Jusqu’à la 9e génération (1265)
Geoffroi-Gui , Seigneur de Laval (1er)
GEOFFROI-GUI
Geoffroi-Gui est le premier seigneur de Laval dont on soit bien assuré. Il est qualifié d’ homme très-puissant dans une charte d’Avesgaud, évêque du Mans, qui contient les conventions matrimoniales de Mathilde, fille d’Herbert, seigneur de Mont-Jean : Ita quod nos, y est il dit, et potentissimum virum, Gaufridum Guidonem, dominum de Valle de prœfata conventu tenendo plegios posuerunt. La date de cet acte porte : anno quinto regnante glorioso rege Roberto, indictione XV ; ce qui revient à l’an 1002. C’est tout ce qu’on sait de la personne de Geoffroi-Gui.
Marié avec ? ? , dont
- Guy II , Seigneur de Laval, décédé vers 1067
GUI II
Gui II, fils selon toute apparence, de Geoffroi-Gui, fonda l’an 1040, à la prière de Richilde, première abbesse de Roncerai, douze ans après la fondation de ce monastère, faite en 1028, le prieuré d’Avenières pour quatre religieuses, auxquelles il donna les dîmes de Bonchamp avec plusieurs franchises et coutumes. Quelque tems après, ou peut-être auparavant, il fonda celui de Saint Martin de Laval, du consentement de ses enfants, Hamon, Gui, Gervais, Hildelingue, Agnès et Hildeburge, tous nommés dans l’acte de fondation. Il avait encore un fils nommé Jean, qui si fit religieux à Marmoutier, à l’âge de 29 ans, et donna la portion des biens de ses père et mère qui lui revenait, à cette abbaye ; ce qui fut confirmé par Gui, l’an 1066. La charte de cette confirmation porte que Gui était alors fort avancé en âge, erat valde senex. Le Baud dit qu’il fit rebâtir son château que les Normands avaient démoli ; et en effet, dans les cartulaires de Marmoutier, il est appelé castri Vallis conditor et possessor. Ces mêmes monuments semblent aussi lui attribuer la construction des murs de Laval. Il eut des démêlés avec Robert, seigneur de Vitré, qu’il fit prisonnier lorsqu’il revenait du pèlerinage de la Terre-Sainte. Ynogen de Fougères, mère de celui-ci, obtint sa délivrance en payant sa rançon. Gui mourut, à ce qu’on présume, l’an 1067, et fut inhumé à Marmoutier. ll avait épousé, 1° Berthe, qui lui donna Jean, religieux, comme on l’a dit, de Marmoutier ; Hamon, qui suit ; et Hildelingue. Rotrude fille d’Hamelin, seigneur de Château-du-Loir, et sœur de Gervais, évêque du Mans, seconde femme de Gui, le fit père de Gui, de Gervais, d’Agnès, prieure d’Avenières, et d’Hildeburge. Elle survécut à son époux.
Marié avec Berthe de TOSNY , Dame de Laval par alliance
Selon Paul Leportier elle serait Berthe de TOSNY, selon L’Art de vérifier les dates des faits historiques… tome 13 le patronyme n’est pas connu.
( fille de Roger I L’Espagnol de TOSNY (sosa 335 421 212) 990-ca 1040 Conches (27) et de Adélaïde de BARCELONE (sosa 335 421 213) †1051 ) (L’Art de vérifier les dates des faits historiques… tome 13 :
Berthe, qui lui donna Jean, religieux, comme on l’a dit, de Marmoutier ; Hamon, qui suit ; et Hildelingue.), dont- Jean , Religieux à l’Abbaye de Marmoutier, Religieux à Marmoutiers à 29 ans.
- Hamon , Seigneur de Laval (1067), décédé en 1080, inhumé, à l’Abbaye de Marmoutier
HAMON
1067. Hamon, fils de Gui et de Berthe, succéda à son père dans la terre de Laval. Il était marié pour lors avec Hersende, dont la maison n’est point connue, et servait en Angleterre sous Guillaume le Bâtard, qu’il avait suivi lorsqu’il s’embarqua pour la conquête de ce royaume. Les services qu’il rendit à Guillaume, ne furent point sans récompense ; car il obtint de belles terres en Angleterre, dont ses descendants ont joui jusqu’au règne du roi Jean. Hamon finit ses jours en 1080, et fut enterré à Marmoutier suivant un des cartulaires de cette maison. De son mariage il laissa deux fils, Gui, qui suit, et Hugues, qui après la mort d’Agnès de Mayenne, sa femme, fut chanoine du Mans, sous l’évêque Hoël.
Marié avec Hersende … (L’Art de vérifier les dates des faits historiques… tome 13 :
Il était marié pour lors avec Hersende, dont la maison n’est point connue. (…)
De son mariage il laissa deux fils, Gui, qui suit, et Hugues), dont- Guy III Le Jeune et le Chauve , Seigneur de Laval, décédé en 1095, inhumé, à l’Abbaye de Marmoutier
L’Art de vérifier les dates des faits historiques… tome 13 : p110
GUI III
1080. Gui III, dit le Jeune et le Chauve, fils aîné d’Hamon et son successeur en la terre de Laval, avait accompagné son père en Angleterre et mérité par sa valeur l’estime de Guillaume le Conquérant. Ce monarque lui en donna une preuve bien marquée, en lui faisant épouser, l’an 1078, Denyse, sa nièce, fille de Robert, son frère utérin, comte de Mortain, et de Mahaut de Bellême. L’an 1085, il eut guerre, on ne sait pour quel sujet, avec le seigneur de Château-Gontier ; ou du moins leurs vassaux respectifs se la firent. Fuit bellum, dit sur cette année la chronique de Saint-Aubin, inter Castro-Gontherianos et Lavallenses. Gui fit à divers monastères et surtout à celui de Marmoutier et à ceux de Saint-Serge et de Roncerai d’Angers, des libéralités consignées dans les cartulaires de ces maisons. On y remarque qu’il avait épousé en secondes noces Cécile, que quelques-uns font sortir de la maison de Mayenne. Gui mourut l’an 1095, et fut enterré à Marmoutier auprès de sa première femme. De ses deux mariages, il laissa un grand nombre d’enfants, dont les principaux furent Gui, qui suit, Gervais, Bonnor, Hamon, et Jean, avec une fille, Agnès, femme de Hugues, sire de Craon. Les fils de Gui III prirent parti dans la première croisade, d’où ils ne paraît pas qu’ils soient revenus, à l’exception de l’aîné, soit qu’ils aient péri dans cette expédition, soit qu’ils se soient établis en Palestine.
Guy II sur le site Tournemire
Marié en 1078 avec Denise de MORTAIN , Dame de Laval par alliance, décédée, inhumée, à l’Abbaye de Marmoutier ( fille de Robert de CONTEVILLE (sosa 171 738 797 814) , Comte de Mortain 1040/-1090 et de Mathilde de MONTGOMERY (sosa 171 738 797 815) , Comtesse de Mortain par alliance †1085 ) (L’Art de vérifier les dates des faits historiques… tome 13 :
(…) avait accompagné son père en Angleterre et mérité par sa valeur l’estime de Guillaume le Conquérant. Ce monarque lui en donna une preuve bien marquée, en lui faisant épouser, l’an 1078, Denyse, sa nièce, fille de Robert, son frère utérin, comte de Mortain, et de Mahaut de Bellême.), dont- Guy IV , Seigneur de Laval (1095), décédé en 1146, inhumé, à l’Abbaye de Marmoutier
L’Art de vérifier les dates des faits historiques… tome 13 :
Gui IV
1095. Gui IV, fils aîné de Gui III et son successeur, était à peine en jouissance de la terre de Laval, lorsque la première croisade fut publiée. Ayant pris la croix avec cinq de ses frères dans l’église de Saint-Julien du Mans, il partit, l’année suivante, dans leur compagnie pour la Terre-Sainte à la tête d’un grand nombre de ses vassaux. L’histoire ne marque point les exploits qu’il fit dans cette expédition. Mais il est certain qu’il se signala dans toutes les entreprises des croisés jusqu’à la prise inclusivement de Jérusalem. Après cette opération, il reprit la route de France, et vit, en passant à Rome, le pape Pascal, qui, sur la réputation qu’il s’était acquise, lui fit un accueil distingué. Robert dans son Gallia Christiana, à l article de Pierre de Laval, archevêque de Reims, dit que Pascal ordonna que le nom de Gui serait désormais affecté au possesseur de la terre de Laval. Jusqu’alors les habitants de Laval n’avaient point encore d’église dans l’enceinte de leurs murs. Las d’être obligés d’aller entendre le service divin dans celle de Notre Dame des Périls, aujourd’hui le prieuré de Saint-Prix, ils demandèrent, l’an 1110, à leur seigneur, un emplacement dans la ville pour y construire une église. Gui leur accorda le Mont-Jupiter, dont le fonds était presque désert. Ce fut là, qu’ils élevèrent l’édifice sacré qui fut dédié à la Trinité.
Gui fut attaché à Foulques le jeune, comte d’Anjou, et prit son parti contre Henri I, roi d’Angleterre. L’an 1118, lui ayant amené ses vassaux bien armés, il eut part à la victoire que Foulques remporta sur le monarque anglais, entre Séez et Alençon. (Gesta Cons. Andegav.)
Gui se ligua, l’an 1129, avec le vicomte de Thouars, les seigneurs de Mirebeau, de Parthenai, de Sablé, d’Amboise, et d’autres vassaux de l’Anjou, contre Geoffroi Plantagenet, qui venait de succéder à Foulques le Jeune, son père, au comté d’Anjou. Geoffroi vient subitement l’assiéger dans son château de Menlais, renverse les murs de la place, enfonce les portes et étant parvenu jusqu’au donjon, le détruit, puis rase entièrement le château. Cependant, par un mouvement d’humanité, il sauva la vie aux chevaliers qui l’avaient défendu, et les tira des mains du soldat victorieux, prêt à les égorger. Gui alors s’étant venu jeter aux pieds du comte, vint à bout de le fléchir et d’obtenir son pardon. Tel est le récit de Jean, moine de Marmoutier, dont nous ne garantissons point toutes les circonstances. Voici quelque chose de plus certain. Robert de Vitré, fils d’André de Vitré et d Agnès de Mortain, ayant été chassé par Conan le Gros, comte de Bretagne, trouva un asile chez le seigneur de Laval, son cousin germain, qui lui prêta ses châteaux et forteresses de la Gravelle et de Launai, pour être en état de faire de là des tentatives sur Vitré, dont le comte s’était emparé. Mais Conan vint à bout d’enlever à Robert la protection du sire de Laval, en donnant à celui-ci ce qu’on nommait le fief de Vitré à Rennes, qui est la même chose que la vicomté de Rennes. Robert, en perdant cet allié, en trouva un autre plus puissant et plus fidèle dans la personne du comte d’Anjou. Le seigneur de la Guerche, son beau-frère, et Thibaut de Mathefelon, son gendre l’aidèrent aussi de leurs personnes et de leurs troupes ; et avec ces secours, il termina, l’an 1143, une guerre de huit ans par une victoire, dont le recouvrement de sa terre de Vitré fut le fruit. Gui de Laval finit ses jours vers l’an 1146, et fut inhumé à Marmoutier. D’Emme, sa femme qui lui survécut plusieurs années, et eut sa sépulture à l’abbaye de Clairmont, il laissa Gui, qui suit ; Hamon, qui se rendit, l’an 1158, à la Terre-Sainte, où il fit des choses dont le détail eût mérité de passer à la postérité, et Emme, abbesse de Roncerai.
Marié avec Emme de MORTAIN , Dame de Laval par alliance, décédée, inhumée, Abbaye de Clairmont
L’Art de vérifier les dates des faits historiques… tome 13 : Pas de patronyme pour Emme.
( fille de Henri I Beauclerc de NORMANDIE (sosa 670 854 660) , Roi d’Angleterre †1135 et de Nesta de GALLES , Princesse Galloise ) (L’Art de vérifier les dates des faits historiques… tome 13 : (p110)
D’Emme (pas de patronyme), sa femme qui lui survécut plusieurs années, et eut sa sépulture à l’abbaye de Clairmont, il laissa Gui, qui suit ; Hamon, qui se rendit, l’an 1158, à la Terre-Sainte, où il fit des choses dont le détail eût mérité de passer à la postérité, et Emme, abbesse de Roncerai.), dont- Guy V , Seigneur de Laval (1146), décédé après 1208
L’Art de vérifier les dates des faits historiques… tome 13 : (p112)
GUI V
1146 ou environ. Gui V, fils aîné de Gui IV et son successeur était marié depuis l’an 1144, suivant le Baud, avec Emme, fille de Geoffroi Plantagenet, comte d’Anjou, et de Mathilde, sa femme, selon le témoignage de Thomas Pactius, écrivain du tems, et non pas bâtarde du premier, comme le prétend le P. Anselme. (Voyez »les Comtes d’Anjou ».) Dans les chartes émanées de lui et dans celles qu’il souscrivit, il se dit le cinquième seigneur de Laval de son nom et non le septième, comme le marque Blondel, ni le quatrième, comme on le voit dans le P. Anselme : Ego Guido quintus, dominus de Lavalle. Les vexations qu’il exerça contre l’abbaye de Marmoutier, dans les domaines qu’elle possédait au district de Laval, ayant été déférées au pape Eugène III, ce pontife, sur le refus qu’il fit de réparer le mal qu’il avait fait, donna ordre à Guillaume Passavant, évêque du Mans, de l’excommunier et d’interdire sa terre ; ce qui fut exécuté l’an 1150. (Chopin, de Doman., liv. 4, tit. ultimo.) Gui, s’étant fait relever, l’an 1152, des censures, fonda la même année, de concert avec sa mère et sa femme, l’abbaye de Clairmont à deux lieues et demie de Laval, pour des hommes de l’ordre de Cîteaux, et la dota de mille arpens en prés, en terres labourables, et en bois. Henri, son beau-frère, duc de Normandie et d’Aquitaine, et comte d’Anjou et du Maine, étant parvenu l’an 1154, au trône d’Angleterre, le nomma régent et lieutenant général des provinces d’Anjou et du Maine. Il fonda, l’an 1170, dans la chapelle de son château douze prébendes et fit confirmer cet établissement par l’évêque Guillaume : ce qui fut ensuite ratifié l’an 1185, par le pape Lucius III. Ce chapitre, en 1208, fut transféré à Saint Thugal, et augmenté de six prébendes. Aucun monument ancien ne nous apprend l’année de la mort du comte Gui V. Sa femme, qui lui survécut, le fit père de Gui, qui suit ; de Geoffroi, évêque du Mans ; et d’Agnès, femme d’Emeric, vicomte de Thouars.
Marié avec Emma de DÉNESTANVILLE ( fille de Renaud de DÉNESTANVILLE (sosa 335 427 330) , Comte de Cornouailles (Angleterre) ca 1111-1175 et de Béatrice FITZ-RICHARD (sosa 335 427 331) ) (Aucune source concernant cette union. Non mentionnée dans L’Art de vérifier les dates des faits historiques vol. 13).
Marié avec Agathe de MORTAIN , (Père Anselme tome 8 : serait mère de Guy VI).
Marié en 1144 avec Emme PLANTAGENÊT , Dame de Laval par alliance ( fille de Geoffroy PLANTAGENÊT (sosa 21 467 349 724) , Comte d’Anjou 1113-1151 et de Mathilde d’ANGLETERRE (sosa 21 467 349 725) , Impératrice du Saint Empire Germanique 1102-1167 ) (L’Art de vérifier les dates des faits historiques… tome 13 : (p112)Gui V de LAVAL était marié depuis l’an 1144, suivant le Baud, avec Emme, fille de Geoffroi Plantagenet, comte d’Anjou, et de Mathilde, sa femme, selon le témoignage de Thomas Pactius, écrivain du tems, et non pas bâtarde du premier, comme le prétend le P. Anselme. (Voyez les Comtes d’Anjou.)
Sa femme, qui lui survécut, le fit père de Gui, qui suit ; de Geoffroi, évêque du Mans ; et d’Agnès, femme d’Emeric, vicomte de Thouars.
Sigillographie des seigneurs de Laval, 1095-1605 / par Bertrand de Broussillon et Paul de Farcy
Source : Bibliothèque nationale de France, Relation : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34097769c, Provenance : bnf.fr, (p.9)Au dire de Pierre Le Baud, Guy V épousa Emma d’Anjou, fille de Geoffroy Plantagenet. Nous n’avons trouvé aucun document qui vienne confirmer son dire Orderic Vital ne dit nulle part que Geoffroy ait laissé une fille. M. Célestin Port dans le Dictionnaire de Maine-et-Loire, après avoir énuméré ses trois fils, ajoute qu’il eut en outre « une fille naturelle, Emma, qui épousa plus tard le duc de Norfolk. » Rien ne nous semble donc moins établi que la réalité de cette alliance nous n’écarterons cependant pas de notre travail les monuments relatifs à Geoffroy Plantagenet.
), dont
- Guy VI Le Jeune , Seigneur de Laval (après 1170), décédé en 1210, inhumé, Abbaye de Clairmont
1 – L’Art de vérifier les dates des faits historiques… tome 13 :
1.1 – GUI VI, dit LE JEUNE
Après l’an 1170, Gui VI, dit LE JEUNE, fils aîné de Gui V, et son successeur dans la terre de Laval, épousa, vers l’an 1190, Havoise, fille de Maurice II, sire de Craon, et d’Isabelle de Meulent. Ce fut un des braves de son tems. Il suivit le roi Richard, son suzerain, dans toutes les guerres qu’il eut en deçà de la mer ; mais on n’a pas de preuve positive qu’il l’ait accomgagné à la Terre-Sainte. Ce prince ayant déclaré la guerre, l’an 1196, à Constance, veuve de Geoffroi, son frère, duc de Bretagne, et femme séparée de Ranulfe, comte de Chester, Marcadé, son lieutenant-général, se jeta sur la terre de Vitré, dont le seigneur André était un des plus zélés partisans de la duchesse. Les habitants de cette terre se voyant exposés au pillage se réfugièrent sur celle de Laval. Mais ils ne trouvèrent point la sûreté qu’ils y étaient venus chercher. Sur les plaintes qu’ils portèrent à leur seigneur des mauvais traitements qu’ils y avaient éprouvés, celui-ci en demanda raison, les armes à la main, au seigneur de Laval. Après quelques hostilités réciproques on fit, l’an 1197, un accommodement, par lequel il fut dit que les vassaux de l’un et de l’autre seigneurs auraient sauf-conduit réciproquement sur leurs terres, et qu’ils se prêteraient un secours mutuel contre tous leurs ennemis. Gui amortit, la même année, dans toute sa terre le droit de main-morte établi par son père, qu’il nomme une mauvaise coutume, pravam consuetudinem ; ce qu’il fit confirmer par Barthelemi, archevêque de Tours, et Hamelin, évêque du Mans, en présence de tous les nobles ses vassaux se soumettant à l’excommunication s’il entreprenait de rétablir ce droit. (Arch. de Laval.) Dans la charte de cette remise, il se nomme lui-même Gui VI. On conserve dans les archives de Vitré un traité d’ailliance entre Guillaume de Fougères et André de Vitré, envers et contre tous, excepté le seigneur de Laval, traité passé l’an que le seigneur Artus fut reçu par l’évêque de Rennes, anno quo dominus Artusius ab episcopo Rhedonensi receptus est, c’est-à dire l’an 1200. Gui VI était attaché à ce jeune prince, dont il défendit les droits contre son oncle le roi Jean. Après le meurtre d Artus, il se joignit avec les barons d’Anjou et du Maine au roi Philippe Auguste, pour tirer vengeance de cet attentat. Le censier de Laval met la mort de Gui VI en 1210. Il fut inhumé à l’abbaye de Clairmont. D’Havoise, sa femme, qui lui survécut, et se remaria avec Ives le Franc, son gentilhomme, il laissa un fils, qui suit, deux filles ; Emme, femme, 1°. de Robert III, comte d’Alençon ; 2°. de Mathieu de Montmorenci, connétable de France ; 3°. de Jean, baron de Choisi et de Toci, seigneur de Puisaie ; et Isabelle, femme de Bouchard VI, baron de Montmorenci.
2 – Sigillographie des seigneurs de Laval, 1095-1605 / par Bertrand de Broussillon et Paul de Farcy
Source : Bibliothèque nationale de France Relation : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34097769c Provenance : bnf.fr(p.14)
2.1 – GUY VI
1194-1210
Malgré toutes nos recherches nous n’avons pu trouver de sceau armorié des seigneurs de la première race des Laval. A notre grand regret il nous est donc impossible de dire à quelle époque le blason a fait son apparition sur leur écu. On ne saurait le chercher avant Guy V qui a pu renoncer à l’emploi du sceau que nous avons publié et, suivant la mode qui s’établissait déjà, le remplacer par un sceau armorié.
L’a-t-il fait? rien ne nous autorise à l’affirmer. Pour Guy VI, Bourjolly (Tome I, p. 165.), en publiant des fragments de la charte de 1197 abolissant le droit de mainmorte à Laval, affirme que « ces lettres sont scellées des sceaux de l’archevêque et de l’évêque et de celui de Guy de Laval, qui est d’un léopard avec une croix vis-à-vis de la tête, et autour est gravé : SIGILLUM GUIDONIS DOMINI DE LAVALLE ». Pour l’année 1208 nous avons un témoin qui mérite plus de confiance. M. de la Beauluère (Le Doyen, p. 372.) citant la charte de Guy VI qui confirme les dons faits au chapitre du château, affirme que « le sceau de cette charte en cire verte, porte le léopard d’un côté, de l’autre, un chevalier armé à cheval, tenant une épée en main ». Cette charte, dit-il, appartient aux titres de Saint-Tugal déposés à la bibliothèque de Laval. Depuis 1858, qu’est devenu ce document ? Il n’est malheureusement plus à la bibliothèque de Laval et semble perdu.
Marié vers 1190 avec Havoise de CRAON , Dame de Laval par alliance ( fille de Maurice II , Seigneur de Craon †/1215 et de Isabelle (Isabeau) dite de BEAUMONT de MEULAN (sosa 5 366 837 413) , Baronne de Mayenne par alliance ) (L’Art de vérifier les dates des faits historiques… tome 13 :
Gui VI, dit LE JEUNE, (…) épousa, vers l’an 1190, Havoise, fille de Maurice II, sire de Craon, et d’Isabelle de Meulent. (…) D’Havoise, sa femme, qui lui survécut, et se remaria avec Ives le Franc, son gentilhomme, il laissa un fils, qui suit, deux filles ; Emme, femme, 1°. de Robert III, comte d’Alençon ; 2°. de Mathieu de Montmorenci, connétable de France ; 3°. de Jean, baron de Choisi et de Toci, seigneur de Puisaie ; et Isabelle, femme de Bouchard VI, baron de Montmorenci.
Sigillographie des seigneurs de Laval, 1095-1605 / par Bertrand de Broussillon et Paul de Farcy Source : Bibliothèque nationale de France, Provenance : bnf.fr, (p.15)
Guy VI eut pour femme Avoise de Craon, fille de Maurice II de Craon et d’Isabelle de Meulan, dite de Mayenne parce qu’elle était veuve de Geoffroy IV de Mayenne.
(…)
(p.15)
D’Avoise de Craon Guy VI eut Guyonnet et Emma, dont nous allons parler, et enfin Isabelle qui, selon Bourjolly, serait morte jeune, mais qui en réalité épousa Bouchard VI de Montmorency, et continua la race de cette importante famille. Nous en avons donné la preuve dans notre édition de Bourjolly par la citation de ce passage de l’enquête faite vers 1340 pour établir les droits des filles lorsqu’elles sont seules à hériter : « Et a Lavauguion ot (eut) II filles, desquèles misires Mahi de Monmorenci ot (eut) l’ainznée o (eu) toutes les barounies ; et li fuiz audit Mahi ot (eut) la puisnée, et n’ot (eut) que ce qui li fu donné en mariage. »), dont
- Guionnet , Seigneur de Laval (1210), né en 1198, décédé avant 1213
1 – L’Art de vérifier les dates des faits historiques… tome 13 : (p114)
1.1 – GUIONNET
1210. GUIONNET, dont le censier de Laval met la naissance en 1198, succéda dans la terre de Laval à Gui VI, son père, sous la garde d’Havoise, sa mère, et de ses oncles maternels Juhel de Mayenne (pas trouvé), et de Maurice de Craon. Mais le roi Philippe-Auguste, nouveau conquérant de l’Anjou et du Maine, donna le bail de la terre de Laval à Raoul, vicomte de Beaumont, parent, du côté paternel, de Guionnet. C’est ce que l’on voit par une charte de l’an 1213 de ce même Raoul, où, attestant et confirmant les dernières dispositions de Gui VI, il prend le titre de Bailliste de Laval : Ego Radulfus tunc Bajulus terrœ Lavallis. Guionnet mourut en bas âge, et ne passa pas vraisemblablement l’an 1213.
2 – Sigillographie des seigneurs de Laval, 1095-1605 / par Bertrand de Broussillon et Paul de Farcy
Source : Bibliothèque nationale de France Relation : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34097769c Provenance : bnf.fr(p.18)
2.1 – GUYONNET
1210-1211
Guyonnet avait dix ans environ lorsque Guy VI mourut. Selon Bourjolly, « il demeura sous la garde d’Avoise de Craon sa mère, de Juhel de Mayenne et d’Amaury de Craon, ses oncles maternels mais Philippe-Auguste donna à Raoul, vicomte de Beaumont, parent paternel, le bail de la terre de Laval.
- Emme , Dame et héritière de Laval (vers 1213), Comtesse d’Alençon par 1ère alliance, décédée en 1265, inhumée, Abbaye de Claitmont , Fille Aînée
Nota : le blason que je lui ai attribué, contrairement aux autres membres de sa famille, est celui de la maison d’Alençon, celui de son 1er époux. Ce n’est pas une erreur ou une invention de ma part, il correspond à son sceau, qu’elle porta même lors du vivant de son 1er époux. Voir ci-dessous.
Cf PA T3 p294
L’Art de vérifier les dates des faits historiques… tome 13 : (p115)
EMME, ROBERT D’ALENÇON, MATHIEU DE MONTMORENCI, et JEAN DE CHOISI.
1213 ou environ. Emme, sœur de Guionnet, lui succéda dans la terre de Laval. Le roi Philippe-Auguste, dont cette succession importante attirait l’attention, voulut savoir quels étaient sur cette matière les usages de la province. Guillaume des Roches, sénéchal du Maine et de l’Anjou, que le monarque chargea de s’en enquérir, lui répondit dans les termes suivants : Sicut per litteras vestras mihi mendastis, excellentiœ vestrœ significo super affario de Lavalle, quod, quando contingit in comitatu Andegavensi, Cenomanensi, Turonensi, quod terra accidit Domicellœ, quod vos potestis et debetis illam maritare de consensu gentis, et ille, qui domicellam habuit, debet finire vobiscum de rachato. (Manusc. d’Hérouval.) Le monarque, en conséquence de cette réponse, permit, l’an 1214, à Emme d’épouser Robert III, comte d’Alençon, lequel, avant de prendre possession de la terre de Laval, lui paya le droit de rachat. Havoise, mère d’Emme, vivait toujours, et demandait qu’on lui assignât son douaire. Cet article fut réglé, l’an 1215, à la cour de Philippe Auguste, comme on le voit par les lettres de Robert, auxquelles sont attachées celles du roi, qui les confirment. (Archives de Laval.) Robert mourut, l’an 1217, à Morteville, près de Laval, laissant sa femme enceinte d’un fils qui eut le même nom que lui. Ce fils, successeur de son père au comté d’Alençon, étant mort sur la fin de l’an 1219, sa mère se remaria, l’an 1221 (et non 1218) à Mathieu II de Montmorenci, connétable de France, veuf de Gertrude, fille de Raoul III, comte de Soissons, morte le 26 septembre 1220, après lui avoir donné trois fils, Bouchard, Mathieu, et Jean. Emme, après la mort de ce second époux, arrivée le 24 novembre 1230, ne pouvant rester dans le veuvage sans exposer ses terres aux entreprises de ses voisins, convola, par le conseil du roi saint Louis, l’an 1231, en troisièmes noces avec le baron Jean de Choisi et de Toci, seigneur de Puisaie, allié aux maisons de Bourbon, de Dampierre et de Mello. On conserve aux archives de Laval son contrat de mariage, dans lequel son nouvel époux lui assigne son douaire, et s engage à la faire jouir de celui que lui avait assigné Mathieu de Montmorenci.
Jean de Choisi et de Toci, fut l’an 1235, du nombre des barons qui souscrivirent avec les princes du sang la plainte adressée par eux au pape Grégoire IX, contre les entreprises du clergé. (Du Tillet, des rangs, pag. 33.) Le roi saint Louis (on ne sait par quel motif), voulut, en 1238, pour s’assurer de la ville et du château de Laval, y mettre garnison. Pour l’empêcher, le baron de Toci promit de garder lui-même la place ; et pour sûreté de sa parole, il engagea son château de Saint-Fargeau et ses terres de Bourgogne. Vers le même tems, André de Vitré, favori du monarque, employa Ives de Saint-Berthevin pour procurer le mariage de sa seconde fille avec Gui de Laval, s’obligeant à donner autant de biens à celle-ci qu’à son aînée, promise alors au seigneur de la Guerche. Mais l’année suivante, le baron de Vitré, relevé par le pape de ses engagements avec le seigneur de la Guerche, conclut le mariage de Philippette, sa fille aînée, avec Gui de Laval. (Archi. de Vitré.) Emme, l’an 1256, dans une charte datée du dimanche avant la fête de Saint-Thomas, apôtre (17 décembre) promit à Charles, comte de Provence et d’Anjou, de lui livrer, à grande et petite force, son château de Laval. L’acte est scellé d’un sceau de forme ovale, portant la figure d’un léopard. Emme finit ses jours, suivant l’historien de Laval, l’an 1265, et fut inhumée à l’abbaye de Clairmont. Elle eut de son premier mariage un fils posthume, nommé Robert, comte d Alençon, mort l’an 1219 ; du second, Gui, qui suit, et Havoise, femme de Jacques, seigneur de Château-Gonthier et de Nogent-le-Rotrou ; du troisième, Jeanne, mariée à Thibaut II, comte de Bar-le-Duc (Voy. Mathieu II, sire de Montmorenci.)
1 – Sigillographie des seigneurs de Laval, 1095-1605 / par Bertrand de Broussillon et Paul de Farcy
Source : Bibliothèque nationale de France Relation : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34097769c Provenance : bnf.fr(p.28)
1.1 – EMMA
1211-1234
A la mort de Guyonnet, Emma hérita de la seigneurie de Laval dont Raoul III de Beaumont conserva sans doute le bail.
(…)
Sigillographie des seigneurs de Laval, 1095-1605 / par Bertrand de Broussillon et Paul de Farcy Source : Bibliothèque nationale de France Relation : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34097769c Provenance : bnf.fr
(p.30)
Il existe encore un sceau d’Emma (n° 823 des Archives) ; il est attaché à l’engagement pris par elle, le 17 décembre 1256, de remettre à toute réquisition le château de Laval à Charles d’Anjou.
La dame de Laval est représentée debout, vêtue d’une longue tunique retenue par une ceinture, tenant de sa main droite les plis de son corsage, et de la gauche un faucon. Elle est coiffée d’une sorte de mortier carré garni d’une mentonnière, son manteau est vairé. La légende porte : S. EMME DAE DE LAVALLE COMITISSE D’ALESON.
Le contre-sceau également ogival est orné au centre d’un écu portant un bandé de six pièces à un franc quartier d’un plein. Il est surmonté d’un petit léopard assez fruste qui n’est pas mentionné dans la description qu’en donne M. Douet d’Arcq. La légende se lit ainsi: S. EMME COMITISSE DALENCON.
39-40. – Sceau et contre-sceau d’Emma. 1256. Voir ici : http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k411367z/f33
Ce sceau avait déjà été publié par Du Chesne d’après un original qu’il avait eu sous les yeux. Les inexactitudes de ses reproductions sont assez nombreuses pour obliger a une extrême défiance contre tous les dessins donnés par lui. Nous devons faire remarquer dans le contre-sceau le léopard qui surmonte l’écu et sur lequel nous reviendrons bientôt, et le blason qui n’est autre que celui des Ponthieu, celui que nous avons trouvé déjà au contre-sceau de Robert III d’Alençon. Ce qui nous montre que jusqu’à la fin de sa vie, alors même qu’elle était veuve de son troisième mari, Emma portait encore les armes du premier. Avait-elle conservé avec son titre de comtesse d’Alençon des droits sur cette seigneurie ? Nous le pensons, mais aucune réserve à son profit n’est mentionnée dans l’acte (1) de janvier 1221, par lequel les héritiers de Robert IV, Aimery de Châtellerault, Hèle, sœur de Robert III, et Robert Malet, faisaient don de l’Alençonnais à Philippe-Auguste.
41. Contre-sceau d’Emma, 1229. Voir ici : http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k411367z/f34
Du Chesne nous fait connaître un autre sceau d’Emma appendu à un acte de 1229, rendu du vivant de son second mari, et conjointement avec lui. La légende du sceau est : + S. EMME COMITISSE ALENECEI ET DNE DE LAVAL. Celle du contre-sceau : + S. EME COMITISSE ALENC. Le blason du contre-sceau est le même que celui de 1256, un bandé de six pièces, au franc quartier d’un plein, mais n’est pas surmonté du léopard. Nous insérons ici le dessin de ce contre-sceau sans qu’il nous soit possible d’en garantir l’exactitude.
Mariée en 1214 avec Robert , Comte d’Alençon, Seigneur de Laval par alliance, décédé le 8 septembre 1217, Morteville
Sigillographie des seigneurs de Laval, 1095-1605 / par Bertrand de Broussillon et Paul de Farcy Source : Bibliothèque nationale de France Relation : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34097769c Provenance : bnf.fr
(p.30)
36. Sceau de Robert III d’Alençon. Voir ici : http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k411367z/f31
Le sceau de Robert III d’Alençon, premier époux d’Emma, nous est connu à la fois par un dessin de Gaignières, reproduit au Cartulaire de Perseigne (1) et par des fragments originaux de 1211 (n° 885 des Archives). Robert III est représenté vêtu d’un haubert qui tombe jusqu’aux genoux ses jambes sont garnies de la même armure. Il tient une large épée courte et un bouclier dont il montre la face sur laquelle on ne voit aucune trace de blason. De la légende on ne lit que : M. ROB.
Le contre-sceau est bien conservé ; il est en forme d’écu triangulaire et porte un bandé de sept pièces au franc canton d’un plein, et pour légende : + S. ROB COMITIS ALENCON.
37-38. Sceau et contre-sceau de Robert III d’Alençon, 1211. Voir ici : http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k411367z/f32 ________________ (1) Page 78.
( fils de Jean I de PONTHIEU , Comte d’Alençon et de Béatrice du MAINE ) (Cf PA T3 p294
L’Art de vérifier les dates des faits historiques… tome 13 : (p115)Le monarque (Philippe-Auguste), (…) permit, l’an 1214, à Emme d’épouser Robert III, comte d’Alençon, lequel, avant de prendre possession de la terre de Laval, lui paya le droit de rachat. (…) Robert mourut, l’an 1217, à Morteville, près de Laval, laissant sa femme enceinte d’un fils qui eut le même nom que lui. Ce fils, successeur de son père au comté d’Alençon, étant mort sur la fin de l’an 1219, sa mère se remaria, l’an 1221 (et non 1218) à Mathieu II de Montmorenci, connétable de France. (…)
Emme eut de son premier mariage un fils posthume, nommé Robert, comte d Alençon, mort l’an 1219Sigillographie des seigneurs de Laval, 1095-1605 / par Bertrand de Broussillon et Paul de Farcy Source : Bibliothèque nationale de France
Relation : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34097769c, Provenance : bnf.fr, (p.28)Philippe-Auguste fit constater que, lorsqu’une fille était unique héritière d’une seigneurie, le roi devait, après avoir pris l’assentiment de la famille, lui choisir un époux. En 1214, il donna la main d’Emma à Robert III, comte d’Alençon. Cette alliance fut de peu de durée. Robert III mourut, selon le nécrologe de Perseigne, le 8 septembre 1217. Il laissait un fils posthume Robert IV destiné à réunir un jour le comté d’Alençon à la seigneurie de Laval, mais qui mourut lui-même avant le mois de janvier 1220.
), dont
- Robert , Comte d’Alençon, né en 1217, décédé en 1219 (à l’âge de 2 ans)
Mariée entre 1218 et 1221 avec Mathieu II Le Grand , Seigneur de Montmorency, décédé le 24 novembre 1230, aussi Seigneur de Marly, Connétable de France
A lire, L’Art de vérifier etc. tome 12 page 19
Sigillographie des seigneurs de Laval, 1095-1605 / par Bertrand de Broussillon et Paul de Farcy Source : Bibliothèque nationale de France Relation : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34097769c Provenance : bnf.fr
(p.33)
Les sceaux de la famille de Montmorency ont été pour la plupart publiés par Du Chesne, son historien. Nous avons cru devoir dessiner à nouveau ceux que nous donnons ici. Le premier blason des Montmorency fut : d’or à la croix de gueules cantonnée de quatre aigles d’azur. Bouchard V, qui en 1169 s’était servi d’un sceau sans blason (2929 des Archives), adoptait les armes que nous venons de décrire dès 1177, au moment même où l’usage des armoiries s’établissait (2930 des Archives).
42-43. Sceau et contre-sceau de Mathieu II de Montmorency, 1193. (4 alérions) Voir ici : http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k411367z/f35
Nous les trouvons encore sur le sceau (2942 des Archives) dont Mathieu II fit usage, en 1193 et en 1202. Mathieu est représenté sur un cheval nu, il est vêtu du haubert sur lequel flotte, aussi longue que ses jambes, la jupe de son bliaut. Sa tête est ornée d’un casque à tymbre plat, sa main gauche tient le bouclier armorié, sa droite une longue épée. La légende est : + SIGILL MATHEI DE MONTEMORENCIACO. Le contre-sceau est un écu armorié sans légende. Le second sceau (2943 des Archives), que nous donnons d’après une empreinte d’avril 1203, lui servit jusqu’en 1218. Son costume est le même, mais le cheval, au lieu d’être nu, est revêtu d’une housse armoriée qui l’enveloppe tout entier.
Le contre-sceau porte au centre un écu armorié entouré de la légende : + SECRET. MATHEI DE MORENCIACO.
Mathieu II s’est encore servi de ce sceau en juillet 1218 lorsqu’il a scellé son engagement relatif à Saint-Rémy-du-Plain (1).
44-45. Sceau et contre-sceau de Mathieu II de Montmorency, 1203. (4 alérions) Voir ici : http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k411367z/f36
En mars 1221 (n. s.) son blason n’est plus le même. Ce changement ne saurait résulter, comme on l’a dit, de son alliance avec Emma; il ne fut pas causé non plus, comme on l’a soutenu, par sa belle conduite à la bataille de Bouvines, qui eut lieu en 1214 (2). Fut-il motivé par la dignité de connétable qui lui fut conférée, lors du décès de Dreux de Mello, en 1218 postérieurement au mois de juillet? cela semble probable.
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(1) Numéro 1304 des Layettes du Trésor des Chartes.(2) Ce fait a été avancé encore en 1868 par M. Emile Lambin dans sa notice sur Mathieu II, sire de Montmorency (Revue Nobiliaire, IV, 422-428.)
(p.36)
46-47. Sceau et contre-sceau de Mathieu II de Montmorency, 1221. (16 alérions) Voir ici : http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k411367z/f37
(Ndlr : Je pensais que les 16 alérions correspondaient à la branche cadette)
Ce nouveau blason, qui contient seize alérions au lieu de quatre, apparait pour la première fois sur le sceau suivant (192 des Archives), Mathieu est représenté vêtu du grand haubert, couvert d’une cotte d’armes de peu de longueur, sa main gauche tient un bouclier armorié, sa droite une longue épée sa tète est couverte d’un casque à tymbre plat, surmonté d’une tête de paon comme cimier le cheval est vêtu d’une grande housse armoriée. La légende est : + S MA…. MONTEMORENCIACO CONS…. DOMINI REGIS FRANCIE. Le contre-sceau est sans légende. Ce sceau a été employé aussi le 8 novembre 1223, en mars 1225, en janvier 1220 (Voir Layettes du Trésor des Chartes, numéros 1610, 1701, 1740.).
(p.37)
C’est dans le courant de 1226 que Mathieu cessa de se servir du sceau que nous venons de décrire ; dès le mois de décembre (Layettes 1900), il se servait du suivant (193 des Archives),
48-49. Sceau et contre-sceau de Mathieu II de Montmorency, 1226. Voir ici : http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k411367z/f38
C’est un sceau équestre tourné à gauche, dans lequel l’écu, le gonfanon et la housse du cheval, échancrée en avant, sont couverts des alérions de Montmorency. Du Chesne en a signalé l’emploi en septembre 1229 ; nous le constatons aussi en juin 1230 (Layettes 2056). Mathieu II mourut le 24 novembre 1230. Ses successeurs conservèrent le nouveau blason qu’il venait de prendre. C’est celui que nous trouvons sur le sceau de Bouchard VI de Montmorency, mari de la soeur d’Emma. Ce Bouchard n’était autre que le fils de Mathieu II et de Gertrude de Nesle.
(p.44)
Notre Guy était un petit cadet de Montmorency : Mathieu II avait eu de sa première femme Gertrude de Nesle trois fils: Bouchard VI, son successeur, Mathieu d’Attichy et Jean de Roissy.
(Ndlr : Différence avec l’Art de vérifier les dates : Mathieu alias Guy de de Montmorency est ici fils de Mathieu II alors que pour l’Art de vérifier les dates, Mathieu II est remarié avec Emme de Laval après le décès de Gertrude de Nesle. A vérifier)
Guy n’était donc que son quatrième fils. Pour distinguer son écu de ceux de ses frères, il eut recours à une brisure dont personne n’a parlé jusqu’ici et qui ne rappelle en rien les armoiries attribuées aux premiers Laval ; il chargea d’hermine le premier quartier de ses armes (1). Guy est représenté vêtu d’un haubert recouvert d’une cotte d’armes, de la main droite il tient une épée longue et large ; de la gauche il porte son écu blasonné. Le cheval au galop est vêtu d’une housse armoriée sur laquelle le premier quartier d’hermine et les trois autres aux alérions sont faciles à reconnattre.
Le second sceau (2555 des Archives) est le premier de notre série où figurent les coquilles sur la croix et où le blason, tel qu’il a été porté par les Guy de Laval, se présente dans sa forme définitive.
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(1) Guy de Laval figurait au tournoi de Compiègne en 1238. (Revue Nobiliaire, V, 410). Le blason qui lui est attribué est d’or à la croix de gueules, cantonnée de seize alerions de sable et chargée de cinq coquilles, alias de cinq roses, selon le manuscrit. Notre sceau ne laisse aucun doute sur le blason que portait Guy avant 1250.( fils de Bouchard IV , Seigneur de Montmorency et de Laurette Laurence de HAINAUT †1181 ) ( L’Art de vérifier les dates des faits historiques… tome 13 : (p115)
(Emme) se remaria, l’an 1221 (et non 1218) à Mathieu II de Montmorenci, connétable de France, veuf de Gertrude, fille de Raoul III, comte de Soissons, morte le 26 septembre 1220, après lui avoir donné trois fils, Bouchard, Mathieu, et Jean. Emme, après la mort de ce second époux, arrivée le 24 novembre 1230, ne pouvant rester dans le veuvage sans exposer ses terres aux entreprises de ses voisins, convola, par le conseil du roi saint Louis, l’an 1231, en troisièmes noces avec le baron Jean de Choisi et de Toci, seigneur de Puisaie.
Elle eut du second (mariage), Gui, qui suit, et Havoise, femme de Jacques, seigneur de Château-Gonthier et de Nogent-le-Rotrou
Sigillographie des seigneurs de Laval, 1095-1605 / par Bertrand de Broussillon et Paul de Farcy Source : Bibliothèque nationale de France, Relation : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34097769c Provenance : bnf.fr, (p.29)
Emma convola en secondes noces avec Mathieu II de Montmorency, connétable de France. Ce mariage eut lieu sans doute dès le milieu de l’année 1218 ainsi qu’en témoignent l’acte de 1218, publié par M. de la Beauluère (1), et l’engagement pris en juillet 1218 par Mathieu de Montmorency pour une forteresse, qui faisait partie du douaire d’Emma, Saint-Rémy-du-Plain (2).
Emma était veuve pour la seconde fois le 24 novembre 1230
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(1) Le Doyen, p. 311.
(2) Layettes du Trésor des Chartes, numéro 1304.
(p.40)
Emma et Mathieu de Montmorency, outre Guy VII que nous retrouverons plus tard, eurent deux filles. L’aînée Avoise épousa en septembre 1239 Jacques de Château-Gontier (…) (Ndlr : cadette non citée)), dont
- Guy VII dit de Laval , Seigneur d’Acquigny, de Hérouville, de l’Ile Saint-Denis, d’Epinolet, d’Andeli, etc. (1247), Baron de Vitré (1251), Vicomte de Rennes (1251), Seigneur de Marcilli (1251), Seigneur de Laval (1265), décédé en 1267
1 – L’Art de vérifier les dates des faits historiques… tome 13 : (p 116)
1.1 – GUI VII DE MONTMORENCI
Gui, fils de Mathieu de Montmorenci et d’Emme, tige de la branche de Laval-Montmorenci, succéda, l’an 1230, à son père, dans une partie indéterminée de ses terres, et fit, l’an 1247, avec le sire de Montmorenci, son frère consanguin, un partage, au moyen duquel il eut celles d’Aquigni, en Normandie, d’Hérouville près Pontoise, de l’Ile Saint-Denis, d’Epinolet, d’Andeli, etc. Il partit, l’an 1248, pour la croisade, avec André de Vitré, son beau-père, qui mourut, l’an 1250, devant Damiète, laissant un fils nommé comme lui, qui finit ses jours, l’année suivante, sans laisser de lignée. Par-là, Gui, au nom de sa femme, hérita de la baronnie de Vitré, de la vicomté de Rennes, attachée à cette maison, et de la terre de Marcilli.
Il perdit, l’an 1254, Philippette de Vitré, sa femme, qui mourut de phthisie. L’année suivante, il donna sa main à Thomassette de Mathefelon, veuve d’André de Vitré, son beau-frere. Gui succéda, l’an 1265, dans la terre de Laval à sa mère. Le pape, la même année, ayant fait publier une croisade contre Mainfroi, usurpateur du trône de Sicile, Gui de Laval fut du nombre des seigneurs français qui se rendirent en Italie pour cette expédition. Il se distingua, le 26 février de l’année suivante, à la bataille où Mainfroi périt. Pour récompenser la valeur singulière qu’il y fit paraître, le pape Urbain lV lui accorda, dit-on, le privilège de présenter de plein droit, pleno jure, les prébendes de la collégiale de Saint-Thugal ; droit singulier, dont effectivement les seigneurs de Laval furent en possession de tems immémorial. Gui mourut peu de tems après son retour, au commencement de l’an 1267 (v. st.), suivant un arrêt du parlement, de la Chandeleur de cette année. Il eut des enfants des deux lits (Voy. »les barons de Montmorenci. » ) L’aîné fut Gui VIII, qui suit. Gui VII, en prenant le nom de Laval, conserva les armes de Montmorenci, qu’il chargea de cinq coquilles d’argent sur la croix, comme puîné(1).
(1) Les armes de la branche aînée de la Maison de Montmorenci sont d’or, à la croix de gueules, cantonnée de seize alérions d’azur.
2 – Sigillographie des seigneurs de Laval, 1095-1605 / par Bertrand de Broussillon et Paul de Farcy
Source : Bibliothèque nationale de France Relation : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34097769c Provenance : bnf.fr(p.43-52)
2.1 – GUY VII
1264-1267
Guy VII, fils d’Emma et de Mathieu de Montmorency, ne fut seigneur de Laval que trois ans, de 1264 à 1267.
62-63. Sceau et contre-sceau de Guy VII, 1244. Voir ici : http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k411367z/f44
Nous ne connaissons aucune empreinte du sceau dont il se servit pendant ce court espace de temps. C’est du vivant de sa mère que datent les deux que nous allons décrire. Le premier (2560 des Archives) est de mai 1244 il est absolument inédit et, malgré l’intérêt qu’il présente par la brisure du blason, il avait échappé aux recherches de Du Chesne.
Notre Guy était un petit cadet de Montmorency : Mathieu II avait eu de sa première femme Gertrude de Nesle trois fils: Bouchard VI, son successeur, Mathieu d’Attichy et Jean de Roissy.
Guy n’était donc que son quatrième fils. Pour distinguer son écu de ceux de ses frères, il eut recours à une brisure dont personne n’a parlé jusqu’ici et qui ne rappelle en rien les armoiries attribuées aux premiers Laval ; il chargea d’hermine le premier quartier de ses armes (1). Guy est représenté vêtu d’un haubert recouvert d’une cotte d’armes, de la main droite il tient une épée longue et large ; de la gauche il porte son écu blasonné. Le cheval au galop est vêtu d’une housse armoriée sur laquelle le premier quartier d’hermine et les trois autres aux alérions sont faciles à reconnattre.
Le second sceau (2555 des Archives) est le premier de notre série où figurent les coquilles sur la croix et où le blason, tel qu’il a été porté par les Guy de Laval, se présente dans sa forme définitive.
(…)
Nous avons dit que le second des enfants de Mathieu II de Montmorency était Mathieu d’Attichy. Le sceau de ce Mathieu portait précisément le blason chargé de cinq coquilles, dit de Laval. Du Chesne l’a publié à la page 25 de son Histoire de Montmorency d’après des documents de 1246, 1248 et 1249. Il en existe encore une empreinte originale au Musée d’Amiens consistant en un sceau détaché de 0,08 qui figure sous le numéro 26 de l’ Inventaire des sceaux de Picardie.
Ce Mathieu d’Attichy mourut sans enfants en 1250. Bouchard VI de Montmorency, son frère aîné, était décédé dès 1243 et, comme le droit de représentation n’existait pas dans la coutume de Paris, ce fut notre Guy de Laval qui devint seigneur d’Attichy. En même temps il prit le blason de son frère défunt et c’est ce blason qui a été conservé par toute sa postérité.
Le sceau que nous donnons est de 1251, il est malheureusement très fragmenté mais Du Chesne, qui avait vu une empreinte du même sceau apposée en 1256, l’a publié à la page 26 de son Histoire.
64-65. Sceau et contre-sceau de Guy VII, 1251. Voir ici : http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k411367z/f46
Le bouclier et la housse du cheval portent le blason dans lequel les cinq coquilles qui chargent la croix sont très accentuées. La légende donnée par Du Chesne est : S. DOMINI GUIDONIS DE LAVALLE MILITIS. Le contre sceau se compose d’un écu chargé d’un léopard avec cette légende : + GUIDONIS DE LAVALLE. Ce léopard est, croit-il, un souvenir du blason des anciens Laval.
Contentons-nous de constater que nous l’avons déjà trouvé au-dessus de l’écu dans le contre-sceau d’Emma de 1256. Du reste il ne figurera plus sur aucun sceau des seigneurs de Laval et restera particulier à celui des Causes de cette ville.
(…)
A l’époque de Guy VII appartient la gravure du plus ancien sceau de la Cour de Laval. Cet écu qui portait : parti au premier d’un léopard et au deuxième de Montmorency-Laval, ne fut changé à aucune époque. Dans la plupart des fiefs, les sceaux des Cours étaient modifiés par chacune des familles qui les possédaient. Rien de semblable à Laval, jusque sous les la Trémoïlle la Cour conserva le blason qu’elle portait sous Guy VII.
74-75. Sceau et contre-sceau de la Cour de Laval, 1250-1397. Voir ici : http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k411367z/f52
76-77. Sceau et contre-sceau de la Cour de Vitré, 1294. Voir ici : http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k411367z/f52
M. L. Garnier a bien voulu nous communiquer plusieurs spécimens détachés de ce sceau, sur lequel le graveur a tracé un lion passant au lieu d’un léopard, et qui, gravé peu après 1250, était encore en usage en 1397 (4). Les sceaux de la cour de Vitré ne nous sont connus que par les dessins donnés par M. l’abbé Pâris Jallobert. Celui qu’il publie d’après une empreinte de 1294 est absolument semblable a notre sceau de Laval (5). Il porte le lion de Vitré accolé au blason de Montmorency-Laval avec la légende : S. CURIE DE VITREYO AD CAUS., et au contre-sceau : PARVUS CUR. DE VITREYO.
C’est au XIIIe siècle qu’il faut faire remonter aussi la gravure du sceau de la Cour de Meslay. Le dessin que nous en donnons est pris sur une empreinte de 1421 que nous a communiquée M. l’abbé Angot. Nous ferons remarquer que la croix est très étroite et que, faute de place sans doute, elle semble n’avoir pas été chargée des cinq coquilles.
78-79. Sceau et contre-sceau de la Cour de Meslay, 1421 Voir ici : http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k411367z/f53
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(1) Guy de Laval figurait au tournoi de Compiègne en 1238. (Revue Nobiliaire, V, 410). Le blason qui lui est attribué est d’or à la croix de gueules, cantonnée de seize alerions de sable et chargée de cinq coquilles, alias de cinq roses, selon le manuscrit. Notre sceau ne laisse aucun doute sur le blason que portait Guy avant 1250.
(4) Bibliothèque nationale, fonds latin, n° 17123, fol. 195.
(5) Nous le donnons tel qu’il figure aux Notes et documents sur Vitré avec les hachures de convention destinées à représenter les couleurs mais dont l’invention ne remonte qu’au XVIIe siècle.
Marié vers 1239 avec Philippette , Dame et héritière de Vitré (1251), décédée le 16 septembre 1254, Fille aînée. Soeur et héritière de André IV son frère ( fille de André III , Baron de Vitré †1250 et de Catherine de THOUARS , Baronne de Vitré par alliance ) (L’Art de vérifier les dates des faits historiques… tome 13 : (p 115)
(…) Vers 1238, André de Vitré, favori du monarque, employa Ives de Saint-Berthevin pour procurer le mariage de sa seconde fille avec Gui de Laval, s’obligeant à donner autant de biens à celle-ci qu’à son aînée, promise alors au seigneur de la Guerche. Mais l’année suivante, le baron de Vitré, relevé par le pape de ses engagements avec le seigneur de la Guerche, conclut le mariage de Philippette, sa fille aînée, avec Gui de Laval. (Archi. de Vitré.)
(p116) Gui (…) partit, l’an 1248, pour la croisade, avec André de Vitré, son beau-père, qui mourut, l’an 1250, devant Damiète, laissant un fils nommé comme lui, qui finit ses jours, l’année suivante, sans laisser de lignée.
Il perdit, l’an 1254, Philippette de Vitré, sa femme, qui mourut de phthisie.
Il eut des enfants des deux lits (Voy. les barons de Montmorenci. ) L’aîné fut Gui VIII.Sigillographie des seigneurs de Laval, 1095-1605 / par Bertrand de Broussillon et Paul de Farcy Source : Bibliothèque nationale de France
Relation : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34097769c, Provenance : bnf.fr (p.46)La femme de Guy VII fut Philippe Vitré, fille unique d’André de Vitré et de Catherine de Bretagne, qu’il épousa en 1239 et qui mourut le 16 septembre 1254 c’est par elle que Vitré devint le patrimoine des Laval.
(…) Outre Guy VIII, Guy VII eut de Philippe de Vitré deux filles, Catherine et Emmette. Catherine épousa Hervé, vicomte de Léon).
Marié en 1255 avec Thomasse de la GUERCHE , Dame de Mathefelon et de Mareuil, décédée après 1267 (L’Art de vérifier les dates des faits historiques… tome 13 : (p 116)
Il perdit, l’an 1254, Philippette de Vitré, sa femme. L’année suivante, il donna sa main à Thomassette de Mathefelon, veuve d’André de Vitré, son beau-frere.). - Havoise , Dame de Château-Gontier par alliance
Mariée en septembre 1239 avec Jacques de CHATEAU-GONTIER , Seigneur de Château-Gontier & de Nogent-le-RotrouLa Chesnaye Desbois :
Jacques, Seigneur de Château-Gontier & de Nogent-le-Rotrou en 1227
Père Anselme tome 3 p319
Sigillographie des seigneurs de Laval, 1095-1605 / par Bertrand de Broussillon et Paul de Farcy Source : Bibliothèque nationale de France Relation : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34097769c Provenance : bnf.fr
(p.40)
(…) Avoise (de LAVAL) épousa en septembre 1239 Jacques de Château-Gontier dont voici le sceau (1765 des Archives), apposé à un acte de 1257.
L’écu est chargé de chevrons et non chevronné comme le dit M. Douet d’Arcq, la légende porte : + SIGILLUM IACOBI DOMINI [Cas]TRI GONTERI. Le contre-sceau répète l’écu avec cette légende : VERITAS.
53.54, Sceau et contre-sceau de Jacques de Château-Gontier, 1257. Voir ici : http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k411367z/f41
A vérifier pour la couleur : Selon Duchesne, d’argent à trois chevrons de gueules. Selon Ménage, de gueules à trois chevrons d’or. Selon Père Anselme : d’argent à trois chevrons de gueules…
( fils de Alard III , Seigneur de Château-Gontier et de Emme de VITRÉ , Dame de Château-Gontier par alliance ) (La Chesnaye Desbois :
Jacques, Seigneur de Château-Gontier & de Nogent-le-Rotrou en 1227, lequel épousa Havoise de Montmorency, fille de Mathieu, IIe du nom, Seigneur de Montmorency, Connétable de France, & d’Emme de Laval, sa seconde femme. Il eut : Emmette, femme de Geoffroy, Seigneur de Poancé en 1248 ; et Philippe, Dame de Hérouville.
Sigillographie des seigneurs de Laval, 1095-1605 / par Bertrand de Broussillon et Paul de Farcy Source : Bibliothèque nationale de France, Relation : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34097769c, Provenance : bnf.fr, (p.40)
(…) Avoise (de LAVAL) épousa en septembre 1239 Jacques de Château-Gontier (…)
).
- Na.
Mariée en 1231 avec Jean de TOUCY , Seigneur de Tocy & de Puisaye, décédé en 1250
Sigillographie des seigneurs de Laval, 1095-1605 / par Bertrand de Broussillon et Paul de Farcy Source : Bibliothèque nationale de France Relation : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34097769c Provenance : bnf.fr
(p.40)
Emma, devenue veuve pour la deuxième fois le 24 novembre 1230, épousa en troisièmes noces dès 1231 Jean de Toucy, qui mourut en 1250.
55-56. Sceau et contre-sceau de Jean de Toucy, 1238. Voir ici : http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k411367z/f41
Sur le sceau (3721 des Archives), apposé par Jean de Toucy en décembre 1238 à son obligation de livrer au roi le château de Laval, il est représenté sur un cheval lancé à gauche ; il porte un écu armorié et tient une large épée, le contre-sceau porte 3 pals de vair sous un chef à 4 merlettes. Il n’existe plus rien de la légende du sceau sur le contre-sceau on lit SE[cretum….] de TOCIACO.
Travaux de l’Académie nationale de Reims, Volumes 97-98 par Académie nationale de Reims (France)
p.67 Les seigneurs de Toucy portèrent donc les armes des Châtillon qu’ils brisèrent de quatre merlettes de gueules sur le chef
( fils de Hithier V de TOUCY et de Elisabeth … ) ( L’Art de vérifier les dates des faits historiques… tome 13 : (p115)
Emme, après la mort de ce second époux, arrivée le 24 novembre 1230, ne pouvant rester dans le veuvage sans exposer ses terres aux entreprises de ses voisins, convola, par le conseil du roi saint Louis, l’an 1231, en troisièmes noces avec le baron Jean de Choisi et de Toci, seigneur de Puisaie, allié aux maisons de Bourbon, de Dampierre et de Mello. On conserve aux archives de Laval son contrat de mariage, dans lequel son nouvel époux lui assigne son douaire, et s engage à la faire jouir de celui que lui avait assigné Mathieu de Montmorenci.
Emme, l’an 1256, dans une charte datée du dimanche avant la fête de Saint-Thomas, apôtre (17 décembre) promit à Charles, comte de Provence et d’Anjou, de lui livrer, à grande et petite force, son château de Laval. L’acte est scellé d’un sceau de forme ovale, portant la figure d’un léopard. Emme (…) du troisième (mariage eu), Jeanne, mariée à Thibaut II, comte de Bar-le-Duc.Sigillographie des seigneurs de Laval, 1095-1605 / par Bertrand de Broussillon et Paul de Farcy Source : Bibliothèque nationale de France, Relation : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34097769c, Provenance : bnf.fr, (p.29)
(…) dès 1231, (Emma) convolait avec un seigneur dont le nom était, non pas Tocy comme l’écrivent tous les historiens, mais bien Toucy. C’était l’aîné des trois fils d’Hithier V de Toucy et d’Elisabeth, sa femme.
(p.40)
L’unique fille de cette troisième alliance fut Jeanne de Toucy qui en 1260 épousa Thibaut II de Bar-le-Duc.), dont
- Jeanne , Comtesse de Bar par alliance, Dame et Héritière de Tocy, 2e femme
Sigillographie des seigneurs de Laval, 1095-1605 / par Bertrand de Broussillon et Paul de Farcy Source : Bibliothèque nationale de France Relation : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34097769c Provenance : bnf.fr
(p.40)
Nous connaissons deux empreintes du sceau de Jeanne de Toucy, l’une de 1267, l’autre de 1301 (799 et 800 des Archives) qui se complètent l’une l’autre.
58-59. Sceau et contre-sceau de Jeanne de Toucy, 1267. Voir ici : http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k411367z/f43
60-61. Sceau et contre-sceau de Jeanne de Toucy, 1301. Voir ici : http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k411367z/f43
Sous une arcade trilobée se rattachant à l’encadrement ogival du sceau et se terminant par un chou qui remplace la croisette, on voit sur un champ semé des armes de Bar, une dame à coiffure carrée et à mentonnière, couverte d’un manteau vairé. De la main droite elle tient une rosé à laquelle une rose semblable fait pendant dans le champ. La légende porte SIGILLUM IOHANNE….. RI DUCIS.
Le premier contre-sceau reproduit l’écu de son mari avec cette légende SECRET[um…] MICHI….. Le second contre-sceau porte les armoiries des Toucy; seulement les pals sont intervertis, les 4 merlettes du chef sont bien visibles, la légende renferme ces mots : + S. SECRETI COMITISSE [bar]RI DUCIS.
Mariée en 1260 avec Thibaud II , Comte de Bar, Seigneur de St Fargeau et de Tocy par alliance
Sigillographie des seigneurs de Laval, 1095-1605 / par Bertrand de Broussillon et Paul de Farcy Source : Bibliothèque nationale de France Relation : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34097769c Provenance : bnf.fr
(p.40)
Les armes de Bar deux bars adossés sur un champ semé de croix recroisetées au pied fiché sont très visibles sur le sceau (798 des Archives) de Thibaut II de 1242 qui devait être triangulaire et sur lequel il ne reste plus rien de la légende.
57. Sceau de Thibaut II de Bar-le-Duc, 1242. Voir ici : http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k411367z/f42
( fils de Henri II de BAR , Comte de Bar le Duc †1239 et de Philippe de DREUX †1240/ ) (Sigillographie des seigneurs de Laval, 1095-1605 / par Bertrand de Broussillon et Paul de Farcy Source : Bibliothèque nationale de France, Relation : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34097769c, Provenance : bnf.fr, (p.40)
L’unique fille de cette troisième alliance fut Jeanne de Toucy qui en 1260 épousa Thibaut II de Bar-le-Duc.
).
- Isabeau , Dame de Montmorency par alliance, PA T3
Sigillographie des seigneurs de Laval, 1095-1605 / par Bertrand de Broussillon et Paul de Farcy Source : Bibliothèque nationale de France Relation : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34097769c Provenance : bnf.fr
(p.39)
Le sceau de la fille de Guy VI, Isabelle de Laval, qui avant 1226 devint la femme de Bouchard VI, avait jusqu’ici échappé à toutes les recherches; il ne figure pas dans Du Chesne et n’a pris place dans aucun inventaire imprimé (1).
52. Sceau d’Isabelle de Laval, 1251.
Isabelle est représentée debout vêtue d’un manteau par dessus sa tunique, une aumonière pend à sa ceinture. De la main droite elle tient une fleur de lys la gauche est ramenée sur la poitrine. De la légende il ne reste que : ISABELLIS DNE….
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(1) Nous l’avons découvert aux archives de Seine-et-Oise, pendu au document de mars 1250 (v. s.) publié page 477 du Cartulaire des Vaux de Cernay. Il figure sous le numéro 752 d’un inventaire des sceaux du département de Seine-et-Oise, moulés par M. Demay pour les Archives de l’Empire, inventaire qui, dressé en 1S66, n’a pas encore été publié.
Mariée en 1226 avec Bouchard VI , Seigneur de Montmorency, décédé le 1er janvier 1243
Sigillographie des seigneurs de Laval, 1095-1605 / par Bertrand de Broussillon et Paul de Farcy Source : Bibliothèque nationale de France Relation : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34097769c Provenance : bnf.fr
(p.37)
(Les) successeurs (de Mathieu II) conservèrent le nouveau blason qu’il venait de prendre. C’est celui que nous trouvons sur le sceau de Bouchard VI de Montmorency, mari de la soeur d’Emma. Ce Bouchard n’était autre que le fils de Mathieu II et de Gertrude de Nesle. Par son alliance avec Isabelle de Laval il devint le beau-frère de son père.
50-51. Sceau et contre-sceau de Bouchard VI de Montmorency, 1236. Voir ici : http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k411367z/f39
Le dessin du sceau de Bouchard VI, que nous donnons ici, est fait sur une empreinte originale de 1236 (2931 des Archives) différente de celles de 1231 à 1235 dessinées par Du Chesne à la page 21 de son Histoire de Montmorency. Bouchard VI, vêtu d’une cotte d’armes flottante sur son haubert, l’écu pendu au cou par une courroie, porte sur sa tête un casque carré à grillage. Le cheval est vêtu d’une housse armoriée. La légende porte : + SIGILLUM BOCARDI DOMINI MOTEMORECIACI. Le contre-sceau est formé d’un écu a la croix cantonnée de seize alérions sans légende (1).
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(1) Dans la Revue Nobiliaire, tome IV, p. 97; tome V. p. 97, 408 ; tome VI, p. 73, 361, M. Goethals a public la liste des chevaliers qui, en 1238 lors de l’hommage rendu au roi saint Louis par le comte et la comtesse de Flandre, ont pris part au tournoi de Compiègne. Bouchard VI y figure (VI, 77); son écusson est exactement décrit. Il portait un « heaume couronné d’or et sommé de la tête d’un chien braque, aussi d’or. » En 1269 Mathieu III, son fils, portait au tournoi de Cambrai le même cimier (Revue Nobiliaire, IV, 387.)
( fils de Mathieu II Le Grand , Seigneur de Montmorency †1230 et de Gertrude de NESLE †1220 ) , dont
- Mathieu III , décédé en 1270, PA T3, Seigneur de Montmorency
Marié avant 1250 avec Jeanne de BRIENNE , PA T3, Dame de Seans en Othe, 4e fille ( fille de Erard II de BRIENNE †1246 et de Philippa de CHAMPAGNE 1195-1250 ) - Havoise , PA T3
Mariée avec Ansel de GARLANDE , PA T3, Chevalier seigneur de Tournem en Brie - Alix , décédée en 1301, PA T3
- Mathieu III , décédé en 1270, PA T3, Seigneur de Montmorency
- Guionnet , Seigneur de Laval (1210), né en 1198, décédé avant 1213
- Geoffroy , Evêque du Mans
- Sibylle ou Agnès , Vicomtesse de Thouars par alliance
Mariée avec Aimery VII Dieu-Donné , Vicomte de Thouars, Sénéchal du Poitou, décédé vers 1226 ( fils de Guillaume , Vicomte de Thouars et de Aimée de LEZIGNEM ) , dont- Amaurye, PA T4
Mariée avec Geoffroy IV de CHATEAUBRIANT , PA T4, Seigneur de Chateaubriant (doute sur le mariage) - Belleasse Belle-Assez , PA T4
Mariée avec Geoffroy V de CHATEAUBRIANT , PA T4, Seigneur de Chateaubriant (doute sur le mariage)
- Amaurye, PA T4
- Guy VI Le Jeune , Seigneur de Laval (après 1170), décédé en 1210, inhumé, Abbaye de Clairmont
- Hamon
- Emme , Abbesse de Roncerai
- Guy V , Seigneur de Laval (1146), décédé après 1208
Marié avec Cécile de MAYENNE (L’Art de vérifier les dates des faits historiques… tome 13 :
(…) il avait épousé en secondes noces Cécile, que quelques-uns font sortir de la maison de Mayenne.).
Marié avec L’une ou l’autre épouse … (L’Art de vérifier les dates des faits historiques… tome 13 :
De ses deux mariages, il laissa un grand nombre d’enfants, dont les principaux furent Gui, qui suit, Gervais, Bonnor, Hamon, et Jean, avec une fille, Agnès, femme de Hugues, sire de Craon. Les fils de Gui III prirent parti dans la première croisade, d’où ils ne paraît pas qu’ils soient revenus, à l’exception de l’aîné, soit qu’ils aient péri dans cette expédition, soit qu’ils se soient établis en Palestine.Par défaut, je place tous les enfants sur cette tierce personne inconnue.), dont
- Gervais
- Bonnor
- Hamon
- Jean
- Agnès , Dame de Craon par alliance
Mariée avec Hugues de la GUERCHE , Seigneur de Craon ( fils de Maurice I , Seigneur de Craon et de Tiphaine dite Longuille , Dame de Chantocé ) , dont- Renaud de CRAON, Mort jeune
- Aliénor , Dame de Beaumont par alliance
Fille de Guy III de Laval ?
Sigillographie des seigneurs de Laval, 1095-1605 / par Bertrand de Broussillon et Paul de Farcy Source : Bibliothèque nationale de France Relation : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34097769c Provenance : bnf.fr
(p.19)
Nous venons de voir en effet que Juhel III de Mayenne et Amaury I de Craon étaient frères d’Avoise de Craon, mère de Guyonnet. Quant à la désignation de Raoul III de Beaumont par le roi, elle s’explique par un fait que nous avons été le premier à préciser, d’après la charte 626 du Cartulaire de Saint-Vincent, le mariage contracté en 1095 entre Raoul II et une fille de Guy III de Laval. Guy était en même temps trisaieul de Raoul III de Beaumont et de Guyonnet, dont malgré sa parenté éloignée, Raoul III se trouvait le parent le plus proche dans la ligne paternelle,à l’exception toutefois de son oncle Geoffroy entré dans les ordres.
Mariée avec Raoul II ou V de BEAUMONT , Seigneur de Beaumont et du Mans (1087-1110), Seigneur ou Vicomte ?
Sigillographie des seigneurs de Laval, 1095-1605 / par Bertrand de Broussillon et Paul de Farcy
Source : Bibliothèque nationale de France
Relation : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34097769c
Provenance : bnf.fr(p.5)
A l’époque de Guy IV appartient la tombe de son beau-frère, Raoul II de Beaumont. Bourjolly (Tome I, p.126) a relaté l’alliance d’un Beaumont et d’une Laval avec timidité, comme un fait mentionné sans preuves suffisantes par Le Blanc de la Vignoles. Plus heureux que lui nous avons sous les yeux la charte 626 du Cartulaire de Saint-Vincent, et nous pouvons affirmer qu’en 1095 « Raoul, fils du vicomte Hubert, épousa une soeur de Guy de Laval ». (…) Raoul II fut seigneur de Beaumont de 1087 à 1110.
2. – Tombe de Raoul II de Beaumont (p.6) Voir ici : http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k411367z/f7
(…) Les armoiries ajoutées sur le dessin ne sont plus visibles elles avaient été peintes sur la pierre. Ce sont bien celles de Beaumont d’or à quatre chevrons de gueules mais elles n’ont jamais été portées par Raoul II, qui est mort près d’un siècle avant que l’usage du blason fut établi.
( fils de Hubert de BEAUMONT et de Ermengarde de NEVERS ) (Sigillographie des seigneurs de Laval, 1095-1605 / par Bertrand de Broussillon et Paul de Farcy
Source : Bibliothèque nationale de France, Relation : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34097769c, Provenance : bnf.fr, (p.5)A l’époque de Guy IV appartient la tombe de son beau-frère, Raoul II de Beaumont. Bourjolly (Tome I, p.126) a relaté l’alliance d’un Beaumont et d’une Laval avec timidité, comme un fait mentionné sans preuves suffisantes par Le Blanc de la Vignoles. Plus heureux que lui nous avons sous les yeux la charte 626 du Cartulaire de Saint-Vincent, et nous pouvons affirmer qu’en 1095 « Raoul, fils du vicomte Hubert, épousa une soeur de Guy de Laval ». (…) Raoul II fut seigneur de Beaumont de 1087 à 1110.
), dont
- Raoul VI Alias Roscelin , décédé en 1176, Vte de Beaumont et du Mans
Leportier
Marié avec Constance d’ANGLETERRE ( fille de Henri I Beauclerc de NORMANDIE (sosa 670 854 660) , Roi d’Angleterre †1135 et de Concubines … (sosa 85 869 396 419) ) , dont
- Richard , décédé vers 1199, Vte de Beaumont et du Mans
Leportier
Marié avec Lucie de l’AIGLE
- Raoul , décédé en 1197, Archevêque d’Angers
Leportier
- Adeline
Mariée avec Richer de l’AIGLE
- Richard , décédé vers 1199, Vte de Beaumont et du Mans
- Raoul VI Alias Roscelin , décédé en 1176, Vte de Beaumont et du Mans
- Guy IV , Seigneur de Laval (1095), décédé en 1146, inhumé, à l’Abbaye de Marmoutier
- Hugues , Chevalier , Chanoine du Mans
Marié avec Agnès de MAYENNE (L’Art de vérifier les dates des faits historiques… tome 13 :
Hugues, qui après la mort d’Agnès de Mayenne, sa femme, fut chanoine du Mans, sous l’évêque Hoël.).
- Guy III Le Jeune et le Chauve , Seigneur de Laval, décédé en 1095, inhumé, à l’Abbaye de Marmoutier
- Hildelingue
Marié avec Rotrude de CHATEAU-du-LOIR , Dame de Laval par alliance ( fille de Hamelin , Seigneur de Château-du-Loir et de ? ? ) (L’Art de vérifier les dates des faits historiques… tome 13 :
Rotrude fille d’Hamelin, seigneur de Château-du-Loir, et sœur de Gervais, évêque du Mans, seconde femme de Gui, le fit père de Gui, de Gervais, d’Agnès, prieure d’Avenières, et d’Hildeburge. Elle survécut à son époux.), dont- Gui
- Gervais
- Agnès , Prieure d’Avenières
- Hildeburge
Total: 41 personnes (conjoints non compris).