Béatrix devint donc dame de Gavre ; et, à partir de 1300, la transmission de Gavre fut effectuée, comme celle du patrimoine des Laval, sons que le droit de représentation eut à intervenir. Il n’en fut pas de même en 1501 : c’est par représentation des droits de son père, Jean de la Roche-Bernard, que Nicolas de Laval fut héritier de Guy XV ; Gavre, soumis à une coutume qui n’admettait pas l’usage de ce droit, échappa à ses mains, pour venir dans celles de l’aîné de ceux des fils de Guy XIV qui étaient alors vivants, François de Laval-Châteaubriant. Mais, même diminué du fief de Gavre, le patrimoine des Laval restait un héritage fort enviable, dont la possession devait inévitablement conférer une situation extrêmement considérable en France.

      (p.13)

      C’est des suites d’un coup de pied de cheval reçu à l’issue d’une chasse dans la forêt de la Gravelle que Guy XVI mourut à Laval le 20 mai 1531(1) ; il était alors dans sa cinquante et unième année. Son corps fut enseveli à Saint-Tugal. On connaît tous les détails de la pompe extraordinaire déployée lors de ses obsèques ; ils sont relatés dans une très longue pièce de vers (…). Son véritable auteur est Jean Daniel, autrement dit Mitou, organiste de Saint-Maurice à Angers.

      1. Cette date, dont on doit la connaissance à Le Doyen, est confirmée par un curieux document, qui la renferme aussi : le mandement par lequel François I, le 27 juillet 1534, prescrit le paiement de trois mille quatre cent cinquante-deux livres représentant pour les cent quarante jours de vie de Guy XVI pendant l’année 1531 le prorata de son traitement de neuf mille livres en qualité de gouverneur de Bretagne.

      (p.16 et 17)

      La Maison de Laval, 1020-1605 : étude historique, accompagnée du cartulaire de Laval et de Vitré. Tome 4 / par Bertrand de Broussillon (p.16)

      Le sceau et le contre-sceau de Guy XVI, sont connus par deux empreintes, l’une de 1507, conservée aux Archives Nationales,l’autre attachée à l’acte du 12 mars 1526,

      Voir l’image (le contre sceau correspond bien au blason dessiné) — Sceau et contre-sceau de Guy XVI, 1507.

      Guy XVI de ses trois lits, n’eut pas moins de onze enfants.

      Charlotte d’Aragon lui donna deux fils : Louis et François et deux filles : Catherine et Anne ; Anne de Montmorency, deux fils, René et Claude, et deux filles : Marguerite et Anne. Enfin les enfants du troisième lit furent deux fils : François et Louis, et une fille, Charlotte.

      2 – Père Anselme tome 7 p. 75

      GUY(b) XV. dit XVI. comte de Laval, de Montfort & de Quintin, seigneur de Vitré, de Gavre, de la Roche-Bernard & d’Aquigny, héritier de Guy XIV. comte de Laval son oncle, fut fait gouverneur & amiral de Bretagne par le roi François I. Il est qualifié vicomte de Rennes, gouverneur & lieutenant general pour le roi en Bretagne, & capitaine de quarante hommes des ordonnances du roi, dans une quittance de 120 livres qu’il donna le 25 octobre 1527, il en donna une seconde le 7 décembre 1530. Elles sont signées Guy ; & scellées d’un sceau en placard, écartelé, au 1. de France, au 2. et 3. de Laval-Montmorency, au 4. de Bourbon Vendôme, & sur le tout de … » (c) Il mourût le 20 may 1531.

      (b) Du Par(?), p.182. des Geneal. des maisons illustres de Bretagne, le nomme Nicolas. (c) Biblioth. du Roy. Cabinet de M. de Gaignières.

      3 – L’Art de vérifier les dates des faits historiques… tome 13 : (p.131)

      3.1 – GUI XVI.

      1501. Gui XVl, né l’an 1473, de Jean de Laval, sire de la Roche-Bernard, deuxième fils de Gui XIV et d’Isabelle de Bretagne, nommé au baptême Nicolas, succéda à son oncle Gui XV dans les comtés de Laval et de Montfort, la baronnie de Vitré, la vicomté de Rennes, mais non dans la seigneurie de Gaure en Flandre. Celle-ci échut à François de Laval, sire de Château-Briant, son oncle, parce que la représentation n’a point lieu dans ce pays-là, et que le frère exclut le neveu. Ayant perdu son père l’an 1476, il tomba successivement sous la garde de Gui XIV, son aïeul, et sous celle de Gui XV, son oncle, qui, l’an 1494, par acte du 8 novembre, lui laissa l’administration et la jouissance de ses terres.

      Son père avait été constamment attaché au service de François II, duc de Bretagne. Ce fut ce qui mérita au fils l’affection de la duchesse-reine Anne, fille de François, qui l’ayant fait venir auprès d’elle, le considérait et le distinguait entre tous ses parents. Ayant accompagné cette princesse et le roi Louis Xll, son époux, l’an 1500, au voyage de Lyon, il fut du tournoi qui s’y donna en l’honneur de leurs majestés, et fut le chef du parti de la reine, qui, dans ce même voyage, lui fit épouser Charlotte d’Aragon, princesse de Tarente, fille de Frédéric III, roi de Sicile, et petite-fille, par Anne de Savoie sa mère, d Amédée IX, duc de Savoie, et d’Yolande, sa femme, fille du roi Charles VII. Cette alliance mêlait le sang de Montfort-Laval avec celui des maisons de France, d’Espagne, d’Aragon et de Savoie. Charlotte ne vécut que six ans avec son mari, étant morte à Vitré, le 6 octobre 1506, en couches d’Anne de Laval, qui depuis épousa François, sire de la Trémoille et vicomte de Thouars. (C’est du chef de Charlotte que la maison de la Trémoille prétend au royaume de Naples.)

      L’an 1507, Gui XVI fut de l’expédition du roi Louis XII, en Italie. Il assista le 2 mars 1515, au couronnement de la reine Claude, femme du nouveau roi François Ier, où il tint les premiers rangs après les princes du sang. Il revint de cette cérémonie avec le gouvernement de Bretagne que le roi lui conféra. Il défendit celte province contre les Anglais qu’il battit sur mer l’an 1517, et qu’il obligea, au mois de juillet 1522, de remonter en désordre leurs vaisseaux, après leur avoir tué, près de Morlaix, où ils avaient fait une descente, environ mille sept cents hommes.

      La mort lui enleva, l’an 1525, le 3o Juin, Anne de Montmorenci, sœur du connétable et premier duc de ce nom, qu’il avait épousée l’an 1516. Il répara cette perte l’année suivante par le troisième mariage qu’il fit, le 3 mars, avec Antoinette, fille de Jacques de Daillon, seigneur de Lude.

      L’an 1531, étant allé dans sa terre de la Gravelle pour y chasser au vol, il y reçut un coup de pied de cheval dont il mourut le 30 mai. Son corps fut rapporté à Laval, où il fut inhumé avec une pompe extraordinaire dans l’église de Saint-Thugal.

      Du premier lit, il eut Louis, mort au berceau ; François, né le 30 avril 1503, et tué, le 27 avril 1522, à la journée de la Bicoque, près de Milan ; Catherine, mariée en 1518, à Claude, sire de Rieux, appelé communément dans l’histoire  »le maréchal de Rieux », parce qu’il avat fait les fonctions de maréchal de bataille à celle de Pavie ; Anne, qui épousa, l’an 1521, François de la Trémoille, prince de Talmont. Du second lit sortirent Claude, qui suit ; Marguerite, femme de Louis de Rohan-Guémené ; Anne, mariée à Louis de Silli, seigneur de la Roche-Guion. Du troisième lit, outre deux enfants morts jeunes, sortit Charlotte, qui épousa, l’an 1547, Gaspard de Coligni, seigneur de Châtillon-sur-Loing, amiral de France.

      (tuteur : Tristan du PERRIER ) (tuteur : Guy XV de LAVAL, Comte de Laval et de Montfort 1435-1501 )
      Relation avec Jeanne d’ESPINAY , dont

      • François , Evêque de Dol (1528), né avant 1501, décédé le 2 juillet 1554, inhumé, Cathédrale de Dol , enfant naturel

        Voir : http://www.cgb.fr/monnaies/jetons/j18/fr/monnaies2d9a.html?depart=159&nbfic=725

        jeton

        Commentaires à propos de ce type monétaire : Feuardent commente “Ce rare et curieux jeton a été trouvé dans les fondations de la Collégiale de Nantes au moment de sa destruction. Il fut frappé pour François de Montmorency-Laval, évêque de Dol en 1528, qui était fils naturel de Guy de Laval et de Jeanne d’Espinay, et qui eut pour parrain le roi François Ier”. Les armes de Montmorency-Laval portent d’or, à la croix de gueules, cantonnée de seize alérions d’azur posés 4, 4, 4 et 4, la croix chargée de cinq coquilles d’argent (les alérions sont le souvenir de seize bannières ennemies prises au combat). La marque de bâtardise est indiquée sur ce jeton.

        AVERS Légende : + F. DE LAVAL. DEI. GRA. EPS. DOLENSIS.. Traduction : (François de Laval, par la grâce de Dieu, évêque de Dol). Description : Écu écartelé au 1 de France, au 2 de Montmorency-Laval, au 3 de Montmorency-Laval avec brisure, au 4 de Bourbon, sur le tout un écusson au lion de Montfort ; l’écu posé sur une crosse accostée d’une mitre et d’un casque. REVERS Légende : + CALCVLVS. VITAE., ponctuation par triangles. Traduction : (Le décompte de la vie). Description : La Mort debout de face.

        Père Anselme tome 7 p76

        Fils naturel de GU7 XV (XVI) comte de Laval François, bâtard de Laval, fut élu évêque de Dol le dernier juin 1523, mourut le 2 juillet 1554 & fut enterre dans sa cathédrale. (Voyez Gal. Christ. édit. de 1656 tome II page 569)

        La Maison de Laval, 1020-1605 : étude historique, accompagnée du cartulaire de Laval et de Vitré. Tome 4 / par Bertrand de Broussillon (p.20-24)

        — ENFANT NATUREL. — Guy XVI eut d’Anne d’Epinay un fils naturel, appelé François, lequel, malgré le vice de son origine et l’empêchement canonique qui en résultait pour lui, fit sa carrière dans l’Eglise. Bien que rien ne fasse connaître l’époque de sa naissance, on croit pouvoir la fixer à une date antérieure au premier mariage de Guy XVI. En effet, par les lettres de François I du mois de mars 1540, on sait qu’à l’époque où il vit le jour ni son père ni sa mère n’étaient engagés dans les liens du mariage, ce qui écarte la période écoulée entre le 28 janvier 1501 et le 6 octobre 1505, et oblige à placer sa naissance antérieurement à 1501, afin de lui trouver l’âge canonique de trente ans le jour de son sacre, le 10 décembre 1530. François de Laval fut nommé évêque de Dol en 1528, et ne fut sacré que le 10 décembre 1530. A peu près à la même époque, le 11 novembre 1530, il prit possession, en qualité d’abbé commondataire, de l’abbaye de Paimpont; puis, en 1534, de celle du Tronchet. On ne sait guère ce qui s’est passé dans l’abbaye do Saint-Jacques de Montfort où François de Laval, après avoir disputé la crosse à Guillaume de Cocé, semble s’être accordé avec lui, pour se partager les revenus de l’abbaye. Guillaume étant mort le 8 juillet 1535, François n’en profita pas pour se faire conférer l’abbaye. Elle fut donnée à Charles Pineau, son protégé, qu’il fit chanoine de Dol, puis son vicaire général et enfin son auxiliaire comme évêque in partibus de Castaric.

        François de Laval devait avoir à peu près quarante ans quand François I, par acte du mois de mars 1540, effaça le vice de sa naissance, en lui accordant des lettres de légitimation.

        Le sceau de l’évêque de Dol ne se rencontre nulle part; son blason n’en est pas moins connu par divers monuments curieux : le premier, qu’on avait tout motif de croire inédit quand on l’a signalé au crayon de M. Paul de Farcy (voir figures 157-158), est un jeton, (celui trouvé sur internet) publié déjà au Livre Doré de l’Hôtel-de-Ville de Nantes, La légende est : + F. DE LAVAL. DEI. GRA. EPS. DOLENSIS, à l’écu de Laval-Montfort brisé par une barre componée(a) brochant sur le troisième quartier. L’écu est surmonté d’une croix, acostée à dextre d’une mitre et à senestre d’un casque de profil. Au revers : + CALCULUS VITAE, et pour âme de cette devise : la mort debout, la faux étendue, le suaire flottant derrière elle.

        [Ndlr : (a) Componé : se dit de pièces divisées en segments de couleurs alternées. Ici la couleur n’est pas précisée.] (…) François de Laval mourut à Laval, au prieuré de Sainte-Catherine, le 1 juillet 1554 (1). Il laissait une succession qui n’était pas sans importance et dans laquelle figurait entre autre la châtellenie d’Olivet, qu’il tenait de la munificence de Guy XVI. Grâce à sa légitimation prononcée par François I en mars 1540, ce fut sa nièce Guyenne de Laval qui fut sa principale héritière, et l’héritage de l’évêque catholique vint grossir le patrimoine de la comtesse protestante. (Ndlr : probable qu’à l’époque elle n’était pas encore protestante, à relire)

        1. Il est généralement admis que le décès de François de Laval a eu lieu le 1 juillet 1556 (Ndlr : ?). Ce qui nous décide à choisir la date du 1 août (Ndlr : ! ) 1554 c’est qu’elle est fournie par l’obituaire de Paimpont et qu’en outre un acte du 31 octobre 1555, indiqué au carlulaire, établit qu’il n’existait déjà plus à cette dernière date.

      Marié en 1500, Lyon (69), avec Charlotte d’ARAGON , Princesse de Tarente, décédée le 6 octobre 1505, Vitré (35), inhumée le 11 octobre 1505, Eglise de Saint-Thugal , Fille aînée

      1 – L’Art de vérifier les dates des faits historiques… tome 13 (p.131)

      (…) lui fit épouser Charlotte d’Aragon, princesse de Tarente, fille de Frédéric III, roi de Sicile, et petite-fille, par Anne de Savoie sa mère, d’Amédée IX, duc de Savoie, et d’Yolande, sa femme, fille du roi Charles VII. Cette alliance mêlait le sang de Montfort-Laval avec celui des maisons de France, d’Espagne, d’Aragon et de Savoie. Charlotte ne vécut que six ans avec son mari, étant morte à Vitré, le 6 octobre 1506, en couches d’Anne de Laval, qui depuis épousa François, sire de la Trémoille et vicomte de Thouars. (C’est du chef de Charlotte que la maison de la Trémoille prétend au royaume de Naples.)

      2 – La Maison de Laval, 1020-1605 : étude historique (…) Tome 4 / par Bertrand de Broussillon (p.8)

      Charlotte n’avait pas eu la vie heureuse : vers sa dixième année elle avait perdu sa mère ; et, tandis que son père contractait une seconde alliance avec Isabelle de Baux (1), Charlotte, venue en France, était placée près de Marguerite d’Autriche, fiancée de Charles VIII, qu’elle ne quitta sans doute qu’en juin 1493, alors que Charles VIII, époux depuis dix-huit mois déjà d’Anne de Bretagne, (…). L’archiduchesse Marguerite une fois hors de France, Charlotte dut à sa proche parenté avec la maison de France de trouver à la cour un honorable asile, avec le titre de première demoiselle de la reine Anne. On la traita en fille de roi et on lui fournit une maison spécialement montée à ses ordres. La reine ne s’en tint pas là : elle lui trouva aussi un époux dans la personne de Nicolas de Laval, qui, le 27 janvier 1501, le jour de ses noces, était simplement l’héritier présomptif d’un oncle âgé de soixante-six ans; et,qui,le 28 janvier, le lendemain de son mariage, se trouvait à la tête de l’une des familles françaises les plus puissantes.

      Par le contrat de leur mariage, Frédéric III s’engagea à verser à son gendre les cent mille livres de la dot de sa fille ; et, tout en exigeant l’engagement pour elle et ses ayants droit de respecter les droits successifs de ses héritiers mâles, Frédéric reconnut pour la postérité de Charlotte le droit d’hériter à son tour, à défaut des mâles.

      (…) en janvier 1501, la couronne que Frédéric III avait solennellement reçue, le 26 juin 1497, n’était plus bien solide sur sa tête ; et, en fait, dès avant la fin de l’année, Ferdinand le Catholique, s’étant mis d’accord avec Louis XII, l’avait dépouillé de ses états et condamné à implorer la générosité du roi de France, qui lui avait constitué une rente de trente mille livres sur le duché d’Anjou ; mais ensuite, lors même que la couronne de Naples n’aurait pas échappé à la descendance de Frédéric, les espérances de Charlotte n’en seraient pas moins restées infimes puisque les droits de ses trois frères du second lit : Ferdinand, duc de Calabre, Alphonse et César d’Aragon, et ceux de leur postérité devaient toujours primer les siens. Les chances qu’avait Charlotte d’occuper le trône de Naples étaient nulles ; et, Guy XVI en l’épousant ne dut pas les faire entrer en ligne de compte. Sans doute, épouser la fille d’un roi, une petite fille de Charles VII, la favorite de la reine Anne de Bretagne, et compter sur une dot de cent mille livres, était bien suffisant à ses yeux pour constituer une alliance sortable.

      (…)

      Charlotte d’Aragon ne vécut qu’un petit nombre d’années. En couche de son quatrième enfant, elle mourut à Vitré, le 6 octobre 1505. Son corps, ramené à Laval, fut enseveli à Saint-Tugal, le 11 octobre, par le cardinal Philippe de Luxembourg.

      (…) Anne (fille d’Anne de Montmorency), dont la naissance coûtait la vie à sa mère, comme celle de son homonyme, née en 1505, avait coûté la vie à Charlotte d’Aragon.

      1. C’est en vain qu’on cherche cette Isabelle dans l’Inventaire des Charles de la Maison de Baux par L. Barthélémy (Marseille, 1882, in-8°). L’alliance n’y est pas mentionnée.

      ( fille de Frederic IV d’ARAGON , Roi de Sicile et de Anne de SAVOIE , Reine de Sicile par alliance ) (L’Art de vérifier les dates des faits historiques… tome 13 : (p.131)

      « Ayant accompagné cette princesse (Anne de Bretagne) et le roi Louis Xll, son époux, l’an 1500, au voyage de Lyon, il fut du tournoi qui s’y donna en l’honneur de leurs majestés, et fut le chef du parti de la reine, qui, dans ce même voyage, lui fit épouser Charlotte d’Aragon, princesse de Tarente, fille de Frédéric III, roi de Sicile, et petite-fille, par Anne de Savoie sa mère, d Amédée IX, duc de Savoie, et d’Yolande, sa femme, fille du roi Charles VII. Cette alliance mêlait le sang de Montfort-Laval avec celui des maisons de France, d’Espagne, d’Aragon et de Savoie. Charlotte ne vécut que six ans avec son mari, étant morte à Vitré, le 6 octobre 1506, en couches d’Anne de Laval, qui depuis épousa François, sire de la Trémoille et vicomte de Thouars. (C’est du chef de Charlotte que la maison de la Trémoille prétend au royaume de Naples.)
      Du premier lit, il eut Louis, mort au berceau ; François, né le 30 avril 1503, et tué, le 27 avril 1522, à la journée de la Bicoque, près de Milan ; Catherine, mariée en 1518, à Claude, sire de Rieux, appelé communément dans l’histoire  »le maréchal de Rieux », parce qu’il avat fait les fonctions de maréchal de bataille à celle de Pavie ; Anne, qui épousa, l’an 1521, François de la Trémoille, prince de Talmont. »

      ), dont

      • Louis , né le 22 novembre 1502, Vitré (35), décédé, inhumé le 21 mars 1503 (à l’âge de peut-être 3 mois)
      • François blason Sire de Laval , Comte de Montfort, né le 30 avril 1503, tué le 27 avril 1522, Au siège de la Bicoque près de Milan (à l’âge de 18 ans), Tué au combat

        1 – L’Art de vérifier les dates des faits historiques… tome 13

        François, né le 30 avril 1503, et tué, le 27 avril 1522, à la journée de la Bicoque, près de Milan.

        2 – La Maison de Laval, 1020-1605 : étude historique, accompagnée du cartulaire de Laval et de Vitré. Tome 4 / par Bertrand de Broussillon (p.17)

        FRANÇOIS. — Leur second fils naquit le 30 avril 1503 ; il reçut le nom de François et eut pour parrain le cardinal Philippe de Luxembourg et pour marraine madame d’Espinay. Il portait le titre de comte de Montfort et atteignait sa vingtième année, quand, faisant ses premières armes, il fut tué le 27 avril 1522 au siège de la Bicoque.

      • Catherine blason Sire de Laval , Dame de Rieux par alliance, née en 1504, décédée vers 31 décembre 1526 (à l’âge de peut-être 22 ans)

        La Maison de Laval, 1020-1605 : étude historique, accompagnée du cartulaire de Laval et de Vitré. Tome 4 / par Bertrand de Broussillon (p.17)

        — CATHERINE. — Le troisième enfant, une fille nommée Catherine, naquit dans le courant de l’année 1504. (…) Catherine était morte le 31 décembre 1526.

        Mariée le 11 novembre 1518 avec Claude de RIEUX , Sire de Rieux et de Rochefort, Comte d’Harcourt et d’Aumale, né le 15 février 1497, décédé le 19 mai 1532 (à l’âge de 35 ans)

        Sigillographie des seigneurs de Laval, 1095-1605 / par Bertrand de Broussillon et Paul de Farcy

        Source : Bibliothèque nationale de France
        Relation : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34097769c
        Provenance : bnf.fr

        (p.126)

        Du sceau de Claude de Rieux, il existe une empreinte du 27 octobre 1527, que nous ne donnons pas ici ; c’est un sceau rond de 0,048 (Clairambault 4467). « Écu écartelé, au 1 et 4, cinq besants posés en sautoir ; au 2 et 3, de vair ; sur le tout un écusson fruste, devant porter les deux fasces d’Harcourt ; l’écu surmonté d’un listel chargé d’une inscription effacée, entouré du collier de Saint Michel, avec cette légende S. C. SIRE D. RIEUX. D. RO. ET. D. BA. DA. V. D. DOGES. C. E. D. HARCOURT ».

        ( fils de Jean de RIEUX et de Isabeau de BROSSE ) (L’Art de vérifier les dates des faits historiques… tome 13 :
        Catherine, mariée en 1518, à Claude, sire de Rieux, appelé communément dans l’histoire le maréchal de Rieux, parce qu’il avat fait les fonctions de maréchal de bataille à celle de Pavie.

        Thèse de Nicole Dufournaud… : http://nicole.dufournaud.net/these/these-dufournaud.pdf (p. 35)
        Guy XVI de Laval se marie à trois reprises ; un seul fils est vivant à sa mort. Guy XVII meurt jeune laissant l’héritage des Laval à ses demi-soeurs, Catherine et Charlotte. Catherine de Laval est issue du premier mariage de Guy XVI mais elle est déjà décédée : elle reste pourtant l’héritière principale, Charlotte n’étant que l’héritière seconde. De son mariage avec Claude de Rieux, Catherine a eu deux filles vivantes : Renée l’aînée et Claude la juveigneure(35). Renée de Rieux en héritant directement des biens des Laval, change de prénom : elle devient Guyonne de Laval (Illustration 4)(36). Elle féminise celui qui représente la maison de Laval, Guy. Sa soeur, quant à elle, a reçu le prénom paternel qui renforce l’appartenance à la lignée des Rieux : à l’aînée, l’héritage maternel des Laval et à la juveigneure, celui paternel des Rieux, hiérarchie qui reflète celle des deux maisons(37).
        _______________________
        35. Nous employons toujours le terme de « juveigneur » ou « juveigneure » car celui de cadet ou de cadette n’est pas usité en Bretagne avant le XVIIe siècle.
        36. La généalogie des Laval a été établie sur la base de nos sources, étayée par l’ouvrage de Arthur Bertrand de Broussillon : BERTRAND DE BROUSSILLON 1902.
        37. A sa mort, sans héritier direct, la maison de Laval échoit au fils de sa soeur Claude : Paul de Coligny. Celui-ci se nomme alors Guy XVIII de Laval. Nous reviendrons plus longuement sur Guyonne de Laval.

        La Maison de Laval, 1020-1605 : étude historique, accompagnée du cartulaire de Laval et de Vitré. Tome 4 / par Bertrand de Broussillon (p.17) Catherine (…) avait quatorze ans quand, le 11 novembre 1518, elle fut mariée à Claude de Rieux, fils de Jean de Rieux et de sa troisième femme Isabeau de Brosse. Catherine reçut en dot une rente de trois mille livres.
        Ils eurent deux filles qu’on retrouvera plus tard : Renée et Claude.
        – Renée, née en 1524, avait épousé dès 1540 Louis de Sainte Maure, marquis de Nesle, lorsque, par le décès de son oncle Guy XVII de Laval, advenu le 25 mai 1517, elle hérita de tous les biens des Laval. Elle mourut à Laval le 13 décembre 1567.
        – Claude de Rieux, sa soeur, était née le 8 février 1525, avait épousé, le 19 mars 1547, François de Coligny, seigneur d’Andelot, et était morte le 5 août 1561. C’est son fils aîné, Guy-Paul, qui,le 13 décembre 1567, hérita de sa tante Renée et est connu sous le nom de Guy XIX de Laval.), dont

        • Guyonne XVIII de LAVAL blason Sire de Laval , Comtesse de Laval (1547), Baronne de Vitré (1547), Vicomtesse de Rennes (1547), Comtesse de Rieux,etc. (1548), Marquise de Nesle par alliance (1546), née vers 1524, décédée le 13 décembre 1567, Laval, inhumée, Eglise de Saint-Thugal (à l’âge de peut-être 43 ans), Décédée sans postérité

          Renee de Rieux
          Source image : Fond photographique sur le site du Grand-Palais, http://www.rmn.fr/, usage non-commercial

          Code-cliché : 02-008796, N° d’inventaire : MN303;B299, Fonds : Dessins, Titre : Renée de Rieux, femme de Louis de Sainte-Maure, marquis de Nesle (1524-1567) Description : vers 1560 Collection Catherine de Médicis, Ecole : Ecole française

          L’Art de vérifier les dates des faits historiques… tome 13 : (p134)

          GUIONNE XVIII (et GUI)

          1547. Gui XVIII, hommé auparavant Louis de Sainte-Maure, chef des nom et armes de cette illustre maison, marquis de Nêle, comte de Joigni, succéda, l’an 1547, aux comté de Laval, baronnie de Vitré, vicomté de Rennes, du chef de sa femme, Renée de Rieux, petite-fille de Gui XVI, par Catherine, sa mère, femme de Claude de Rieux, comte d’Harcourt, qu’il avait épousée l’an 1546. (v. st.) Renée, devenue comtesse de Laval, changea de nom comme son mari, et prit celui de Guionne XVIII. Elle recueillit, encore l’an 1548, la succession de Claude de Rieux, son frère unique, mort cette année sans enfants.

          Tant de richesses ne la rendirent pas plus heureuse. Enflée de sa haute fortune, elle commença à mépriser son époux, et voulut avoir l’administration de ses terres.

          Gui, de son côté, ne pouvant souffrir l’empire que sa femme s’arrogeait, et voulant user de ses droits, obtint contre elle plusieurs arrêts qui n’eurent pas grand effet, par l’appui qu’elle trouva dans ses sujets, retirée dans ses châteaux et forteresses, où elle entretenait de bonnes garnisons. A la fin, il se fit entre les deux époux une espèce de réconciliation pendant laquelle Gui trouva moyen d’arrêter sa femme, qu’il amena prisonnière au château de Joigni, où il la retint assez long-tems. S’étant échappée, l’an 1557, avec le secours d’un de ses gardes, elle retourna dans ses terres, dont les habitants la reçurent avec joie.

          Gui la somma de revenir auprès de lui, et fit rendre un arrêt au parlement pour l’y contraindre. Sur le refus qu’elle fit d’obéir, il s’adressa au pape Paul IV, qui, d’après son exposé donna contre elle une bulle d’excommunication que les officiaux de Paris et de Meaux furent chargés de fulminer. Cette sentence qui lui fut signifiée au château de Meriais, près de Vitré, le 20 février 1557 (v. st.), la porta à se jeter dans le parti des Protestants, et à embrasser la nouvelle religion.

          François d’Andelot, son beau-frère, (Ndlr : un des chefs du protestantisme français de la région de Vitré) voyant qu’elle n’avait point d’enfants, la prit sous sa protection et la défendit contre les poursuites de son mari. L’an 1567, elle fut accusée d’avoir fomenté et fait éclore par ses intrigues la conspiration formée par les Huguenots d’enlever le roi Charles IX, lorsqu’il revenait de Meaux à Paris. Son procès lui ayant été fait au parlement de Paris, elle fut condamnée par arrêt, à être décapitée, avec confiscation de ses biens au profit du roi : jugement d’où les procureurs généraux du parlement ont souvent pris occasion de soutenir que le comté de Laval appartenait au roi, sans faire attention que tout avait été aboli par les édits de pacification. L’arrêt portait outre cela, que les armes de la comtesse de Laval seraient renversées et traînées par les rues de Paris, à la queue d’un cheval. Ce fut le seul article qui eut son exécution. La comtesse, retirée à Laval, y mourut paisiblement le 13 décembre de la même année 1567, et fut inhumée à petit bruit dans l’église de Saint-Thugal, où l’on mis l’épitaphe suivante, gravée sur son tombeau : Cy repose le corps de très-illustre et excellente Guionne, comtesse de Laval, auparavant nommée Renée de Rieux, femme de très-haut et très-puissant seigneur messire Louis de Sainte-Maure, marquis de Nesle, comte de Joigni, chevalier de l’ordre du roi, et fille de feu illustre et excellent seigneur messire Claude de Rieux, comte d’Harcourt et d’excellente Catherine de Laval, laquelle décéda au château de Laval, le 13e jour de décembre l’an 1567, en l’année des troubles de France, pour la religion réformée…

          Les Catholiques, depuis qu’elle eut embrassé le Calvinisme, la nommaient Guionnne la folle (Ndlr : il y a bien trois « n » dans « l’Art de vérifier les dates etc. ») Il faut néanmoins convenir qu’elle avait de grandes qualités, et que, dans ses démêlés avec son mari, tout le tort n’était pas de son côté. Le comte Gui XVIII n’était pas fait pour plaire à une femme d’esprit et de goût (Ndlr : bien d’accord, autant dire que c’était un rustre et un macho !) outre qu’il avait le cou tordu et la figure ignoble (LOL !), il était d’un caractère bizarre et manquait de lumières et de conduite dans les affaires. (Ndlr : ‘Pauvre femme, voilà ou mène un mariage de convenances. Ce qui explique l’absence de postérité ! Anne de Laval, son aïeulle, a eu plus de chances) Il mourut à Paris, le 9 septembre 1572, après avoir épousé en secondes noces Madeleine, fille du chancelier Olivier de Leuville. (Ndlr : La pauvre !) (Voy. Louis de Sainte-Maure, comte de Joigni.)

          ___________________________________

          Rôles et pouvoirs des femmes au XVIe siècle dans la France de l’Ouest
          Thèse de Nicole Dufournaud http://nicole.dufournaud.net/these/these-dufournaud.pdf

          Guyonne de Laval est Renée de Rieux, celle que nous avons déjà vu changer de nom au moment de son héritage. Elle succède à son oncle Guy XVII décédé sans héritiers. Son destin est assez triste. Fille de Catherine de Laval, elle naît en 1524. Elle perd sa mère à l’âge de deux ans. Elle ne s’entend pas avec sa belle-mère Suzanne de Bourbon. Son père décède en 1532. Elle épouse en 1541 Louis de Sainte Maure qui devient marquis de Nesle. En 1547, Renée de Rieux hérite par sa mère de son oncle : elle change d’identité et devient Guyonne de Laval.

          L’année suivante, en 1548, elle succède à son père à la mort de son jeune demi-frère, Claude de Rieux, issu du second mariage134.

          Ses relations avec son mari sont tumulteuses. Dans un acte du 12 juin 1547, Louis de Sainte Maure donne pouvoir à Renée de Rieux, sa femme, de régler la succession de son oncle Guy XVII. Il change lui-même d’identité et signe « LAVAL » en octobre 1547 dans une lettre qu’il adresse à Anne de Laval, douairière de la Tremouille. En mars 1548, il signe même « Guy de Laval ». En parallèle, Renée de Rieux signe « Guyonne » et les lettres émanent de sa seule personne. Le couple ne s’entend pas. Le fait que l’un et l’autre signent « Guy de Laval » ou « Guyonne de Laval » montre une rivalité : les deux se réclament détenteur de la maison de Laval. Seule Guyonne en revendique le droit jusqu’à son décès survenu à Laval en 1567135. A sa mort, son fief est déjà mis sous séquestre : elle a comploté contre le roi pour le faire enlever à Meaux. En 1569, un arrêt ordonne l’exhumation du corps, ce qui ne sera pas exécuté, et stipule que ses armoiries seront descendues, promenées et attachées à la queue d’un cheval et brisées en signe d’ignominie dans chaque ville où elles étaient. Cela signifie que Guyonne n’agit pas en son nom propre mais au nom de sa seigneurie, dans sa fonction sociale. Et cela retentit sur toute sa lignée : les Laval.

          _________________________ 134. La confusion est totale entre Claude de Rieux le père des deux soeurs Guyonne et Claude (dite aussi Claudine par les historiens), sa fille Claude de Rieux et son fils Claude de Rieux issu de son second mariage avec Suzanne de Bourbon et frère de Louise de Rieux. 135. Les éléments que nous apportons, à l’exception de ceux issus de nos propres sources, sont cités dans BERTRAND de BROUSSILLON 1902:229-265 comme son épitaphe : « Cy gist le corps de très illustre et excellente Guyonne, comtesse de Laval, auparavant nommée Renée de Rieux, femme de très hault et très puissant seigneur messire Louis de Sainte Maure marquis de Neelle, chevalier de l’ordre du roy, et fille de feu très illustre et excellent seigneur messire Claude, sire de Rieux, comte d’Harcourt, et de excellente dame Catherine de Laval, laquelle deceda au château de Laval le xiiie jour de decembre l’an MDLXVII, en l’année des troubles de France pour la religion réformée. ».

          Mariée entre 1540 et 1546 avec Louis de SAINTE-MAURE blason Sire de Laval , Comte de Joigni, Marquis de Nesle, décédé le 9 septembre 1572, Paris (75)

          L’Art de vérifier les dates des faits historiques… tome 13 : (p.134)

          1547. Gui XVIII, hommé auparavant Louis de Sainte-Maure, chef des nom et armes de cette illustre maison, marquis de Nêle, comte de Joigni, succéda, l’an 1547, aux comté de Laval, baronnie de Vitré, vicomté de Rennes, du chef de sa femme,

          Note : dans ma généalogie, j’ai décidé par principe, de ne pas accorder le titre et le nom Guy XVIII de LAVAL à Louis de Sainte-Maure, par rapport à son comportement envers son épouse. Par conséquent, j’attribue le titre uniquement à Renée de Rieux, son épouse, que j’estime seule héritière des titres de la Maison de LAVAL.

          (L’Art de vérifier les dates des faits historiques… tome 13 : (p134)
          1547. Gui XVIII, hommé auparavant Louis de Sainte-Maure, chef des nom et armes de cette illustre maison, marquis de Nêle, comte de Joigni, succéda, l’an 1547, aux comté de Laval, baronnie de Vitré, vicomté de Rennes, du chef de sa femme, Renée de Rieux, petite-fille de Gui XVI, par Catherine, sa mère, femme de Claude de Rieux, comte d’Harcourt, qu’il avait épousée l’an 1546. (v. st.) Renée, devenue comtesse de Laval, changea de nom comme son mari, et prit celui de Guionne XVIII.
          Elle recueillit, encore l’an 1548, la succession de Claude de Rieux, son frère unique, mort cette année sans enfants.

          Tant de richesses ne la rendirent pas plus heureuse. Enflée de sa haute fortune, elle commença à mépriser son époux, et voulut avoir l’administration de ses terres.

          Gui, de son côté, ne pouvant souffrir l’empire que sa femme s’arrogeait, et voulant user de ses droits, obtint contre elle plusieurs arrêts qui n’eurent pas grand effet, par l’appui qu’elle trouva dans ses sujets, retirée dans ses châteaux et forteresses, où elle entretenait de bonnes garnisons.

          A la fin, il se fit entre les deux époux une espèce de réconciliation pendant laquelle Gui trouva moyen d’arrêter sa femme, qu’il amena prisonnière au château de Joigni, où il la retint assez long-tems. S’étant échappée, l’an 1557, avec le secours d’un de ses gardes, elle retourna dans ses terres, dont les habitants la reçurent avec joie.

          Gui la somma de revenir auprès de lui, et fit rendre un arrêt au parlement pour l’y contraindre. Sur le refus qu’elle fit d’obéir, il s’adressa au pape Paul IV, qui, d’après son exposé donna contre elle une bulle d’excommunication que les officiaux de Paris et de Meaux furent chargés de fulminer. Cette sentence qui lui fut signifiée au château de Meriais, près de Vitré, le 20 février 1557 (v. st.), la porta à se jeter dans le parti des Protestants, et à embrasser la nouvelle religion.

          François d’Andelot, son beau-frère, (Ndlr : un des chefs du protestantisme français de la région de Vitré) voyant qu’elle n’avait point d’enfants, la prit sous sa protection et la défendit contre les poursuites de son mari.

          Il faut néanmoins convenir qu’elle avait de grandes qualités, et que, dans ses démêlés avec son mari, tout le tort n’était pas de son côté. Le comte Gui XVIII n’était pas fait pour plaire à une femme d’esprit et de goût (Ndlr : bien d’accord, autant dire que c’était un rustre et un macho !) outre qu’il avait le cou tordu et la figure ignoble (LOL !), il était d’un caractère bizarre et manquait de lumières et de conduite dans les affaires. (Ndlr : ‘Pauvre femme, voilà ou mène un mariage de convenances. Ce qui explique l’absence de postérité ! Anne de Laval, son aïeulle, a eu plus de chances) Il mourut à Paris, le 9 septembre 1572, après avoir épousé en secondes noces Madeleine, fille du chancelier Olivier de Leuville. (Ndlr : La pauvre !) (Voy. Louis de Sainte-Maure, comte de Joigni.)

          La date de mariage varie selon les sources. Dans la Thèse de Nicole Dufournaud, on trouve 1541, dans La Maison de Laval, 1020-1605 : étude historique (…) tome 4 par Bertrand de Broussillon (p.17) on trouve 1540.).

        • Claude , Dame d’Andelot par alliance, née le 8 février 1525, décédée le 5 août 1561 (à l’âge de 36 ans)

          La Maison de Laval, 1020-1605 : étude historique, accompagnée du cartulaire de Laval et de Vitré. Tome 4 / par Bertrand de Broussillon (p.17)

          Claude de Rieux, (…) était née le 8 février 1525, avait épousé, le 19 mars 1547, François de Coligny, seigneur d’Andelot, et était morte le 5 août 1561. C’est son fils aîné, Guy-Paul, qui,le 13 décembre 1567, hérita de sa tante Renée et est connu sous le nom de Guy XIX de Laval.

          Claude de Rieux

          Source image : Fond photographique sur le site du Grand-Palais, http://www.rmn.fr/, usage non-commercial

          Cote cliché : 02-008798, N° d’inventaire : MN296;B315 Titre : Claude de Rieux, Description : Femme de François de Coligny, seigneur d’Andelot (1525-1562). Demoiselle d’honneur de Catherine de Médicis, Collection Catherine de Médicis, Auteur : Clouet François (vers 1515-1572) Date : 1555

          Mariée le 19 mars 1547 avec François de COLIGNY blason Sire de Laval , Seigneur d’Andelot, décédé après 4 septembre 1568, Colonel Général de l’infanterie française, 4e fils

          blason

          Source image : Fond photographique sur le site du Grand-Palais, http://www.rmn.fr/, usage non-commercial

          Cote cliché : 02-008799, N° d’inventaire : MN295;B183, Titre : François de Coligny, seigneur d’Andelot (1521-1569) Description : vers 1555 Collection Catherine de Médicis, Auteur : Clouet François (vers 1515-1572) (atelier de) Technique/Matière : craie blanche, pierre noire, sanguine, Localisation : Chantilly, musée Condé

          Père Anselme tome 7 (p155)

          FRANÇOIS de Coligny, seigneur d’Andelot, colonel général de l’infanterie Françoise, étoit le quatrième fils de GASPARD de Coligny I. du nom, maréchal de France, & de LOUISE de Montmorency, mentionnez ci-dev p. 152 fit son testament à Laval le 4 septembre 1568. Voyez son article dans la suite de cette histoire, chapitre DES COLONELS GENERAUX DE L’INFANTERIE FRANÇOISE. I. Femme CLAUDE de Rieux, Comtesse de Laval & de Montfort (pas pour L’Art de vérifier les dates… ), seconde fille de Claude I. du nom, sire de Rieux, Comte de Harcourt & d’Aumalle & de Catherine, Comtesse de Laval & de Montfort, sa première femme, fut mariée par contrat du 19 mars 1547. Voyez tome VI de cette histoire page 769.

          ( fils de blason Sire de Laval Gaspard I de COLIGNY , Seigneur de Coligny & de Chatillon sur Loing et de Louise de MONTMORENCY , Dame de Coligny par alliance †1541 ) (Père Anselme tome 7 : (p.155)
          FRANÇOIS de Coligny, seigneur d’Andelot, colonel général de l’infanterie Françoise, étoit le quatrième fils de GASPARD de Coligny I. du nom, maréchal de France, & de LOUISE de Montmorency, mentionnez ci-dev p. 152 fit son testament à Laval le 4 septembre 1568. Voyez son article dans la suite de cette histoire, chapitre DES COLONELS GENERAUX DE L’INFANTERIE FRANÇOISE. I. Femme CLAUDE de Rieux, Comtesse de Laval & de Montfort (pas pour L’Art de vérifier les dates… ), seconde fille de Claude I. du nom, sire de Rieux, Comte de Harcourt & d’Aumalle & de Catherine, Comtesse de Laval & de Montfort, sa première femme, fut mariée par contrat du 19 mars 1547. Voyez tome VI de cette histoire page 769.), dont

          • Guy XIX de LAVAL blason Sire de Laval , Comte de Laval, de Montfort, de Quintin et d’Harcourt (1567), Vicomte de Rennes et de Donges (1567), Baron de Vitré, de la Roche-Bernard (1567), Sire de Rieux, de Rochefort, de l’Argouest, de Lillebonne, d’Aubigné, de Bécherel, etc., né le 11 août 1555, sur un bateau, sur la rivière du Pan entre Chivas et Thurin (Italie), décédé le 15 avril 1586, Château de Taillebourg, inhumé, Temple du Château de Taillebourg (à l’âge de 30 ans)

            L’Art de vérifier les dates des faits historiques… tome 13 : (p.136)

            GUI XIX

            1567. Gui XIX fut le nom que prit en succédant à Guionne, sa tante, dans le comté de Laval, Paul de Coligni, né lé 11 août 1555, de François de Coligni, seigneur d’Andelot, colonel général de l’infanterie française, dit le chevalier Sans-Peur, et de Claude de Rieux, fille de Claude de Rieux, comte d’Harcourt et de Catherine de Laval, fille aînée de Gui XVI, comte de Laval, et de Charlotte d’Aragon, sa première femme. Toute la succession de sa tante ne lui échut point : les terres qu’elle avait en Normandie furent divisées entre Gui XIX et le marquis d’Elbeuf, suivant la coutume du pays ; mais pour les domaines situés en d’autres provinces, ils demeurèrent entièrement au premier, lequel dans les actes est qualifié comte de Laval, de Montfort, de Quintin, d’Harcourt, dont il n’avait que la moitié, vicomte de Rennes, et de Donges, baron de Vitré, de la Roche-Bernard, sire de Rieux, de Rochefort, de l’Argouest, de Lillebonne, d’Aubigné, de Bécherel, etc. Son père, qui le premier de sa maison, avait embrassé les nouvelles opinions et y avait entraîné ses frères, l’éleva dans les mêmes principes. La mort ayant enlevé François d’Andelot, le 28 juin 1569, ne lui permit pas d’achever l’éducation de son fils. Elle le fut par l’amiral de Coligni, son oncle, qu’il perdit en 1572, à la funeste nuit de Saint-Barthélemi. L’an 1578, il se rendit accompagné de 1700 gentilshommes, aux états de Rennes, pour y disputer, en qualité de baron de Vitré, la préséance au vicomte de Rohan. Les évêques et les seigneurs des états accommodèrent le différent par une convention qui portait, que M. de Rohan ferait l’ouverture de l’assemblée, et signerait le cahier du premier jour, séance à laquelle M. de Laval ne se trouverait pas, et que celui-ci présiderait les autres jours, et signerait la clôture des états.

            L’an 1581, le comte de Laval se rendit à l’armée que le Duc d’Alençon assembla vers Château-Thierri, pour aller au secours de Cambrai, dont les Espagnols faisaient le siège. La place fut délivrée aux approches de nos troupes, par la retraite précipitée des assiégeants. Le comte de Laval accompagna, l’an 1582, le même duc dans son voyage d’Angleterre, d’où ce prince repartit au mois de février, pour aller se faire reconnaître et inaugurer duc de Brabant, à Anvers. Il le suivit en cette ville, et fut témoin de la cérémonie. L’an 1583, arriva ce qu’on nomma la folie d’Anvers ; entreprise mal concertée du duc d’Alençon, pour surprendre cette ville et s’en rendre absolument le maître. Le comte de Laval, qui se trouvait à cette expédition, qu’il n’approuvait pas, sauva la vie à plusieurs français, qui se rangèrent autour de lui, et cela par le respect que les habitants d’Anvers conservaient pour la mémoire de son père et de son oncle.

            Il se rendit, l’an 1586, en Saintonge, avec ses deux frères, les sires de Rieux et de Sailli, auprès du prince de Condé, qui faisait la guerre en ce pays là. Un jour, le prince fut averti que le mestre de camp Tiercelin, dit la Roche du Maine, passait avec quatre cents hommes de son régiment, tous à pied, pour aller à Saintes. Aussitôt il monta à cheval, avec environ quatre-vingts soldats, et ayant atteint la troupe de Tiercelin, il l’attaque et lui tue près de quarante hommes. Tiercelin, ayant soutenu cette première charge, se servit de l’avantage du terrein, où il y avait beaucoup de haies et de fossés, derrière lesquels il se posta. Le prince, dans le moment, reçut un renfort du comte de Laval, qui arriva avec sa compagnie d’hommes d’armes. Excité par ce seigneur, il fit une seconde charge malgré le désavantage du terrein. Les chevaux franchirent les fossés, et le comte de Laval, poussant jusqu’à l’enseigne colonelle, l’arracha de la main de celui qui la portait. Tiercelin, voyant la déroute de ses gens, et lui même blessé, en rallia une partie, et secouru d’un détachement de la garnison de Saintes, il gagna les faubourgs de la ville. Ce combat, qui se donna le 7 avril, fut très-sanglant. La Trémoille, duc de Thouars, beau-frère du prince, y courut risque de la vie, ayant eu son cheval tué sons lui. Les sires de Rieux et de Sailli, frères du comte de Laval, y furent blessés à mort ; l’un mourut le lendemain, et l’autre deux jours après. Ils venaient de perdre, peu de tems auparavant, le sire de Tanlai, leur autre frère, mort de maladie à Saint-Jean-d’Angeli. Le comte de Laval ressentit une si vive douleur de ces trois pertes, qu’il en mourut lui même au bout de quelques jours, dans le château de Taillebourg. On éleva aux quatre frères un même tombeau dans la chapelle de ce château.

            Le comte de Laval avait épousé, le premier septembre 1583, Anne, fille aînée de Christophe, marquis d’Alègre, dont il laissa un fils qui suit. Le comte Gui XIX, dit un auteur du tems, était né pour de grandes choses, si la mort ne l’eût pas sitôt mis au tombeau.

            Père Anselme tome 7 (p.156)

            GUY PAUL de Coligny, dit GUY XIX comte de Laval, de Montfort, de Quintin & d’Harcourt, vicomte de Rennes, sire de Rieux nâquit dans un bateau sur la rivière du Pan, entre Chivas & Thurin le 13 août 1555, demeura après la mort de son pere sous la tutelle de l’amiral de Coligny son oncle, après le massacre duquel il se retira à Bafle avec sa belle-mere & ses frères, suivit le parti du prince de Condé, transigea avec ses frères & sœurs l’an 1584. Il partit de Vitré en Bretagne le 8 septembre 1585 accompagné de 150 maîtres, de 300 arquebusiers à cheval & de ses freres, passa la rivière de Loire à Mauves près Nantes, se rendit auprès du prince de Condé pour le siege de Brouage, secourut le sire de la Tremoille assiegé dans le château de Taillebourg, par les gens du maréchal de Matignon, reprit la ville sur eux, puis défendit vaillamment la ville de S. Jean d’Angely contre les troupes du duc de Mayenne. Il accompagna ensuite le Prince de Condé à Taillebourg qui devoit empêcher le retour du régiment de Tiercelin des Isles d’Oleron qui se retiroit à Saintes, le combattit le lendemain de Pâques 7 avril 1586 le défit entièrement, y perdit deux de ses frères, tomba malade & mourut 8 jours après au château de Taillebourg, ayant ordonné que son fils fût envoyé à Sedan pour y être élevé : il fut enterré avec ses frères.

            Marié le 1er septembre 1583 avec Anne d’ALÈGRE , Comtesse de Laval, Montfort et Quintin par alliance

            Père Anselme tome 7 (p 711)

            Anne d’Alegre, épousa par contrat du 1 septembre 1583, Guy-Paul de Coligny ; dit Guy XIX, comte de Laval, fils aîné de François de Coligny, seigneur d’Andelot, colonel général de l’Infanterie Françoise, & de Claude de Rieux, comtesse de Laval & de Montfort sa premiete femme. Etant veuve & tutrice de son fils, le roi lui fit don de plusieurs sommes, par lettres données à Tours le 8 mars 1596. Elle se remaria en 1599 à Guillaume de Hautemer, seigneur de Fervacques, maréchal de France, & eut de grands procès contre les héritiers de son fils du premier lit, pour les legs qu’il avoit faits & pour ses conventions matrimoniales. Voyez ci-devant, page 156.

            ( fille de blason Sire de Laval Christophe d’ALÈGRE , Seigneur de Saint Just et d’Oisery ca 1525-1580 et de Antoinette du PRAT ) (L’Art de vérifier les dates des faits historiques… tome 13 : (p.136)
            Le comte de Laval avait épousé, le premier septembre 1583, Anne, fille aînée de Christophe, marquis d’Alègre, dont il laissa un fils.), dont

            • Guy XX blason Sire de Laval , Comte de Laval, de Montfort, de Quintin et d’Harcourt, Vicomte de Rennes, Baron de Vitré, Sire de Rieux,etc., né le 6 mai 1585, au Comté d’Harcourt, tué le 30 décembre 1605, Bataille de l’Ecluse (Hongrie) (à l’âge de 20 ans)

              Père Anselme tome 7 (p.156)

              Guy de Coligny, comte de Laval, XX. du nom, de Montfort, de S. Quentin & de Harcourt, vicomte de Rennes, sire de Vitré (Ndlr : baron de Vitré) & de Rieux, nâquit au comté de Harcourt en Normandie le 6 may 1585. Le désir de voyager & de porter les armes le fit aller en Italie, puis en Flandres, il se trouva à la prise de l’Ecluse, passa en Hongrie au service de l’Empereur contre les Turcs, où il fit paroître tant de valeur & de courage, que ce Prince lui donna le commandement de 1000 chevaux, & en poursuivant les ennemis il fut blessé d’un coup d’arquebuse, dont il mourut le 30 décembre 1605 en sa vingt-uniéme année.

              Par sa mort sans alliance tout le bien de la maison de Laval fut dévolu à Henry, sire de la Tremoille, duc de Thouars.

          • François blason Sire de Laval , Sire de Rieux, né le 23 août 1559, Paris (75), tué le 8 avril 1586, Château de Taillebourg, inhumé, Temple du château de Taillebourg (à l’âge de 26 ans)

            L’Art de vérifier les dates des faits historiques… tome 13 :

            Les sires de Rieux et de Sailli, frères du comte de Laval, y furent blessés à mort ; l’un mourut le lendemain, et l’autre deux jours après. Ils venaient de perdre, peu de tems auparavant, le sire de Tanlai, leur autre frère, mort de maladie à Saint-Jean-d’Angeli.

            Père Anselme tome 7 (p155)

            François de Coligny, sire de Rieux, naquit à Paris le 23 août 1559 suivit le parti du roi de Navarre, & lors de l’Edit du mois de juillet il se retira en Poitou avec ses frères, se signala à la levée du siège de Taillebourg, & dans toutes les autres entreprises faites en cette Province ; mais s’étant trouvé à la défaite du régiment de Tiercelin près de Saintes le lundi après Pâques 7 avril 1586, il fut blessé mortellement d’un coup de pique, dont il mourut deux jours après au château de Taillebourg, où il fut enterré dans le Temple, n’ayant laisse aucun enfant de Jeanne de la Motte, dame de Vaucler, fille aînée de Joseph de la Motte, seigneur de Vaucler, & de Catherine de Tournemine.

            Marié avec Jeanne de la MOTTE , Dame de Vaucler, Fille aînée ( fille de Joseph de la MOTTE , Seigneur de Vaucler et de Catherine de TOURNEMIRE ) (Pas de descendance).

          • Marguerite , Dame de Montmoreal par alliance, née le 28 février 1561, Château de Milan

            Père Anselme tome 7 (155)

            Marguerite de Coligny, née au château de Milan, où son pere étoit prisonnier le 28 février 1561, fut mariée à Julien de Tournemine, seigneur de Montmoreal, veuf d’Anne de Montbourcher, & fils puîné de Raoul de Tournemine, seigneur de la Guerche, & de Marguerite Caillon ; elle mourut en couches de son premier fils.

      • Anne blason Sire de Laval , Princesse de Talmont par alliance, née le 23 septembre 1505, Vitré (35), baptisée le 28 septembre 1505, Notre-Dame de Vitré, décédée en novembre 1553 (à l’âge de 48 ans)

        La Maison de Laval, 1020-1605 : étude historique, accompagnée du cartulaire de Laval et de Vitré. Tome 4 / par Bertrand de Broussillon (p.17)

        — Anne, dont la naissance coûta la vie à Charlotte d’Aragon, naquit à Vitré le 23 septembre 1505; elle fut baptisée à Notre-Dame de Vitré le 28 septembre et eut pour marraine la reine Anne de Bretagne, venue à Vitré, tout exprès pour la tenir sur les fonts.

        Anne mourut en novembre 1553 ; François l’avait précédée dans la tombe de plus de dix ans, le 7 janvier 1542, N. S.

        (Ndlr : Attention, page suivante de cette étude, il y a l’illustration d’une femme avec mention en haut à droite « Madame de la Tremoille ». L’auteur indique qu’il s’agit d’Anne de Laval mais cette image que l’on trouve sur le site de la BNF mentionne qu’il s’agit de « Jeanne de Montmorency, femme de Louis III, seigneur de la Trémoille (vers 1530-1596) ». Voir : http://www.photo.rmn.fr/cf/htm/CSearchZ.aspx?o=&Total=43&FP=3366531&E=2K1KTSU9E0ID0&SID=2K1KTSU9E0ID0&New=T&Pic=2&SubE=2C6NU0PA1H9F)

        Voir également PA T7, Cf PA T4 p168

        (marraine: Anne, Duchesse de Bretagne 1476-1513)
        Mariée le 24 février 1522, Vitré (35), avec François de la TREMOILLE , Seigneur de la Trémoille, Vicomte de Thouars, Prince de Talmond, décédé le 7 janvier 1542

        Ndlr : j’ai constaté un contradiction concernant la date de décès de François de la Trémoille, dans ce même ouvrage : La Maison de Laval, 1020-1605 : étude historique, accompagnée du cartulaire de Laval et de Vitré. Tome 4 / par Bertrand de Broussillon (p.17)

        l’auteur mentionne une lettre en bas de page :

        1. Il est cependant intéressant de signaler une lettre écrite au Roi par François de la Trémoïlle en mars 1532 (Lettres du XVIe siècle, p. 98). « J’ay trois filles que je désireroys bien avancer en bonnes maisons, en principal,l’aisnée, et leur faire tout mon possible, et à quatre fils, dont le derrenier fut sabmedi né » ; et la note du Cartulaire de Chambou,p.83, par laquelle on sait que le 25 janvier 1541, V. S., Anne de Laval accoucha d’un fils, né posthume, lequel eut pour marraine Jacqueline, l’aînée de ses soeurs.

        Or plus loin, à la page 19 il écrit : « Anne (de Laval) mourut en novembre 1553 ; François l’avait précédée dans la tombe de plus de dix ans, le 7 janvier 1542, N. S. »

        Sigillographie des seigneurs de Laval, 1095-1605 / par Bertrand de Broussillon et Paul de Farcy

        Source : Bibliothèque nationale de France
        Relation : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34097769c
        Provenance : bnf.fr

        (p.126)

        Nous connaissons deux sceaux de François de La Trémoille du plus ancien il existe une empreinte du 2 juin 1526 (Clairambault 4368). C’est un sceau rond de 0,076 dont l’écu est timbré d’un heaume à lambrequins cimé d’une tête d’aigle, supporté par deux lions. Le blason est écartelé : au 1 et 4 contre-écartelé au 1 de la Trémoille, au 2 de Bourbon-Montpensier, au 3 de Thouars, au 4 de Craon au 2 et 3 contre-écartelé au 1 et 4 de Coëtivy, au 2 d’Orléans, au 3 de Milan. Pour légende : + FRANCOIS : DE : LATREMOILLE : CONTE : DE : GUINES : DE : BENON : DE : TAILLEBOURG : VICONTE : DE : THOUARS : PRINCE : DE : TALEMONT. Ce sceau est publié à la page 56 du Chartrier de Thouars, chargé, comme tous ceux de l’ouvrage, des hachures de convention destinées à figurer les couleurs.

        Le second (Clairambault 4369) est du 22 mars 1528 (n. s.); il n’a que 0,039 de diamètre il porte le même blason que le précédent et ne possède pas de légende. Il est resté inédit.

        ( fils de Charles de la TREMOILLE et de Louise de COËTIVY ) (L’Art de vérifier les dates des faits historiques… tome 13 :
        Anne, qui épousa, l’an 1521, François de la Trémoille, prince de Talmont.

        La Maison de Laval, 1020-1605 : étude historique, accompagnée du cartulaire de Laval et de Vitré. Tome 4 / par Bertrand de Broussillon (p.17)
        Anne était dans sa dix-septième année quand, le 24 février 1522, à Vitré, elle devint la femme de François de la Trémoïlle, prince de Talmont, à qui son grand père, Louis II de la Trémoïlle, tenait lieu de père. Guy XVI donnait à sa fille une rente de trois mille livres.

        Grâce aux diverses publications de M. le duc de la Trémoïlle, l’histoire de sa maison est aujourd’hui connue et il serait inutile d’insister sur la liste des enfants d’Anne de Laval(1). Il suffit de se souvenir que son fils aîné, Louis III de la Trémoïlle, eut pour fils Claude, duc de Thouars, et que le fils de celui-ci, Henri, duc de Thouars, le 3 décembre 1605, lors du décès de Guy XX de Laval, se trouva le plus proche héritier du défunt, prit possession de ses biens que sa descendance conserva jusqu’à la Révolution.

        1. Il est cependant intéressant de signaler une lettre écrite au Roi par François de la Trémoïlle en mars 1532 (Lettres du XVIe siècle, p. 98). « J’ay trois filles que je désireroys bien avancer en bonnes maisons, en principal,l’aisnée, et leur faire tout mon possible, et à quatre fils, dont le derrenier fut sabmedi né » ; et la note du Cartulaire de Chambou,p.83, par laquelle on sait que le 25 janvier 1541, V. S., Anne de Laval accoucha d’un fils, né posthume, lequel eut pour marraine Jacqueline, l’aînée de ses soeurs.), dont

        • Louis III
        • Jacqueline
        • Un fils posthume , né le 25 janvier 1541

      Marié le 5 mai 1517 avec Anne de MONTMORENCY , Comtesse de Laval et de Montfort par alliance, décédée le 29 juin 1525, Comper, inhumée le 23 juillet 1525, Eglise de Saint-Thugal , 2e fille

      PA T7, Cf PA T3 p603

      La Maison de Laval, 1020-1605 : étude historique (…) Tome 4 / par Bertrand de Broussillon (p.11)

      Le veuvage de Guy XVI dura tout près de douze années ; ses secondes noces eurent lieu le 5 mai 1517. Il épousait Anne de Montmorency, la seconde des filles de Guillaume de Montmorency, seigneur de Chantilly, et d’Anne Pot. Il devenait ainsi beau-frère du célèbre Anne de Montmorency (…)

      Les entrées de la nouvelle comtesse eurent lieu à Laval le 4 juin 1517 et à Vitré le 18 juin. Huit ans plus tard, à Comper le 29 juin 1525, Anne de Montmorency mourait en couche elle aussi. Après avoir eu quatre enfants, elle en laissait trois vivants : Claude, qui sous le nom de Guy XVII, devait, en 1531, succéder à son père ; et deux filles, Marguerite et enfin Anne, dont la naissance coûtait la vie à sa mère, comme celle de son homonyme, née en 1505, avait coûté la vie à Charlotte d’Aragon.

      Le corps d’Anne de Montmorency fut rapporté à Laval et fut inhumé à Saint-Tugal, le 23 juillet, par Yves Moyeux, évêque de Rennes.

      ( fille de Guillaume , Sire ou Baron de Montmorency et de Anne POT ) (L’Art de vérifier les dates des faits historiques… tome 13 : (p.131)

       » La mort lui enleva, l’an 1525, le 30 Juin, Anne de Montmorenci, sœur du connétable et premier duc de ce nom, qu’il avait épousée l’an 1516.
      Du second lit sortirent Claude, qui suit ; Marguerite, femme de Louis de Rohan-Guémené ; Anne, mariée à Louis de Silli, seigneur de la Roche-Guion. »

      La Maison de Laval, 1020-1605 : étude historique (…) Tome 4 / par Bertrand de Broussillon (p.11)

      « Le veuvage de Guy XVI dura tout près de douze années ; ses secondes noces eurent lieu le 5 mai 1517. Il épousait Anne de Montmorency, la seconde des filles de Guillaume de Montmorency, seigneur de Chantilly, et d’Anne Pot. Il devenait ainsi beau-frère du célèbre Anne de Montmorency, dont il ne devait pas voir toutes les grandeurs, car Maréchal de France par lettres du 6 août 1522, et Grand Maitre de France le 23 mars 1526, Anne devint connétable, après le décès de Guy XVI, le 10 février 1538, et enfin duc de Montmorency et pair de France en juillet 1551. »

      Sigillographie des seigneurs de Laval, 1095-1605 / par Bertrand de Broussillon et Paul de Farcy, Source : Bibliothèque nationale de France, Relation : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34097769c, Provenance : bnf.fr, (p.129)

      Le 5 mai 1517, Guy XVI contracta une seconde alliance avec Anne de Montmorency, seconde fille de Guillaume I et d’Anne Pot et sœur du connétable, laquelle mourut le 9 juin 1525 au château de Comper, d’où son corps fut rapporté en la ville de Laval. Ils eurent trois enfants : 1° Claude, qui succéda à Guy XVI; 2° Marguerite qui épousa Louis de Rohan; 3° Anne, qui épousa Louis de Sully.

      ), dont

      • René , né le 23 août 1519, Vitré (35), décédé le 11 octobre 1519, Vitré (35) (à l’âge de un mois)

        La Maison de Laval, 1020-1605 : étude historique, accompagnée du cartulaire de Laval et de Vitré. Tome 4 / par Bertrand de Broussillon (p.19)

        — RENÉ. — Le cinquième enfant de Guy XVI, le premier de son second lit, fut un fils, qui ne vécut pas. Anne de Montmorency le mit au monde à Vitré, le 23 août 1519. II fut baptisé par Yves Mayeux, évêque de Rennes, et eut deux parrains : Jean de Laval-Chateaubriant et François de Montmorency la Rochepot ; la marraine fut Catherine de Laval, mariée depuis moins d’un an à Claude de Rieux. René mourut à Vitré le 11 octobre 1519.

      • Guy XVII blason Sire de Laval , Comte de Laval (20 mai 1531), Vicomte de Rennes (20 mai 1531), Baron de Vitré (20 mai 1531), né le 24 février 1522, tué le 25 mai 1547, Saint-Germain-en-Laye, inhumé, Saint-Thugal (à l’âge de 25 ans), Chevalier de l’ordre du Roi, décédé sans postérité

        Guy XVII de Laval
        Source image : Fond photographique sur le site du Grand-Palais, http://www.rmn.fr/, usage non-commercial

        Cote cliché : 05-523842, N° d’inventaire : MN225;B91, Fonds : Dessins
        Titre : Portrait de Guy, comte Laval (1521-1547)
        Auteur : Clouet Jean (1475/1485-1540), Technique/Matière : pierre noire, sanguine
        Localisation : Chantilly, musée Condé

        1 – L’Art de vérifier les dates des faits historiques… tome 13 : (p133)

        1.1 – GUI XVII

        1531. Gui XVII, né, au mois de janvier 1521 (v. st.) (Ndlr : Vieux Style, voir millésime), de Gui XVI et d’Anne de Montmorenci, nommé Claude au baptême, succéda à son père dans le comté de Laval, la vicomté de Rennes, la baronnie de Vitré, et d’autres terres sous la conduite de Jean de Laval, seigneur de Château-Briant, et d’Anne de Montmorenci, grand-maître et maréchal de France, et depuis connétable, que le roi François Ier lui donna pour curateurs. Il fut élevé dans la maison du premier, dont l’épouse, Françoise de Foix, avait déjà auprès d’elle Claude de Foix, sa nièce, fille d’Odet de Foix, vicomte de Lautrec, mort devant Naples, le 15 août 1528. Claude et Gui étaient à peu près de même âge. La dame de Château-Briant proposa le mariage de ses deux pupilles au roi et aux parents respectifs, et le fit agréer. Les noces, en conséquence, furent célébrées le 23 octobre 1535.

        Après la mort de Henri de Foix, frère unique de Claude, décédé, l’an 1540, sans enfants, cette alliance fit entrer dans la maison de Laval tous les biens de celle de Lautrec, savoir : le comté de Rethel, les baronnies de Donzi, de Rosoi, de Saint-Verain, d’Arval, de Montrond, de Château-Meillan, d’Epineuil, de Lesparre, de Coulommiers en Brie, de Beaufort en Champagne, et d’autres grandes seigneuries en Périgord, en Béarn et en Guienne.

        Mais cette immense succession, qui rendait la maison de Laval l’une des plus opulentes du royaume, en sortit au bout de sept ans par la mort de Gui XVII, arrivée, le 25 mai 1547, à Saint-Germain-en-Laye, sans qu’il laissât de postérité. Ce fut une pleurésie qui emporta ce jeune Seigneur à l’âge de vingt-six ans, malgré le bruit qui courut alors qu’il avait été tué d’un coup de dague par le roi Henri II, dans une querelle qu’ils eurent ensemble, disait-on, en jouant à la paume. Son corps, après avoir reposé quelque tems dans l’église de Saint-André-des-Arcs, à Paris, fut conduit aux Dominicains de Laval, où il resta jusqu’au 18 août 1551. Ses héritiers s’étant alors tous rassemblés à Laval, le firent transporter dans l’église de Saint-Thugal, où il fut inhumé dans le choeur.

        Gui XVII, formé aux exercices militaires par Anne de Montmorenci, son oncle, le suivit dans toutes ses expéditions. Après la paix, il alla trouver en grand cortège l’empereur Charles-Quint, à Bruxelles, pour solliciter la restitution des terres d’outre-Meuse, qui appartenaient à sa femme. Ces places étaient Mézières, Charleville et le Mont-Olympe. Quoique muni d’une lettre du dauphin qui appuyait sa demande, il ne put rien obtenir. C’est à quoi il devait s’attendre : les princes ne se dessaisissent guère de ce qu’ils ont pris, que lorsque la force les y contraint. On rapporte que, pendant le séjour qu’il fit à Bruxelles, un marchand flamand vint offrir à l’empereur une riche tapisserie qui représentait, en plusieurs pièces, l’histoire de David. Charles-Quint n’ayant pas voulu donner soixante mille livres qu’on en demandait, le comte de Laval l’acheta le lendemain, et la fit porter à son logis. On la voyait long-tems après, dit-on, au château de Nantes, chez le duc de Mercœur.

        Ce fut en 1542, qu’il fut armé chevalier par le roi François I, qui lui conféra en même tems le collier de l’ordre de Saint-Michel. La cérémonie se fit avec une pompe, dont il manda le détail à sa femme, ajoutant dans sa lettre, qu’elle pouvait désormais se qualifier madame. C’est qu’anciennement cette qualité n’appartenait qu’aux femmes de chevaliers : les autress quelque nobles qu’elles fussent, n’étaient qualifiées que demoiselles. Cependant on voit des actes et des états de la maison de Laval, postérieurs à la chevalerie de Gui XVII, où Claude, sa femme, est encore appelée mademoiselle.

        La magnificence avec laquelle ce comte vivait fut telle, que ses revenus, tout grands qu’ils étaient, ne purent y suffire. Il laissa, en mourant, des dettes considérables, dont l’acquittement absorba le prix de ses meubles et joyaux qui furent vendus après sa mort.

        Claude, sa veuve, étant retournée en Guienne, fut recherchée par Charles de Luxembourg, vicomte de Martigues, qui obtint sa main. On prétend, dit D. Vaissète, que Claude de Foix mourut en couches l’an 1553 ; mais il est certain qu’elle était déjà morte le 26 février 1549 (n. st.).

        2 – La Maison de Laval, 1020-1605 : étude historique, accompagnée du cartulaire de Laval et de Vitré. Tome 4 / par Bertrand de Broussillon (p.19)

        — CLAUDE. — Le sixième enfant, né au début de l’année 1522, eut pour parrains Claude de Rieux et François de Laval, ses beaux frères. Son baptême eut lieu le jour même du mariage de sa soeur, Anne, avec François de la Trémoïlle, le 24 février 1522 (L’Art de vérifier les dates (…) mentionne janvier 1521). Il reçut le nom de Claude, qu’il changea contre celui de Guy XVII, le 20 mai 1531, jour où il succéda à Guy XVI comme seigneur de Laval et de Vitré.

        Sigillographie des seigneurs de Laval, 1095-1605 / par Bertrand de Broussillon et Paul de Farcy

        Source : Bibliothèque nationale de France
        Relation : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34097769c
        Provenance : bnf.fr

        (p.131)

        GUY XVII

        1531-1547

        Guy XVII était mineur lors du décès de son père. Le roi François Ier, par ses lettres du 3 août 1531, confirmant le testament de Guy XVI, confia la tutelle de Guy XVII et de sa sœur à Jean de Laval-Châteaubriand et à Anne de Montmorency.

        (p.135)

        Nous reproduisons enfin le jeton déjà publié par M. P. de Farcy, lors du Congrès Archéologique de 1878, et qui n’a pu être frappé qu’après 1540, époque où par le décès de ses frères, Claude de Foix devint dame de Lautrec.

        187-188. – Jeton de Guy XVII Voir ici : http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k411367z/f136

        Guy XVI mourut à Saint-Germain-en-Laye le 15 mai 1547, après avoir reçu le collier de Saint-Michel, en 1546.

        (parents nourriciers: Jean de LAVAL, Seigneur de Châteaubriant, de Candé, de Vioreau, de Chanceaux, &c. 1486-1542/ Françoise de FOIX, Dame de Châteaubriant par alliance †1537)
        Marié le 23 octobre 1535 avec Claude de FOIX blason Sire de Laval , Héritière de Lautrec, Comtesse de Laval par alliance, décédée avant 26 février 1549

        L’Art de vérifier les dates des faits historiques… tome 13 : (p133)

        Gui XVII, nommé Claude au baptême, succéda à son père (…) sous la conduite de Jean de Laval, seigneur de Château-Briant, et d’Anne de Montmorenci, grand-maître et maréchal de France, et depuis connétable, que le roi François Ier lui donna pour curateurs. Il fut élevé dans la maison du premier, dont l’épouse, Françoise de Foix, avait déjà auprès d’elle Claude de Foix, sa nièce, fille d’Odet de Foix, vicomte de Lautrec, mort devant Naples, le 15 août 1528. Claude et Gui étaient à peu près de même âge. La dame de Château-Briant proposa le mariage de ses deux pupilles au roi et aux parents respectifs, et le fit agréer. Les noces, en conséquence, furent célébrées le 23 octobre 1535.

        Après la mort de Henri de Foix, frère unique de Claude, décédé, l’an 1540, sans enfants, cette alliance fit entrer dans la maison de Laval tous les biens de celle de Lautrec, savoir : le comté de Rethel, les baronnies de Donzi, de Rosoi, de Saint-Verain, d’Arval, de Montrond, de Château-Meillan, d’Epineuil, de Lesparre, de Coulommiers en Brie, de Beaufort en Champagne, et d’autres grandes seigneuries en Périgord, en Béarn et en Guienne. Mais cette immense succession, qui rendait la maison de Laval l’une des plus opulentes du royaume, en sortit au bout de sept ans par la mort de Gui XVII, arrivée, le 25 mai 1547, à Saint-Germain-en-Laye, sans qu’il laissât de postérité.

        Ce fut en 1542, qu’il fut armé chevalier par le roi François I, qui lui conféra en même tems le collier de l’ordre de Saint-Michel. La cérémonie se fit avec une pompe, dont il manda le détail à sa femme, ajoutant dans sa lettre, qu’elle pouvait désormais se qualifier madame.

        Claude, sa veuve, étant retournée en Guienne, fut recherchée par Charles de Luxembourg, vicomte de Martigues, qui obtint sa main. On prétend, dit D. Vaissète, que Claude de Foix mourut en couches l’an 1553 ; mais il est certain qu’elle était déjà morte le 26 février 1549 (n. st.).

        Sigillographie des seigneurs de Laval, 1095-1605 / par Bertrand de Broussillon et Paul de Farcy Source : Bibliothèque nationale de France Relation : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34097769c Provenance : bnf.fr

        (p.133)

        184-185. Sceaux de Guy XVII et de Claude de Foix, 1543. Voir ici : http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k411367z/f134

        (parents nourriciers: Jean de LAVAL, Seigneur de Châteaubriant, de Candé, de Vioreau, de Chanceaux, &c. 1486-1542/ Françoise de FOIX, Dame de Châteaubriant par alliance †1537)( fille de blason Sire de Laval Odet de FOIX , Vicomte de Lautrec †1528 et de Charlotte d’ALBRET d’ORVAL ) (L’Art de vérifier les dates des faits historiques… tome 13 : (p133)
        Gui XVII, nommé Claude au baptême, succéda à son père (…) sous la conduite de Jean de Laval, seigneur de Château-Briant, et d’Anne de Montmorenci, grand-maître et maréchal de France, et depuis connétable, que le roi François Ier lui donna pour curateurs. Il fut élevé dans la maison du premier, dont l’épouse, Françoise de Foix, avait déjà auprès d’elle Claude de Foix, sa nièce, fille d’Odet de Foix, vicomte de Lautrec, mort devant Naples, le 15 août 1528. Claude et Gui étaient à peu près de même âge. La dame de Château-Briant proposa le mariage de ses deux pupilles au roi et aux parents respectifs, et le fit agréer. Les noces, en conséquence, furent célébrées le 23 octobre 1535.
        Après la mort de Henri de Foix, frère unique de Claude, décédé, l’an 1540, sans enfants, cette alliance fit entrer dans la maison de Laval tous les biens de celle de Lautrec, savoir : le comté de Rethel, les baronnies de Donzi, de Rosoi, de Saint-Verain, d’Arval, de Montrond, de Château-Meillan, d’Epineuil, de Lesparre, de Coulommiers en Brie, de Beaufort en Champagne, et d’autres grandes seigneuries en Périgord, en Béarn et en Guienne. Mais cette immense succession, qui rendait la maison de Laval l’une des plus opulentes du royaume, en sortit au bout de sept ans par la mort de Gui XVII, arrivée, le 25 mai 1547, à Saint-Germain-en-Laye, sans qu’il laissât de postérité.).

      • Marguerite blason Sire de Laval , Dame du Perrier

        Cf PA T4 p61

        La Maison de Laval, 1020-1605 : étude historique, accompagnée du cartulaire de Laval et de Vitré. Tome 4 / par Bertrand de Broussillon (p.20-24)

        – MARGUERITE. — Entre le mois de février 1522 et le décès d’Anne de Montmorency, morte en couche à Comper, le 29 juin 1525, il reste à placer les naissances de deux filles, dont les dates ne sont pas exactement connues, on peut supposer que la seconde est l’enfant dont elle était en couche au jour de son décès et placer la naissance de l’aînée, septième enfant de Guy XV, dans le courant de l’année 1523.

        (Ndlr : ou alors dans les enfants premier nés et même avant René entre 1516 et 1519 car il était souvent de coutûme de placer les fils avant les filles selon l’ordre de succession).

        Mariée le 18 juin 1529 avec Louis V de ROHAN , Seigneur de Guemené ( fils de Louis IV de ROHAN , Seigneur de Guemené & de Montbazon et de blason Sire de Laval Marie de ROHAN †1542 ) (L’Art de vérifier les dates des faits historiques… tome 13 : (p.131)

        Marguerite, femme de Louis de Rohan-Guémené.

        Cf PA T4 p61

        La Maison de Laval, 1020-1605 : étude historique, accompagnée du cartulaire de Laval et de Vitré. Tome 4 / par Bertrand de Broussillon (p.20-24)
        Elle était donc dans sa petite enfance quand, le 18 juin 1529, elle épousa Louis V de Rohan Guémené. Elle lui donna un fils Louis VI de Rohan, et une fille, nommée Renée, laquelle en secondes et en troisièmes noces épousa d’abord René de Laval-Loué, fils de Gilles II de Laval et de Louise de Sainte Maure, puis Jean de Laval, marquis de Nesle, comte de Joigny.), dont

        • Louis VI
        • Renée
          Mariée avec René de LAVAL , de la branche Laval-Loué

          Confusion avec René Sgr de la Faigne fils de Guy II et de Charlotte de Sainte-Maure ?

          ( fils de Gilles II de LAVAL et de Louise de SAINTE-MAURE de NESLE ) .
          Mariée avec Jean de LAVAL , Marquis de Nesle, Comte de Joigny (puis Jean de Laval, marquis de Nesle, comte de Joigny.).

      • Anne blason Sire de Laval , Dame d’Acquigne, née le 29 juin 1525, Comper, d’Acquigne (Normandie)

        La Maison de Laval, 1020-1605 : étude historique (…) Tome 4 / par Bertrand de Broussillon (p.11)

        à Comper le 29 juin 1525, Anne de Montmorency mourait en couche (…) Anne, dont la naissance coûtait la vie à sa mère (…)(p.20-24)

        — ANNE. — Anne de Montmorency mourut en couches d’une fille à Comper le 29 juin 1525. Il y a tout lieu de penser que la fille dont la naissance lui coûta ainsi la vie fut Anne, la soeur cadette de Marguerite. Il semble même que ce nom d’Anne lui fut donné en souvenir de sa mère défunte. Anne naquit donc en juin 1525 ; elle était dans sa quatorzième année, quand, le 16 février 1539, elle épousa Louis de Silly, seigneur de la Roche-Guyon, à qui elle donna trois enfants.

        Mariée le 16 février 1539 avec Louis de SILLY blason Sire de Laval , Seigneur de la Roche-Guyon, Baron de Louvois ( fils de Charles de SILLY †1518 et de Philippe de SARREBRUCHE ) (L’Art de vérifier les dates des faits historiques… tome 13 : (p.131)
        Anne, mariée à Louis de Silli, seigneur de la Roche-Guion.

        La Maison de Laval, 1020-1605 : étude historique (…) Tome 4 / par Bertrand de Broussillon (p.20-24)
        Anne (…) était dans sa quatorzième année, quand, le 16 février 1539, elle épousa Louis de Silly, seigneur de la Roche-Guyon, à qui elle donna trois enfants.), dont

        • Henry blason Sire de Laval , Comte de la Roche-Guyon, né le 3 septembre 1551, décédé

      Marié le 24 août 1526 avec Antoinette de DAILLON , Comtesse de Laval et de Montfort par alliance, décédée le 19 avril 1538

      La Maison de Laval, 1020-1605 : étude historique, accompagnée du cartulaire de Laval et de Vitré. Tome 4 / par Bertrand de Broussillon (p.12)

      Quant Antoinette de Daillon devint veuve le 20 mai 1531, elle ne possédait plus qu’un seul enfant, sa fille Charlotte, qui était dans sa petite enfance. Le douaire d’Antoinette fut réglé par un acte qui sans doute existe encore puisqu’il a figuré aux archives de Joursanvault(1). Antoinette ne survécut à Guy XVI que d’un petit nombre d’années. L’obituaire de Saint-Serge d’Angers fixe son décès au 19 avril 1538(2).

      1. Voir au catalogue analytique des Archives de M. de Joursanvault le numéro 2625 indiqué comme contenant des actes datés depuis 1530 jusqu’à 1540.

      2. Voir l’Obituaire de Saint-Serge à la Bibliothèque Nationale, dom Housseau XIII(1), 10066 et français 22319, 136, ainsi que les lettres dans lesquelles François I, le 21 mai 1538, fit à Guy XVII don de divers droits qui lui incombaient par suite du décès d’Antoinette de Daillon (A.N., J962. 15).

      ( fille de Jacques de DAILLON du LUDE , Seigneur et Baron du Lude et de Jeanne , Dame et héritière d’Illiers ) (L’Art de vérifier les dates des faits historiques… tome 13 : (p.131)

       » La mort lui enleva, l’an 1525, le 30 Juin, Anne de Montmorenci (…). Il répara cette perte l’année suivante par le troisième mariage qu’il fit, le 3 mars, avec Antoinette, fille de Jacques de Daillon, seigneur de Lude.
      Du troisième lit, outre deux enfants morts jeunes, sortit Charlotte, qui épousa, l’an 1547, Gaspard de Coligni, seigneur de Châtillon-sur-Loing, amiral de France. »

      La Maison de Laval, 1020-1605 : étude historique, accompagnée du cartulaire de Laval et de Vitré. Tome 4 / par Bertrand de Broussillon (p.11)

       » Le second veuvage de Guy XVI dura quatorze mois seulement; et, dès le 24 août 1526, il convolait en troisièmes noces. Il épousait alors Antoinette de Daillon, fille aînée de Jacques de Daillon, seigneur du Lude, et de Jeanne d’Illiers ; elle lui apporta les terres de l’Ile sous Brûlons et de la Cropte et en outre une somme de vingt mille livres.
      C’est, le 21 septembre 1526 qu’Antoinette fit à Laval l’entrée à laquelle elle avait droit. La date de cette même cérémonie à Vitré ne nous est pas connue. »

      ), dont

      • François , décédé le 29 septembre 1530, inhumé, Notre-Dame de Vitré

        La Maison de Laval, 1020-1605 : étude historique, accompagnée du cartulaire de Laval et de Vitré. Tome 4 / par Bertrand de Broussillon (p.16)

        Enfin les enfants du troisième lit furent deux fils : François et Louis, et une fille, Charlotte.

        (p.20-24)

        — FRANÇOIS, — Ce François de Laval, aîné des enfants de Guy XVI et d’Antoinette de Daillon, ayant reçu, comme le second des fils de Charlotte d’Aragon, le nom de François, n’a laissé d’autres traces que l’épitaphe de son coeur rencontrée à Notre-Dame de Vitré et grâce à laquelle on sait que son décès eut lieu le 29 septembre 1530.

      • Louis ou Louise , décédé(e) avant 30 mai 1531

        La Maison de Laval, 1020-1605 : étude historique, accompagnée du cartulaire de Laval et de Vitré. Tome 4 / par Bertrand de Broussillon (p.16)

        Enfin les enfants du troisième lit furent deux fils : François et Louis, et une fille, Charlotte.

        (p.20-24) Contradiction avec la page 16 où l’auteur mention un Louis. — LOUISE. — Cette Louise, dixième enfant de Guy XVI, n’a laissé aucune trace. Elle mourut avant son père.

      • Charlotte blason Sire de Laval , Dame de Châtillon-sur-Loing par alliance, née avant 30 mai 1531, décédée le 3 mars 1568, Orléans (45)

        La Maison de Laval, 1020-1605 : étude historique, accompagnée du cartulaire de Laval et de Vitré. Tome 4 / par Bertrand de Broussillon (p.20-24)

        — CHARLOTTE, — Le plus jeune de tous les enfants de Guy XVI fut une fille nommée Charlotte, qui, lors du décès de son père, était dans sa petite enfance ; lors du décès de sa mère, le 19 avril 1538, le choix de son tuteur amena certaines négociations de famille, dont on trouvera trace dans les lettres missives données au cartulaire. Son mariage eut lieu le 15 octobre 1547, plus de seize ans après le décès de Guy XVI, son père. Elle épousait Gaspard de Coligny, si célèbre dans les annales du protestantisme français. Elle fut sa première femme et mourut à Orléans le 3 mars 1568, après lui avoir donné huit enfants.

        Mariée le 15 octobre 1547 avec Gaspard II de COLIGNY , Seigneur de Châtillon-sur-Loing, Amiral de France

        Gaspard de Coligni, seigneur de Châtillon-sur-Loing, amiral de France.

        Sigillographie des seigneurs de Laval, 1095-1605 / par Bertrand de Broussillon et Paul de Farcy

        Source : Bibliothèque nationale de France
        Relation : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34097769c
        Provenance : bnf.fr

        (p.130)

        Nous connaissons un sceau de Coligny du 29 janvier 1553 (Clairambault, 2661) il est rond de 0,027 ; l’écu est posé devant une ancre et entouré du collier de Saint-Michel (1).

        181. Sceau de Gaspard de Coligny, 1522. Voir ici : http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k411367z/f131

        Nous donnons celui de son père du 10 juin 1522 (Clairambault 2660). Il est rond de 0,05, et présente l’écu à l’aigle couronnée, timbré d’un heaume à lambrequins, cimé d’une tête de paon, entouré du collier de Saint-Michel ; comme légende : GASPARD : S. D. COULEG….. H1 DE FRAC.

        (1) Coligny reçut le collier de Saint-Michel en 1547 ; il fut fait amiral de France le 11 novembre 1552.

        ( fils de blason Sire de Laval Gaspard I de COLIGNY , Seigneur de Coligny & de Chatillon sur Loing et de Louise de MONTMORENCY , Dame de Coligny par alliance †1541 ) (L’Art de vérifier les dates des faits historiques… tome 13 : (p.131)
        Charlotte, qui épousa, l’an 1547, Gaspard de Coligni, seigneur de Châtillon-sur-Loing, amiral de France.

        La Maison de Laval, 1020-1605 : étude historique, accompagnée du cartulaire de Laval et de Vitré. Tome 4 / par Bertrand de Broussillon (p.20-24)
        Son mariage (de Charlotte de Laval) eut lieu le 15 octobre 1547, plus de seize ans après le décès de Guy XVI, son père. Elle épousait Gaspard de Coligny, si célèbre dans les annales du protestantisme français. Elle fut sa première femme et mourut à Orléans le 3 mars 1568, après lui avoir donné huit enfants (6 fils et 2 filles).).

  • Arthuse , née le 17 février 1438, Vannes, décédée en 1461, Marseille (à l’âge de 23 ans)

    L’Art de vérifier les dates des faits historiques… tome 13 : (p129)

    Arthuse, née au mois de février 1437, morte sans alliance, l’an 1461, à Marseille, où elle avait accompagné la duchesse Jeanne, sa sœur

    (Même année de naissance que Jean. Jumelle, un enfant en début d’année et l’autre en fin d’année ou erreur ?)

  • Helene blason Sire de Laval , Dame de Derval par alliance, née le 17 juin 1439, Ploermel

    L’Art de vérifier les dates des faits historiques… tome 13 : (p129)

    Hélène, née à Ploermel, le 17 juin 1439, et alliée à Jean de Malestroit, sire de Derval

    Mariée avec Jean de MALESTROIT blason Sire de Laval , Seigneur de Derval & de Combourg

  • Louise blason Sire de Laval , Comtesse de Penthièvre par alliance, née le 13 janvier 1441, Montfort, décédée

    Louise et Laval et Jean de Brosse

    Source image : Fond photographique sur le site du Grand-Palais, http://www.rmn.fr/, usage non-commercial

    Cote cliché : 01-005002, N° d’inventaire : Ms388-folio10recto Titre : Histoire d’amour sans paroles : Fiançailles ou mariage Description : Histoire de Jean III de Brosse et de sa femme Louise de Laval Période : 16e siècle, Bas Moyen Âge (Europe occidentale) Technique/Matière : enluminure, parchemin, Site de production :Tours (origine), Localisation : Chantilly, musée Condé

    PA T7, Cf PA T5 p574

    L’Art de vérifier les dates des faits historiques… tome 13 : (p129)

    Louise, née le 13 janvier 1440, mariée par contrat du 15 mai 1468, à Jean de Brosse, dit de Bretagne, comte de Penthièvre.

    Mariée le 15 mai 1468, par contrat, avec Jean dit de BRETAGNE de BROSSE blason Sire de Laval , Comte de Penthièvre ( fils de Jean II de BROSSE et de Nicole de BLOIS ) (L’Art de vérifier les dates des faits historiques… tome 13 : (p126)
    Louise, née le 13 janvier 1440, mariée par contrat du 15 mai 1468, à Jean de Brosse, dit de Bretagne, comte de Penthièvre.).

  • Pierre blason Sire de Laval , Abbé de Saint-Aubin d’Angers, Evêque de Saint-Brieuc et de Saint-Malo, Archevêque de Reims (74e), né le 17 juillet 1442, Montfort, décédé le 14 août 1493 (à l’âge de 51 ans), PA T7: Archevêque & duc(?) de Reims, Pair de France

    1 – L’Art de vérifier les dates des faits historiques… tome 13 : (p129)

    Pierre, né à Montfort, le 17 juillet 1442, mort archevêque de Reims en 1493

    2 – Sigillographie des seigneurs de Laval, 1095-1605 / par Bertrand de Broussillon et Paul de Farcy

    Source : Bibliothèque nationale de France
    Relation : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34097769c
    Provenance : bnf.fr

    (p.90-91)

    Nous avons un sceau de Pierre de Laval, qui, né à Montfort le 17 juillet 1441 (! différence), fut abbé de Saint-Aubin d’Angers, évêque de Saint-Brieuc et de Saint-Malo, devint le soixante- quatorzième archevêque de Reims et mourut le 14 août 1493. Nous le donnons d’après une empreinte (5928 de Flandre) appendue le 5 janvier 1482 à la ratification du traité d’Arras. Ce sceau, très bien gravé, porte les armes du prélat soutenues par les serres d’une aigle aux ailes éployées. La croix épiscopale surmonte la tête de l’aigle, et des fleurettes remplissent les vides du champ ; le contre-sceau en est la réduction, seulement l’aigle a une couronne passée au cou. La légende du sceau est: S. PETRI: DE. LAVAL. AR……. S. REM…… MEMBRI…. Celle du contre-sceau CONTRA S. PETRI DE LAVAL ARCHIEPI. DUCIS REMENSIS. Le blason qui est le même sur le sceau et le contre-sceau est le suivant écartelé au premier de France, au deuxième et troisième de Laval-Montmorency, au quatrième de France au bâton componé d’argent et de gueules péri en bande qui est d’Evreux et sur le tout de Vitré. Ce blason que nous rencontrons pour la première fois est celui qui fut adopté par les Montfort-Laval. Nous le verrons figurer sur les sceaux de Guy XV.

    (Ndlr : correspond au blason que j’ai dessiné. Mais il y a des différences dans les termes employés : « Vitré » au lieu de « Montfort », mais même armes (à étudier) soit « de gueules au lion d’argent » et comme je le pensais, il s’agit bien d’Evreux pour écartelé en 4 et non « Vendôme » ou « Bourbon-Vendôme » comme je l’ai trouvé parfois. Reste à comprendre pourquoi Evreux… ou alors il s’agit d’une autre Maison éteinte avec ce même dessin, comme Vitré et Montfort… )

    134-135. Sceau et contre-sceau de Pierre de Laval, 1482. Voir ici : http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k411367z/f92

    Nous plaçons à côté de ce sceau le dessin de la plaque de cuivre qui recouvrait la tombe du prélat dans son église abba- tiale de Saint-Aubin à Angers (…) Il faut remarquer que sur le blason, le quatrième quartier ne porte pas le bâton componé, qui figure sur le sceau que nous venons de donner, et qui appartenait effectivement au blason des Montfort-Laval.

Marié le 3 octobre 1450, Rennes (35), avec Françoise de DINAN blason Sire de Laval , Dame et Héritière des terres de Chateaubriant, Montafilant et Beaumanoir (1444), née le 20 décembre 1436, La Roche-Suhart à Trémusson, décédée le 3 janvier 1500 (à l’âge de 63 ans), Fille unique

La Maison de Laval, 1020-1605 : étude historique (…) par Bertrand de Broussillon

née à la Roche-Suhart, en la paroisse de Trémusson.

Lorsque, âgée de moins de huit ans, elle perdait ainsi son père, elle était, depuis trois ans déjà, fiancée à un personnage, né le 16 novembre 1435, ayant, par conséquent, tout juste un an de plus qu’elle, et qui n’était autre que l’héritier de la maison de Laval, le fils aîné de Guy XIV, François de Laval, seigneur de Gavre, le futur Guy XV. Ces fiançailles étaient identiques à toutes celles qui étaient contractées dans les familles féodales de l’époque, et Guy XIV avait tout lieu de croire que Françoise de Dinan serait un jour sa belle-fille: malheureusement, il eut à compter avec les convoitises du troisième de ses beaux-frères, Gilles de Bretagne, qui voulut s’approprier l’immense fortune des Dinan-Montafilant, que le décès du maréchal Bertrand de Dinan, advenu le 21 mai 1444, avait placée tout entière sur la tète de Françoise. Il décida qu’il en ferait sa femme, et, sans tenir compte des fiançailles de 1441, s’assura de sa personne et se mit en possession de tous ses fiefs. Les projets de Gilles de Bretagne semblent n’avoir trouvé aucune opposition sérieuse : le duc François I laissa son frère prendre de force celle qu’il prétendait épouser en dépit des vieux contrats; la mère de Françoise, Catherine de Rohan, fut certainement complice des agissements de Gilles.

(…)

Quant à Guy XIV, s’il existe un accord passé entre lui et le grand-père de Françoise, Alain, vicomte de Rohan, par lequel, le 17 juin 1444, tous deux s’engageaient à résister aux prétentions de Gilles de Bretagne et à maintenir intacts les droits de Guy XV, il est également établi que, moins d’un mois plus tard, Guy XIV, le 4 juillet 1444, acceptait du duc François I la promesse qu’une somme de vingt mille écus viendrait l’indemniser de l’abandon des droits de son fils à la main de Françoise, et que, sur cette somme, il touchait un tiers environ dès avant le décès de Gilles. On ne saurait dire si on se mit en règle à l’égard de l’Eglise. On ne connaît aucune lettre pontificale portant dissolution des fiançailles de 1441.

En fait, Gilles de Bretagne ne rencontra aucun obstacle à l’exécution de ses projets ; et, maître de la personne de Françoise, il s’empressa de se mettre aussi en possession de ses riches domaines, dont les revenus furent perçus en son nom.

Françoise, elle était dans sa dixième année quand Gilles fut interné et dans sa quatorzième quand Gilles vint à périr, sans avoir un seul jour récupéré sa liberté. Elle se trouva donc veuve sans avoir jamais cohabité avec son mari; et ce titre de veuve de Gilles de Bretagne lui appartenait à un point tel que jamais la cour de Bretagne ne le lui dénia, et que les ducs, qui mirent tant d’âpreté à exploiter sa triste situation, sans chercher à nier ses droits à un douaire se bornèrent à s’en affranchir sous prétexte de compensation.

(…)

Sans doute on ne tarda guère à se rendre compte que, d’une part, dans sa cause, l’action d’un simple tuteur était insuffisante, et que, de l’autre, le mari dont ses intérêts exigeaient la prompte désignation, ne pouvait être le futur Guy XV, qui avait seulement un an de plus qu’elle et qui, en 1450, âgé de moins de quinze ans, ne pouvait devenir l’époux des treize ans de Françoise, c’est ce qui explique comment, sans que jamais Françoise se soit plainte d’y avoir été contrainte, elle se trouva un jour, non pas la bru de Guy XIV, mais sa femme.

(…) Françoise de Dinan, qui devait survivre quatorze ans à Guy XIV, elle fit régler son douaire par un accord passé avec son beau-fils Guy XV, dès le 11 janvier 14871. La mort de Guy XIV, advenue alors qu’elle était déjà dans la cinquantième année de son âge, aurait pu être pour elle le signal de la retraite et déterminer la perte de son influence à la cour de Bretagne ; mais, tout au contraire, l’importance de son rôle ne tarda guère à s’accroitre, lorsque par l’ouverture du testament du duc François II, décédé le 9 septembre 1488, il fut connu que le bail de la Bretagne était confié au maréchal de Rieux et la garde des deux filles héritières du duché que François II laissait orphelines, remise aux mains de Françoise de Dinan 2. De ses deux pupilles, la plus jeune, Isabelle, mourut le 24 août 1490 ; l’aînée, Anne de Bretagne, née le 26 janvier 1476, reconnue pour duchesse dès le jour du décès de son père, épousa Charles VIII et devint ainsi reine de France.

Durant la période de plus de trois ans, écoulée entre le décès de François II et le mariage d’Anne de Bretagne, Françoise de Dinan se trouva tout naturellement placée au centre des intrigues innombrables qui se nouèrent au sujet du mariage d’Anne dont chacun s’efforçait d’obtenir la main pour le candidat de son choix.

Père Anselme tome 1 : Promise à Guy sire de Gaure, Enlevée par Gilles de Bretagne.

L’Art de vérifier les dates des faits historiques… tome 13 : (p129 et précédentes)

(…) Il épousa en secondes noces, le 1er octobre 1450, Françoise, fille unique de Jacques de Dinan, et veuve de Gilles de Bretagne, troisième fils du duc Jean le Sage, mort tragiquement, comme on le dira ailleurs, et sans lignée, au château de la Hardouinaie, le 24 avril précédent.

Françoise, dont le père était décédé le 30 avril 1444, apporta au comte de Laval, entr’autres terres, l’importante baronnie de Château-Briant, celle de Montafilant, et celle de Beaumanoir.

Françoise de Dinan, sa veuve, se remaria secrètement à Jean de Proesi, et finit ses jours le 3 janvier 1500, (n. st.), à l’âge de soixante-trois ans (1).

(1) Cette dame, non moins respectable par ses qualités personnelles que par son rang, avait inspiré une si juste confiance au duc de Bretagne, François II, qu’il la chargea par son testament de la garde de ses deux filles. Elle s’acquitta en femme d’esprit de cette importante commission. Convaincue, par la suite, que le bien de sa patrie exigeait le mariage de la jeune duchesse Anne avec Charles VIII, elle en donna le conseil à cette princesse, malgré les nœuds de la parenté qui l’unissaient au sire d’Albret, son frère utérin. (Observation sur les mémoires de Louis de la Trémoille.)

(Tutrice de : Anne, Duchesse de Bretagne 1476-1513et de sa soeur cadette Isabelle de BRETAGNE †1490)
(fille de blason Sire de Laval Jacques de DINAN , Seigneur de Beaumanoir, de Chateaubriant & de Montafilant †1444 et de blason Sire de Laval Catherine de ROHAN ) (Sigillographie des seigneurs de Laval, 1095-1605 / par Bertrand de Broussillon et Paul de Farcy Source : Bibliothèque nationale de France, Relation : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34097769c Provenance : bnf.fr, (p.115)

Devenu veuf le 14 janvier 1444 (n. s.), Guy XIV, le 13 décembre 1450, épousa Françoise de Dinan, née le 20 novembre 1436.
Elle donna à Guy XIV deux fils :
1° Pierre de Laval, décédé dès 1475 ;
2° François de Laval, seigneur de Châteaubriand, qui épousa le 11 juin 1488 Françoise, dame de Malestroit, née en 1461, morte le 30 octobre 1532, fille de Jean IV, sire de Rieux, de Rochefort, comte d’Harcourt, maréchal de Bretagne et de Françoise de Raguenel, dame de Malestroit, de Châteaugiron, Derval, Rougé et la Bellière.

L’Art de vérifier les dates des faits historiques… tome 13 : (p129 et précédentes)

« (…) Il était veuf alors d’Isabeau, décédée au château d’Aurai, le 14 janvier 1443, et inhumée aux Dominicains de Nantes. Il épousa en secondes noces, le 1er octobre 1450, Françoise, fille unique de Jacques de Dinan, et veuve de Gilles de Bretagne, troisième fils du duc Jean le Sage, mort tragiquement, comme on le dira ailleurs, et sans lignée, au château de la Hardouinaie, le 24 avril précédent. Françoise, dont le père était décédé le 30 avril 1444, apporta au comte de Laval, entr’autres terres, l’importante baronnie de Château-Briant, celle de Montafilant, et celle de Beaumanoir.

Françoise de Dinan, sa veuve, se remaria secrètement à Jean de Proesi, et finit ses jours le 3 janvier 1500, (n. st.), à l’âge de soixante-trois ans (1).

Du second lit, il eut Pierre, mort sans alliance l’an 1476 ; François, sire de Château-Briant, tige de la branche de ce nom ; et Jacques, sire de Beaumanoir, mort le 23 avril 1502, laissant un fils nommé François, mort sans lignée en 1522.

(1) Cette dame, non moins respectable par ses qualités personnelles que par son rang, avait inspiré une si juste confiance au duc de Bretagne, François II, qu’il la chargea par son testament de la garde de ses deux filles. Elle s’acquitta en femme d’esprit de cette importante commission. Convaincue, par la suite, que le bien de sa patrie exigeait le mariage de la jeune duchesse Anne avec Charles VIII, elle en donna le conseil à cette princesse, malgré les nœuds de la parenté qui l’unissaient au sire d’Albret, son frère utérin. (Observation sur les mémoires de Louis de la Trémoille.) »

), dont

  • Pierre blason Sire de Laval , Seigneur de Montafilant, décédé vers 1475, Mort sans alliance

    L’Art de vérifier les dates des faits historiques… tome 13 : (p129)
    Du second lit, il eut Pierre, mort sans alliance l’an 1476

    (Divergence sur la date de décès avec le Père Anselme tome 7, et pas non plus mention de son titre de noblesse.)

    Le même blason qui suit ?

    Nobiliaire de Bretagne ou tableau de l’Aristocratie Bretonne depuis l’établissement de la féodalité jusqu’ la nos jours Par Potier de Courcy http://books.google.com/books?id=L6ZBAAAAcAAJ

    Montafilant (de) (ramage de Dinan), Sr dudit lieu, par. de Corseul, év. de Saint-Malo.

    De gueules à quatre fusées accolées d’hermines, rangées en fasce et accompagnées de six besants de même.

    Fondu dans Laval, puis Tournemine, Vieuxpont et Rieux.

  • François blason Sire de Laval , Seigneur de Chateaubriant, de Candé, de Chanceaux, de Vioreau, de Montafilant, de Beaumanoir, etc., Sire de Gavre (1501), né en octobre 1464, décédé le 5 janvier 1503, Amboise, inhumé, Eglise de la Trinité de Chateaubriant (à l’âge de 38 ans), Conseiller & chambellan du roi, Postérité. Tige de la branche de ce nom.

    1 – L’Art de vérifier les dates des faits historiques… tome 13 : (p129)


    François, sire de Château-Briant, tige de la branche de ce nom.

    2 – Père Anselme tome 7 (p76)

    FRANÇOIS de Laval, seigneur de Chateaubriant, de Candé, de Chanceaux, de Vioreau, de Montafilant, de Beaumanoir, &c. second fils de GUY XIII. du nom comte de Laval, & de FRANÇOISE de Dinan sa seconde femme, mentionnez ci devant p. 74 est qualifié conseiller & chambellan du roi dans une quittance de 1800 livres qu’il donna le 23 septembre 1491 il en donna une seconde de 360 livres le 12 may 1494, toutes deux sont signées « François de Laval ». Il mourut à Amboise le 5 janvier 1503 & fut enterré dans l’église de la Trinité de Chateaubriant.

    3 – Sigillographie des seigneurs de Laval, 1095-1605 / par Bertrand de Broussillon et Paul de Farcy

    Source : Bibliothèque nationale de France Relation : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34097769c Provenance : bnf.fr(p.116)

    François de Laval, seigneur de Châteaubriand, qui épousa le 11 juin 1488 Françoise, dame de Malestroit, née en 1461, morte le 30 octobre 1532, fille de Jean IV, sire de Rieux, de Rochefort, comte d’Harcourt, maréchal de Bretagne et de Françoise de Raguenel, dame de Malestroit, de Châteaugiron, Derval, Rougé et la Bellière.

    François de Laval mourut à Amboise le 5 janvier 1503 laissant d’elle deux fils : Jean de Laval-Châteaubriand, l’époux de la célèbre Françoise de Foix, que nous trouverons en 1547 tuteur de Guy XVII, et Pierre, qui mourut en 1524, sans laisser d’enfant de Françoise de Tournemine, sa femme.

    4 – Nobiliaire de Bretagne ou tableau de l’Aristocratie Bretonne…


    Nicolas Potier de Courcy
    Chateaubriand (de), ancienne baronnie, ville, château et famille, évèché de Nantes. Jadis Sr dudit lieu, – de Beaufort, – du Plessix-Bertrand, – du Guesclin, – des Roches-Baritault, – de la Guérande, – de Bélestre, – de Combourg. Anc. ext. Chev. R. 1669. 15 générations. Par. de Hénan Bihan, évêché de Saint-Brieuc, et maintenu par les commissaires en 1699. Pour armes antiques : de gueules, semé de pommes de pin d’or (Sceau de 1199), et par concession de Saint Louis : de gueules semé de fleurs de lys d’or. Devise : Mon sang teint les bannières de France. Briand, sire de Châteaubriand, vivait en 1056 ; Geoffroi, se croisa en 1248, et combattit vaillamment à la Massourée ; l’illustre écrivain de ce nom, pair de France, chevalier des ordres du Roi, ministre et ambassadeur de nos jours, est d’une branche cadette de cette maison. La branche aînée s’est fondue dans la maison de Dinan, d’où la baronnie de Châteaubriand a passé successivement aux Laval, aux Montmorency et aux Bourbou-Condé.

    5 – La Maison de Laval, 1020-1605 : étude historique (…) Tome 4 / par Bertrand de Broussillon (p. 6)

    (…) le décès de son oncle, Guy XV, advenu le 28 janvier 1501, fit de lui (Nicolas, fils Jean de Lava, Sgr de la Roche-Bernard alias Guy XVI) l’héritier du riche patrimoine des Laval.

    Mais ce patrimoine si considérable, il ne le reçut pas dans son intégrité (…). On n’a pas oublié qu’à la fin du XIIIe siècle, Béatrix de Gavre, épouse de Guy IX, avait incorporé aux domaines de son époux un vaste territoire situé en Flandre, Gavre et ses dépendances. Cet héritage lui était venu grâce à une disposition de la coutume de Flandre, absolument contraire à ce qui était réglé par la coutume du Maine, et qui avait l’inconvénient de compromettre singulièrement les intérêts de la postérité des aînés. La transmission des héritages avait lieu sans admettre le droit de représentation. C’est ainsi qu’en 1300, lors du décès de Rasses VIII de Gavre, il se trouva que, par le prédécès de son fils unique, appelé Rasses, lui aussi, le défunt ne laissait qu’un seul héritier au premier degré. Béatrice, épouse de Guy IX de Laval, dont les droits de fille vivante annulaient ceux de ses neveux, dont le père était mort et au nom duquel ils ne pouvaient pas intervenir à la succession par représentation. Béatrix devint donc dame de Gavre ; et, à partir de 1300, la transmission de Gavre fut effectuée, comme celle du patrimoine des Laval, sans que le droit de représentation eut à intervenir. Il n’en fut pas de même en 1501 : c’est par représentation des droits de son père, Jean de la Roche-Bernard, que Nicolas de Laval fut héritier de Guy XV ; Gavre, soumis à une coutume qui n’admettait pas l’usage de ce droit, échappa à ses mains, pour venir dans celles de l’aîné de ceux des fils de Guy XIV qui étaient alors vivants, François de Laval-Châteaubriant. Au décès de celui-ci, le 5 janvier 1504, l’aîné de ses fils, Jean de Laval-Châteaubriant, en hérita à son tour ; et, en 1515, dit-on, pour une somme de trente-quatre mille écus, il la vendit à Jacques de Luxembourg, dont le fils, nommé Jacques lui aussi, mourut sans autre héritier que sa soeur, Françoise, laquelle, en épousant Jean d’Egmont, fit passer Gavre dans le patrimoine des d’Egmont (1).

    (parrain: François I, Duc de Bretagne †1450 )
    Marié le 11 juin 1488 avec Françoise de RIEUX blason Sire de Laval , Dame de Derval, de Rougé, de Malestroit, de Chasteaugiron, née vers 1461, décédée le 30 octobre 1532, inhumée, église de la Trinité (à l’âge de peut-être 71 ans), Fille unique

    Sigillographie des seigneurs de Laval, 1095-1605 / par Bertrand de Broussillon et Paul de Farcy Source : Bibliothèque nationale de France, Relation : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34097769c, Provenance : bnf.fr, (p.116)

    François de Laval, seigneur de Châteaubriand, qui épousa le 11 juin 1488 Françoise, dame de Malestroit, née en 1461, morte le 30 octobre 1532, fille de Jean IV, sire de Rieux, de Rochefort, comte d’Harcourt, maréchal de Bretagne et de Françoise de Raguenel, dame de Malestroit, de Châteaugiron, Derval, Rougé et la Bellière.

    Voir P. Anselme VI, 768.

    ( fille de blason Sire de Laval Jean IV de RIEUX , Sire de Rieux et de Rochefort et de blason Sire de Laval Françoise de RAGUENEL , Dame de Derval, de Rougé, de Malestroit, de Chasteaugiron ) (Père Anselme tome 7 (p77)

    FRANÇOISE de Rieux, dame de Derval, de Rougé, de Malestroit, de Chasteaugiron, &c fille unique de Jean V. du nom, sire de Rieux & de Rochefort, maréchal de Bretagne, & de Françoise de Raguenel, dame de Malestroit, sa première femme. Voyez tome VI de cette histoire, page 768.

    1. JEAN de Laval, seigneur de Chateaubriant. 2. Pierre de Laval, seigneur de Montafilant, de Beaumanoir, &c. mourut en 1524 âgé de trente ans, sans postérité de Françoise de Tournemine, fille unique & héritière de Georges de Tournemine, baron de la Hunaudaye, & fut enterré en l’église des Cordeliers de Dinan.

    Sigillographie des seigneurs de Laval, 1095-1605 / par Bertrand de Broussillon et Paul de Farcy Source : Bibliothèque nationale de France, Relation : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34097769c, Provenance : bnf.fr, (p.116)

    François de Laval, seigneur de Châteaubriand, qui épousa le 11 juin 1488 Françoise, dame de Malestroit, née en 1461, morte le 30 octobre 1532, fille de Jean IV, sire de Rieux, de Rochefort, comte d’Harcourt, maréchal de Bretagne et de Françoise de Raguenel, dame de Malestroit, de Châteaugiron, Derval, Rougé et la Bellière.

    La Maison de Laval etc.

    Le 31 août 1482, il épousa Françoise de Rieux, fille unique, née en 1461, de Jean de Rieux et de Françoise Raguenel.

    ), dont

    • Jean blason Sire de Laval , Seigneur de Châteaubriant, de Candé, de Vioreau, de Chanceaux, &c., né en janvier 1486, décédé après 21 février 1542, inhumé, Eglise de Saint Nicolas de Chateaubriant. , Grand maître et Amiral de France, son sceau possède une couronne de Comte et ce qui ressemble à l’ordre de St Michel

      Père Anselme tome 7 (p.77)

      Jean de Laval, seigneur de Chateaubriant, de Candé, de Vioreau, de Chanceaux, &c. né au mois de janvier 1486, servit dignement dans les guerres d’Italie le roy François premier, qui le fit chevalier de son Ordre, gouverneur & amiral de Bretagne en 1531. Il est qualifié capitaine de quarante hommes d’armes fournis des ordonnances du Roy dans une quitance de cent vingt livres pour son état du quartier d’octobre 1526 elle est datée du 25 octobre 1527 & signée Jehan de Laval.

      Se voyant sans enfans, il vendit & aliéna plusieurs de ses seigneuries, & en donna d’autres à ses amis entre lesquels Anne, sire, puis duc de Montmorency, pair & connétable de France, obtint de lui les terres & seigneuries de Chateaubriant, de Candé, de Chanceaux, de Derval, de Vioreau, de Rougé & autres, en vertu de la donation qu’il lui en fit le 5 janvier 1539. Il fit son testament le 21 février 1542 mourut peu après, & est enterré en l’église de S. Nicolas de Chateaubriant.

      Sigillographie des seigneurs de Laval, 1095-1605 / par Bertrand de Broussillon et Paul de Farcy

      Source : Bibliothèque nationale de France
      Relation : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34097769c
      Provenance : bnf.fr

      (p.131)

      (Lui et son épouse étaient tuteurs de Guy XVII de Laval et de sa soeur.)

      183. Sceau de Jean de Châteaubriand, 1534. Voir ici : http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k411367z/f133

      Ce Jean de Châteaubriand était petit-fils de Guy XIV et de Françoise de Dinan dame de Châteaubriand. François de Laval, son père, héritier de Françoise de Dinan, lui avait laissé en mourant la seigneurie de Châteaubriand, dont il portait le blason semé de fleurs de lys, comme le montre son sceau plaqué sur papier tel qu’il figure sur des reçus des 8 juillet 1534 et 30 juillet 1535 (Pièces originales, vol. 1669, pp 155 et 161). On y remarque le collier de Saint-Michel qui lui avait été conféré en 1521. N’ayant pas d’enfant de sa femme, la célèbre Françoise de Foix, il se décida à faire des largesses de son immense fortune. Anne de Montmorency, qui en obtint la meilleure part, dut soutenir pour la conserver, divers procès dans lesquels il eut gain de cause (1).

      (1) Bourjolly (I, 390) n’a dit que peu de chose sur les dispositions prises par Jean de Laval et sur les motifs de la rancune que Guy XVII garda contre Anne de Montmorency. Cette question a été traitée par M. Decrue aux pages 422-428 de son Anne de Montmorency (Paris, Plon, 1885, VII-152 p. in-8°) où il indique de nombreux documents qui y sont relatifs.

      (Tuteur de : Claude de FOIX, Héritière de Lautrec †/1549 et de Guy XVII, Comte de Laval 1522-1547)
      Marié le 4 septembre 1505, par contrat, avec Françoise de FOIX , Dame de Châteaubriant par alliance, décédée le 16 octobre 1537, inhumée, aux Mathurins de Chateaubriand , 4e enfant

      L’Art de vérifier les dates des faits historiques… tome 13 : (p133)

      Gui XVII, nommé Claude au baptême, succéda à son père (…) sous la conduite de Jean de Laval, seigneur de Château-Briant, et d’Anne de Montmorenci, grand-maître et maréchal de France, et depuis connétable, que le roi François Ier lui donna pour curateurs. Il fut élevé dans la maison du premier, dont l’épouse, Françoise de Foix, avait déjà auprès d’elle Claude de Foix,  »sa nièce », fille d’Odet de Foix, vicomte de Lautrec, mort devant Naples, le 15 août 1528. Claude et Gui étaient à peu près de même âge. La dame de Château-Briant proposa le mariage de ses deux pupilles au roi et aux parents respectifs, et le fit agréer. Les noces, en conséquence, furent célébrées le 23 octobre 1535.

      Père Anselme tome 7 (p.76)

      FRANÇOISE de Foix, soeur d’Odet de Foix, seigneur de Lautrec, maréchal de France, & fille de Jean de Foix, vicomte de Lautrec, & de Jeanne d’Aydie, fut mariée en 1509 & mourut le 16 octobre 1537. Voyez tome III de cette histoire, page 379.

      La Maison de Laval, 1020-1605 : étude historique (…) par Bertrand de Broussillon

      Son épouse fut la célèbre Françoise de Foix, quatrième enfant de Jean de Foix et de Jeanne d’Aydie. Leur mariage fut célébré, non pas en 1509, comme l’affirme du Paz, mais en 1505, comme le prouve leur contrat de mariage du 4 septembre, qui prend place à son rang au cartulaire de Laval. Françoise, le 19 mars 1508 (N. S.), donna le jour à une fille, Anne de Laval, dans laquelle il ne faut pas voir, comme on l’a fait à notre époque, un enfant né hors mariage. Anne ne vécut que treize ans et mourut le 12 avril 1521 ; elle fut inhumée en l’église de la Trinité de Châteaubriand. Quant à Françoise de Foix, grâce à la faveur dont elle jouit auprès de François I, elle eut à la cour une influence considérable, dont il ne restait sans doute que bien peu de chose, quand, à Châteaubriand, le 16 octobre 1537, elle fut frappée par la mort. Elle fut enterrée aux Mathurins de Chateaubriand.

      (Tutrice de : Claude de FOIX, Héritière de Lautrec †/1549 et de Guy XVII, Comte de Laval 1522-1547)
      (fille de blason Sire de Laval Jean de FOIX , Vicomte de Lautrec et de Jeanne d’AYDIE ) (L’Art de vérifier les dates des faits historiques… tome 13 : (p133) Gui XVII, nommé Claude au baptême, succéda à son père (…) sous la conduite de Jean de Laval, seigneur de Château-Briant (probablement descendant de François, seigneur de Chateaubriant, fils de Guy XIV et Françoise de DINAN), et d’Anne de Montmorenci, grand-maître et maréchal de France, et depuis connétable, que le roi François Ier lui donna pour curateurs. Il fut élevé dans la maison du premier, dont l’épouse, Françoise de Foix, avait déjà auprès d’elle Claude de Foix, sa nièce, fille d’Odet de Foix, vicomte de Lautrec, mort devant Naples, le 15 août 1528. Claude et Gui étaient à peu près de même âge. La dame de Château-Briant proposa le mariage de ses deux pupilles au roi et aux parents respectifs, et le fit agréer. Les noces, en conséquence, furent célébrées le 23 octobre 1535.), dont

      • Anne , née le 19 mars 1508, décédée le 12 avril 1521 (à l’âge de 13 ans)
    • Pierre blason Sire de Laval , Seigneur de Montafilant, de Beaumanoir, &c., né en 1494, décédé en 1524 (à l’âge de 30 ans)

      Père Anselme tome 7 (p.77)

      seigneur de Montafilant, de Beaumanoir, &c. mourut en 1524 âgé de trente ans, sans postérité de Françoise de Tournemine, fille unique & héritière de Georges de Tournemine, baron de la Hunaudaye, & fut enterré en l’église des Cordeliers de Dinan.

      Marié avec Françoise de TOURNEMIRE blason Sire de Laval , Héritière de la Baronnie de la Hunaudaye, Fille unique et héritière ( fille de blason Sire de Laval Georges de TOURNEMIRE , Baron de la Hunaudaye et de ? ? ) (Françoise de Tournemine, fille unique & héritière de Georges de Tournemine, baron de la Hunaudaye).

  • Jacques blason Sire de Laval , Seigneur de Beaumanoir, décédé en 1522, décédé sans postérité

Total: 46 personnes (conjoints non compris).